Le dialogue au milieu du conflit

Faculté des sciences sociales
Besoins prioritaires de la Faculté des sciences sociales
Donner
Professeur Peter Jones s'adresse aux diplômés au lancement de Défier les conventions : la campagne de l'Université d'Ottawa à Toronto.
Lorsque les pourparlers officiels entre nations ou groupes rivaux aboutissent à une impasse, des discussions officieuses entre hauts diplomates à la retraite, anciens dirigeants militaires et autres acteurs d’influence offrent parfois des solutions intéressantes.

Le professeur Peter Jones, de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa, parcourt la planète pour cette raison; il organise des rencontres entre d’anciens ennemis. C’est ce que l’on appelle la « diplomatie officieuse ».

Spécialiste de la sécurité au Moyen-Orient et en Asie du Sud, de même qu’expert en diplomatie officieuse, le professeur Jones dirige Dialogue d’Ottawa, une série de projets visant à améliorer la stabilité et les communications en Asie du Sud. Pour lui, le dialogue fait naître la confiance et génère de nouvelles idées. Avec le temps, ces idées peuvent influencer les chefs de gouvernement.

Dialogue d’Ottawa regroupe environ 70 participants, dont bon nombre ont occupé des postes influents et peuvent encore conseiller leurs successeurs. « Nous essayons de faire passer nos idées en douceur, explique Peter Jones. Pour réussir, il faut respecter la confidentialité de la diplomatie officieuse. »

L’an dernier, l’un des projets, Dialogue nucléaire, a donné lieu à un document (Elements of Strategic Stability in South Asia (en anglais)) qui propose des mesures pour atténuer les tensions entre l’Inde et le Pakistan au sujet de leur arsenal nucléaire. Parmi les autres projets de Dialogue Ottawa, mentionnons un dialogue entre chefs retraités du renseignement de l’Inde et du Pakistan, qui a mené à des documents de travail sur les relations entre les deux pays, ainsi qu’un dialogue Inde-Pakistan-Afghanistan, qui étudie des façons d’atteindre la stabilité économique et politique entre ces trois pays.

Besoins Prioritaires De La Faculté Des Sciences Sociales