Guide de rédaction
Les recommandations suivantes s'adressent aux personnes qui doivent rédiger, réviser ou traduire des textes à l'Université d'Ottawa. Les difficultés abordées sont celles qui se posent dans le contexte précis de l' Université, et les solutions suggérées visent essentiellement à assurer la cohérence et l'uniformité des communications internes et externes.
Les avis exprimés ici ne se substituent d'aucune façon aux outils et ouvrages de langue courants.
La liste des questions traitées n'est pas exhaustive et s'enrichira au fil du temps. N'hésitez pas à nous communiquer vos suggestions si vous souhaitez que nous abordions un sujet en particulier.
Féminisation et neutralisation
Chercheuse ou chercheure?
Même si la forme chercheure est très répandue, les Services linguistiques suivent la recommandation de l’Office québécois de la langue française et préconisent la forme chercheuse.
On trouvera une liste détaillée des titres de fonction au féminin dans la Banque de dépannage linguistique de l’Office ou dans Le guide du rédacteur du Bureau de la traduction.
Neutralisation et féminisation des textes
En vertu du Règlement 20 sur la neutralisation et la féminisation des textes, les textes produits à l'Université doivent éviter l'emploi systématique du masculin pour désigner des personnes des deux sexes.
La neutralisation et la féminisation sont les deux méthodes les plus fréquemment employées dans cette optique. Toutefois, le recours trop fréquent à l'une ou l'autre peut entraîner des textes trop impersonnels (dans le cas de la neutralisation) ou trop lourds (dans le cas de la féminisation).
Dans le but d'éviter ces écueils, il est recommandé de varier les tournures et les moyens employés, dont on trouvera quelques exemples ci-dessous. Pour d'autres exemples, trucs et conseils, veuillez consulter la Méthode administrative 20-3 de l'Université.
Comme règle générale, on retiendra que si un texte s'adresse directement à ses destinataires ou les mentionne, il faut neutraliser ou féminiser. Lorsqu'un texte mentionne des personnes autres que ses destinataires ou qu'il ne s'adresse à personne en particulier, il faut, dans la mesure du possible, neutraliser.
Remarque : Les formes tronquées comme étudiant-e-s, étudiant(e)s, étudiant/e/s, etc., sont à éviter en tout temps dans les textes suivis. On doit plutôt opter pour la neutralisation (population étudiante, clientèle étudiante, etc.) ou pour les formes au long (les étudiantes et étudiants ou les étudiants et étudiantes). Pour alléger les textes, il est possible d'alterner entre l'utilisation des deux formes et le recours au masculin comme genre neutre.
Exemple :
- On trouvera des mandats de service adaptés à l'âge, aux intérêts, à la formation, aux objectifs et à la disponibilité des étudiants et étudiantes [...] Les principaux bénéficiaires de cette initiative seront les étudiants eux-mêmes.
Neutralisation
Neutraliser un texte consiste à employer des tournures qui éliminent toute référence au sexe des personnes dont il est question dans le texte. Plusieurs options sont possibles.
1. Une tournure à la deuxième personne ou à l'impératif (voix directe)
Dans des textes destinés à un seul type d'auditoire, on peut parfois s'adresser directement au lecteur ou à la lectrice.
Au lieu de…
Mettre…
Les utilisateurs et utilisatrices doivent remplir un formulaire de demande de carte chaque année.
Vous devez remplir un formulaire de demande de carte chaque année.
Les candidats et candidates doivent
envoyer leur CV d'ici la fin de la semaine.
Prière d'envoyer votre CV d'ici la fin de la semaine.
2. Des termes épicènes au pluriel (dont la forme est la même au masculin et au féminin) ou des génériques (qui englobent les deux sexes) :
Au lieu de...
Mettre...
Les professeurs et les professeures
Le corps professoral, le personnel enseignant ou le corps enseignant
Les employées et les employés administratifs
Le personnel administratif (ou les membres du personnel administratif)
Les étudiants et les étudiantes
La population étudiante (ou les membres de la population étudiante), la communauté étudiante ou la clientèle étudiante
Remarque : La formule le corps professoral, le personnel administratif et la population étudiante peut souvent être avantageusement remplacée par l'expression les membres de la communauté universitaire.
3. Les tournures impersonnelles ou celles ayant des choses et non des personnes comme sujet :
Au lieu de...
Mettre...
L'étudiant ou l'étudiante peut recevoir
un maximum d'équivalences de dix cours.
Il est possible d'accorder un maximum d'équivalences de dix cours.
OU
On peut accorder un maximum d'équivalences de dix cours.
Chaque candidat et chaque candidate
doit avoir une moyenne pondérée
cumulative de 6,0 ou 75 %.
Une moyenne pondérée cumulative de 6,0 ou 75 % est exigée.
OU
Il faut avoir une moyenne pondérée de 6,0 ou 75 %.
Féminisation
Féminiser un texte consiste à faire en sorte qu'il reflète la place des femmes dans la société et donc n'utilise pas uniquement des noms masculins pour renvoyer aux deux sexes.
1. Noms et pronoms
La première fois que l'on mentionne les noms et pronoms, on les écrit au long, sous leur forme masculine et féminine. Par la suite, pour éviter d'alourdir le texte, on peut utiliser la forme non marquée du nom et du pronom.
Exemple :
- Les étudiantes et les étudiants sont priés de se rendre à la salle 135. Ceux qui ne le peuvent pas devront prendre un nouveau rendez-vous.
2. Accords grammaticaux
L'accord grammatical se fait en suivant la règle traditionnelle, c'est-à-dire au masculin pluriel pour tous les déterminants se rapportant au nom (adjectifs, articles, participes passés, attributs, etc.). Il est préférable dans ce cas de placer la forme masculine près du déterminant, pour des raisons d'euphonie et de symétrie.
Exemples :
- Les candidates et les candidats absents doivent prendre un nouveau rendez-vous.
- Je prie les principaux intervenants et intervenantes qui se sont réunis ici d'étudier la proposition avec le plus grand soin.
3. Titres de fonction
Plusieurs sources fiables répertorient les titres de fonction au féminin, dont la Banque de dépannage linguistique, Le français au bureau et Le guide du rédacteur.
Remarque : Dans certains contextes particuliers (p. ex. une liste de métiers), il est possible d'alterner entre les genres. Il faut toutefois veiller à ce que le message ne prête à aucune confusion.
Exemple :
- Les programmes de l'Université vous donnent accès à une foule de métiers intéressants : électricienne, infirmier, ingénieure, comédien, enseignant, avocate, etc.
Vice-rectrice ou vice-recteure?
Même si la forme vice-recteure existe dans l’usage, les Services linguistiques suivent la recommandation de l’Office québécois de la langue française et préconisent la forme vice-rectrice.
On trouvera une liste détaillée des titres de fonction au féminin dans la Banque de dépannage linguistique de l’Office ou dans Le guide du rédacteur du Bureau de la traduction.
Majuscules et minuscules
Bourses
Le mot bourse prend la minuscule lorsqu'il est suivi immédiatement d'un ou de plusieurs noms propres :
- La bourse Jean-Chrétien
- La bourse Marie-Claire-Guindon-et-Robert-Major
- La bourse Desjardins pour jeunes chanteurs
Remarque : Les différents éléments du nom propre doivent être séparés par des traits d'union, que les personnes soient vivantes ou décédées.
On emploie aussi la minuscule si le mot bourse est utilisé dans son sens générique :
- L'Université attribue chaque année de nombreuses bourses d'admission et bourses d'excellence.
- Vous pourriez avoir droit à une bourse d'études.
Cependant, le mot bourse prend la majuscule s'il est suivi immédiatement d'un complément ou d'un adjectif faisant partie intégrante du nom de la bourse :
- La Bourse du chancelier
- La Bourse de la francophonie
- La Bourse d'excellence John-Proskie en éducation
Comité, conseil, bureau, secrétariat
En règle générale, on met la majuscule aux noms des comités, des conseils, des bureaux et des secrétariats seulement s'ils ont un caractère unique au sein de l'Université. S'ils désignent un groupe de personnes formé à l'intérieur de l'Université pour participer à sa gestion sans avoir de caractère unique, ils portent la minuscule.
Exemples :
- le Comité exécutif du Sénat
- le Bureau des gouverneurs
- le Comité d'administration du Bureau des gouverneurs
- le conseil de la Faculté
- le bureau du premier cycle de la Faculté des sciences sociales
- le secrétariat scolaire
Faculté, département, service, chaire
On met la majuscule au terme générique (faculté, département, service, chaire, école, etc.) par lequel commence la dénomination.
Exemples :
- le Service de la protection
- la Faculté des arts
- le Département de génie civil
- la Chaire de recherche sur la francophonie
- la Chaire Gordon-F.-Henderson en droits de la personne
Remarque : On met également la majuscule au mot section pour la Faculté de droit : Faculté de droit, Section de common law;Faculté de droit, Section de droit civil.
À condition d'être précédé de l'article défini au singulier (le, la), le terme générique prend la majuscule lorsqu'il est employé seul pour désigner une entité bien précise, clairement définie par le contexte. S'il y a un article démonstratif ou un possessif devant le générique, on emploie la minuscule.
Exemples :
- Le Service prévoit...
- Les facultés ont la responsabilité de…
- Cette faculté offre un programme...
- Notre département permet...
Dans une énumération, on laissera la majuscule à la discipline si on est en présence d'une ellipse.
Les facultés des Arts, des Sciences et des Sciences sociales ont choisi...
Noms de fêtes
Pour désigner la période de festivités entre Noël et le jour de l'An, on conseille la majuscule, mais la minuscule se rencontre aussi : les Fêtes, la période des Fêtes, le temps des Fêtes; les fêtes, la période des fêtes, le temps des fêtes. Peu importe la graphie retenue, il faut être uniforme dans tout le document.
Autres noms de fêtes :
- le jour de l'An
- le jour des Rois
- la Saint-Valentin
- le Vendredi saint
- le lundi de Pâques
- la fête de la Reine
- la Saint-Jean-Baptiste
- la fête du Canada
- la fête du Travail
- l'Action de grâce (ou l'Action de grâces)
- le jour du Souvenir
Pour tout savoir sur les règles générales à employer pour le nom de fêtes ou de congés, voir en ligne TermiumPlus, Outils d'aide à la rédaction, Clefs du français pratique : fêtes. Voir aussi « Fêtes religieuses, civiles ou nationales », Le français au bureau, 6e édition, page 414-415.
Pavillon et immeuble
On met la minuscule aux termes génériques des immeubles et la majuscule aux termes spécifiques :
- le pavillon Tabaret
- la bibliothèque Fauteux (mais la Bibliothèque de l'Université d'Ottawa)
- la résidence Marchand
- le campus Alta Vista
Si le générique est suivi d'un adjectif, on garde la majuscule au générique :
- le Centre universitaire
- le Complexe sportif
Si le générique est séparé du spécifique par une préposition et un article, il prend alors la majuscule :
- le Complexe des biosciences
Remarque : On garde la majuscule aux termes génériques lorsqu'il s'agit d'une raison sociale. Exemple : la Librairie universitaire.
Prix et distinctions
Les noms propres de prix, de distinctions et de trophées prennent une majuscule au premier nom (générique) et à l'adjectif qui le précède, si ce nom est suivi d'un adjectif ou d'un complément introduit par une préposition.
- le Prix du recteur pour relations médiatiques
- le Prix d'excellence pour le leadership au Canada
- le Prix d'excellence en éducation
- les Prix du Gouverneur général (ici le G prend la majuscule pour marquer la déférence)
- le Grand Prix de la critique
- la Médaille d'or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie
- l'Ordre du Canada
Si le nom générique est immédiatement suivi d'un nom propre, le générique garde la minuscule, et on met bien sûr la majuscule initiale à ce nom propre (nom de personne ou autre).
- le prix Nobel de la paix
- le trophée Meritas-Tabaret
- la coupe Stanley (lorsque l'expression désigne le trophée, mais : finale de la Coupe Stanley, lorsqu'elle désigne l'événement)
- les prix Killam
Ces dénominations s'écrivent en romain (et non en italique), qu'elles soient en français ou dans une autre langue. Cependant, les règles concernant la majuscule dans les dénominations en langue étrangère peuvent différer.
- les Grammy Awards
On met un trait d'union entre le prénom et le nom de famille du nom propre qui suit le générique, que la personne soit vivante ou décédée. S'il y a plus d'un nom propre, on met un trait d'union entre chacun des éléments du spécifique. Il en va de même pour les éléments qui composent une date.
- le prix Ken-Clements pour administrateur exceptionnel
- le prix Pierre-et-Marie-Pierre-Saint-Pierre
- le Prix du 3-Juillet-1608 (la majuscule à Juillet indique que l'on désigne un événement ou sa commémoration)
Certains organismes externes ont adopté d'autres règles d'écriture pour les noms de prix, qu'il faut alors respecter autant que possible.
Les noms de trophées qui deviennent des noms communs peuvent perdre leur majuscule, mais l'usage est fluctuant. Quand ils ont le statut de nom commun, ces noms prennent un -s au pluriel.
- un oscar, des oscars
- un Félix ou un félix
Le mot prix s'écrit avec une majuscule lorsqu'il désigne le lauréat ou la lauréate.
- La conférencière que nous entendrons est le nouveau Prix Robert-Cliche.
Programme
On met la minuscule au mot programme quand on parle d'une discipline ou d'un programme d'études :
- Le programme professionnel en sciences infirmières
- Le programme d'études médiévales
Exception : Le Programme national de la Faculté de droit est un programme d'études qui combine deux disciplines et auquel on a donné un nom propre : le mot programme prend donc la majuscule.
Le mot programme prend cependant la majuscule s'il fait partie du nom officiel d'une activité et qu'il est suivi d'un complément ou d'un adjectif :
- le Programme de mentorat étudiant
- le Programme de suggestions innovatrices
- le Programme des pages de la Chambre des communes
Par contre, s'il est suivi immédiatement du nom officiel du programme, sans préposition, il prend laminuscule :
- Le programme Vélo-Partage
Remarque : Sur le plan scolaire, réserver le mot programme aux programmes d'études (majeures, mineures, programmes approfondis, programmes bidisciplinaires, programmes combinés). Éviter d'utiliserprogramme pour désigner des régimes d'études tels que le régime d'immersion, le régime d'échanges (nationaux ou internationaux) et le régime d'enseignement coopératif ou régime coopératif.
Titres de fonctions
Les titres de fonctions (directeur, vice-rectrice, recteur, etc.) et les titres de civilité (madame, monsieur) prennent la majuscule lorsqu'on s'adresse directement à la personne, par exemple, dans la correspondance.
- Veuillez agréer, Monsieur, mes sentiments les meilleurs.
- Je vous serais reconnaissant, Madame la Vice-Rectrice, de bien vouloir...
- Monsieur le Directeur, ...
On met la minuscule aux titres de fonctions et aux titres de civilité lorsqu'il s'agit d'une personne dont on parle, et notamment si le titre est accompagné du nom de la personne, mais qu'on ne s'adresse pas à elle.
- Il appartient au vice-recteur aux relations extérieures de choisir les membres du comité.
- J'ai le regret de vous dire que la directrice de l'École de psychologie ne peut assister au colloque.
- Monsieur Allan Rock, recteur et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa, a accepté de renouveler son mandat.
On met la majuscule aux titres et aux appellations lorsqu'ils commencent une ligne, par exemple, dans une adresse :
- Madame Marie Legardeur
- Directrice
- Service des finances
Remarque : On met généralement un titre de fonction au long, en utilisant la préposition et l'article appropriés :
- La vice-rectrice à la recherche, Mona Nemer, a prononcé une conférence… (et non La vice-rectrice, recherche, …)
- Jean Boyer, directeur du secteur des ventes (et non directeur, secteur des ventes)
Dans un tableau ou dans un texte où l'espace est restreint, on peut à la rigueur utiliser la virgule pour indiquer le titre de fonction :
- Nathalie Campeau
- Chef, Bureau du développement (au lieu de Chef du Bureau du développement)
Université ou université?
Le mot université prend toujours la majuscule dans le nom officiel de l'Université d'Ottawa, écrit au long, et lorsqu'on fait l'ellipse d'Ottawa :
- L'Université se classe parmi les dix meilleurs établissements postsecondaires…
Cependant, en l'absence de l'article défini (l'), le mot université prend alors la minuscule même s'il s'agit de l'Université d'Ottawa :
- Notre université accueille cette année plus de 30 000 étudiants et étudiantes…
De même, si on parle de l'université dans un sens général :
- Les élèves du secondaire se préparent pour l'université.
Problèmes de traduction
Academic
En français, l'adjectif académique a deux sens. Il peut signifier « qui appartient à une académie ou société savante », ou, au sens péjoratif, « conventionnel, qui manque d'originalité ».
Le terme anglais academic peut se traduire de diverses façons, selon le contexte. Pour connaître différents équivalents, faites une recherche sur ce terme dans notre banque de terminologie.
Voici quelques exemples de traductions possibles :
Terme anglais Terme français academic counselling
orientation scolaire
academic course
cours théorique, cours magistral
academic freedom
liberté universitaire, liberté d'enseignement
academic language
langage didactique
academic staff
personnel enseignant, corps professoral
academic stream
régime d'études
Including
Beaucoup de personnes utilisent erronément le mot incluant pour introduire une énumération ou un exemple là où l'anglais dit including, comme dans cet exemple fautif : La Faculté a invité plusieurs personnes, incluant la présidente de l'association étudiante et le directeur du Département d'histoire. Dans une telle phrase, l'expression correcte est plutôt y compris. On peut aussi recourir à des expressions équivalentes comme dontet notamment.
Dans l'exemple ci-dessus, le participe présent incluant est un calque de la préposition anglaise including. Par contre, il s'emploie correctement quand on peut le remplacer par qui inclut ou qui comprend.
Il faut donc faire attention au sens et au contexte pour bien choisir entre la tournure y compris (ou les expressions équivalentes) et incluant.
Voici des exemples corrects de chaque tournure :
- La dissertation peut comporter jusqu'à 12 pages, y compris la page titre et la bibliographie. (et non incluant)
- La bibliothèque est ouverte tous les jours, y compris le samedi et le dimanche.
- J'ai préparé un rapport incluant des graphiques et des tableaux.
- Le total incluant les taxes s'élève à 150 $.
- Nous avons invité plusieurs dignitaires, dont le premier ministre de l'Ontario.
- Le grand total s'élève à 300 $, y compris les taxes, les frais administratifs et les frais d'envoi.
- Le quorum est de huit membres, y compris le président.
Remarque : L'expression y compris est généralement précédée d'une virgule, sauf si les éléments qu'elle introduit sont placés entre parenthèses, comme ceci : Le cours en entier (y compris les laboratoires et les séminaires) est matière à évaluation.
Noms de collèges et d’universités
Les Services linguistiques recommandent de traduire les noms de collèges et d'universités, dans la mesure où le nom original de l'établissement peut être facilement reconnu. La même règle s'applique aux écoles, instituts, facultés et départements. Si le générique reste en anglais, le genre de l'article qui le précède est celui que le nom prendrait s'il était traduit (exemple : la School of…).
Cette règle implique que certains noms peuvent être traduits, et d'autres pas, à l'intérieur d'un même texte ou d'une même phrase.
Exemple :
- Diplômée de la Harvard Business School, elle est aujourd'hui professeure au Département d'économie de l'Université de l'Alberta. (Le mot business pouvant être rendu par affaires, commerce ou administration, il est préférable ici de le laisser en anglais pour éviter toute confusion.)
Il est à noter que la préposition de, du, des ou d' doit être omise lorsque le générique est suivi d'un nom propre, et non d'un nom de lieu.
Exemples :
- L'Université York (et non de York)
- L'Université Simon-Fraser
Remarque : Il faut garder à l'esprit qu'il n'existe pas de règle absolue en la matière, et que la décision de traduire ou non le nom d'une entité reste dans bien des cas une affaire de jugement.
Exemples d'application
On traduit
On traduit
- l'Université de la Colombie-Britannique
- l'Université Western Ontario
- l'Université Queen's
- l'Université de Californie à Los Angeles
- le Collège Algonquin
On ne traduit pas
- le Massachusetts Institute of Technology
- la London School of Economics
- le Western State College of Colorado
- le Rocky Mountain College of Arts and Design
Renseignements supplémentaires
Banque de dépannage linguistique de l'OQLF : rubrique Noms d'universités en langue étrangèreArticles d'André Racicot publiés dans les « Chroniques de langue » de TERMIUM Plus
Room
On ne sait pas toujours lequel des trois mots, pièce, bureau ou salle, utiliser comme équivalent du mot anglais room.
Pièce
Même si certains ouvrages le déconseillent, le mot pièce est un équivalent valable, car il est souvent employé comme générique dans les définitions des dictionnaires. Il est à privilégier lorsqu'on ne connaît pas le type d'endroit qu'on désigne (ce peut être un bureau, un laboratoire, une salle de lecture, de documentation ou de conférence, etc.)
Bureau
Le mot bureau est recommandé pour décrire un lieu administratif ou lieu de travail des employés, et comme équivalent du terme anglais suite.
Salle
Il est préférable d'utiliser le terme salle pour parler d'un endroit aménagé pour accueillir des groupes plus ou moins nombreux : par exemple, c'est la salle 112 du pavillon Tabaret (et non la pièce 112) qui désigne l'ancienne chapelle.
Exemples :
- La rencontre aura lieu au pavillon Desmarais, pièce 3133. (Il s'agit ici d'une petite salle de conférence.)
- Pour l'entrevue, rendez-vous au Centre universitaire, bureau 305. (Il s'agit ici du local de travail d'un employé.)
- Le colloque réunira une centaine de participants à la salle 12102 du pavillon Desmarais. (Il s'agit ici d'un grand local pouvant accueillir beaucoup de personnes.)
To share : partager ou ne pas partager
Partager – emploi correct
Le verbe partager est souvent utilisé pour rendre le verbe anglais to share. Toutefois, il ne convient pas dans tous les cas, car son sens n'est pas aussi vaste que celui du verbe anglais. Voici les sens corrects du verbepartager et des exemples pour chaque contexte :
1 - Diviser quelque chose en parts ou en portions
Exemples :
- Elle a acheté un repas copieux pour le partager avec ses amis dans le besoin.
- Les membres du comité ont partagé la responsabilité du dossier pour accélérer les travaux.
- Les journées étant chargées, il faut apprendre à partager son temps entre diverses tâches.
2 - Prendre part à quelque chose en même temps que d'autres ou utiliser quelque chose avec d'autres
Exemples :
- En résidence, les étudiants partagent la cuisine et la salle de lessive.
- Si le groupe est trop nombreux, les étudiantes devront partager les ordinateurs.
3 - Être d'accord avec une personne, s'associer ou s'intéresser à sa situation par la pensée, avoir quelque chose en commun avec cette personne
Exemples :
- La direction ne partageait pas du tout leur avis.
- L'avocat a très bien expliqué la cause et je partage son opinion.
- Toute l'équipe partage le bonheur de leur collègue qui a gagné la loterie.
Partager – emploi incorrect
Lorsque to share signifie to tell or to communicate (news, one's ideas or feelings, etc.), il faut éviter en français d'utiliser incorrectement le verbe partager, car il n'a pas le sens de communiquer, faire connaître, faire part de, raconter, etc. Dans de tels cas, partager est considéré comme un anglicisme; il faut donc recourir à des verbes plus précis pour le remplacer, comme ci-dessous.
Exemples :
- Les étudiants pourront échanger avec d'autres sur leur expérience à l'étranger.
- Les professeures ont voulu fait part à la direction de leurs sentiments sur la question.
- Nous devons transmettre OU communiquer cette information aux membres du personnel. (et non : Nous devons partager cette information…)
- Le forum donne la chance aux jeunes de communiquer OU d'exprimer leur opinion à leurs pairs. (et non : …de partager leur opinion avec leurs pairs)
La tournure faire partager est toutefois correcte au sens de communiquer.
Exemple :
- Les athlètes ont voulu nous faire partager leur enchantement après le championnat national.
- Merci de nous faire partager votre passion pour l'histoire.
- Elle aime bien faire partager son enthousiasme aux membres de son équipe.
Undergraduate, graduate et postgraduate
Les termes undergraduate, graduate et postgraduate s'emploient comme noms et comme adjectifs.
Undergraduate s'applique au premier cycle des études universitaires (voir tableau).
Graduate s'applique aux cycles supérieurs des études universitaires, pris ensemble ou séparément. Il désigne tout programme universitaire plus avancé que le baccalauréat, donc le certificat d'études supérieures et la maîtrise (deuxième cycle) ainsi que le doctorat (troisième cycle), ou encore l'ensemble de ces programmes et cycles d'études. Le nom graduate désigne aussi la personne qui détient un grade universitaire de quelque cycle que ce soit. Il faut donc prendre soin de vérifier le contexte avant d'utiliser un des termes spécifiques possibles (voir tableau).
Au Canada, postgraduate s'applique à la formation au-delà des cycles supérieurs (maîtrise et doctorat) ou au-delà de l'université. Il est souvent synonyme du mot anglais postdoctoral. Par contre, en anglais britannique et américain, postgraduate peut être synonyme de graduate, c'est-à-dire désigner les cycles supérieurs (maîtrise et doctorat). La formation à ce niveau peut prendre la forme d'études, de stages, d'activités de recherche, etc. En outre, dans le contexte des études en médecine, postgraduate etpostdoctoral paraissent synonymes, mais se traduisent différemment (voir tableau). Bref, il faut bien comprendre le contexte pour bien traduire ce terme.
Par ailleurs, on voit de plus en plus au Canada le terme graduand, fréquent en anglais britannique, qui désigne un étudiant sur le point d'obtenir un diplôme ou un grade et qui correspond à la notion de « finissant / finissante » en français.
Pièges à éviter
Attention aux anglicismes ou impropriétés gradué; sous-gradué, prédiplômé et sous-diplômé; postgradué et postdiplômé.
Gradué qualifie une chose qui est divisée et marquée d'après une unité de mesure, par exemple une règle graduée en centimètres ou en pouces. Par conséquent, sous-gradué veut dire qu'une chose est subdivisée en sous-unités de mesure, par exemple une règle graduée en centimètres et sous-graduée en millimètres.
Gradué est incorrect au sens de titulaire d'un grade ou de relatif aux études des cycles supérieurs.
Prédiplômé et sous-diplômé sont incorrects pour les raisons suivantes :
Étant donné que le préfixe pré signifie « avant, auparavant, préalablement », prédiplômé signifierait donc « qui est diplômé d'avance » ou « qui a déjà son diplôme universitaire », sur le même modèle que les termespréexistant (qui existe déjà), préfabriqué (fabriqué d'avance). De toute évidence, le terme anglaisundergraduate n'a pas cette signification.Quant au préfixe sous, il signifie « qui est insuffisant », « qui est inférieur dans une classification » ou encore « qui est un élément d'une chose principale ». Sous-diplômé signifierait donc « qui n'a pas assez de diplômes, qui a un diplôme inférieur à un autre ». Ces significations ne correspondent pas non plus au terme anglais undergraduate.
Postgradué est incorrect puisque « gradué » est fautif, comme on l'explique plus haut.
Postdiplômé est aussi incorrect. Le préfixe post veut dire « après »; postdiplômé signifierait donc « qui a reçu un diplôme après ». Cette signification ne correspond pas au terme anglais postgraduate.
Postuniversitaire doit être utilisé avec prudence. De façon générale, tout ce qui suit les études universitaires est postuniversitaire. On peut donc dire qu'un bachelier entame sa vie postuniversitaire lorsqu'il entre sur le marché du travail à la fin de ses études. On rencontre aussi fréquemment l'adjectif postuniversitaire dans le domaine de la formation médicale postdoctorale, surtout ailleurs dans la francophonie. Au Canada, la préférence va plutôt à postdoctoral qui peut s'appliquer indifféremment dans le milieu de la médecine et ailleurs.
Équivalents français possibles d'undergraduate, graduate, postgraduate et de leurs synonymes.
Consulter la banque de terminologie en ligne pour plus de précisions et d'autres équivalents.
Tableau des équivalents
undergraduate équivalents possibles selon le contexte undergraduate (n.)
undergraduate student
étudiant /étudiante de premier cycle
undergraduate studies
études de premier cycle
undergraduate program
programme de premier cycle
undergraduate degree
baccalauréat
grade de premier cycleundergraduate diploma
diplôme de premier cycle
undergraduate studies certificate
certificat d'études de premier cycle
undergraduate enrolment
inscriptions au premier cycle
effectif (scolaire/étudiant) du premier cycle
graduate équivalents possibles selon le contexte graduate (n.)
graduate student
étudiant diplômé / étudiante diplômée (générique)
étudiant / étudiante des cycles supérieurs (générique)
étudiant de deuxième cycle (spécifique)
étudiant à la/de maîtrise (spécifique)
étudiant de troisième cycle
étudiant au/de doctorat (spécifique)
doctorant / doctorante (n.)(spécifique)
graduate (n.) (Remarque : le nom graduate peut désigner quiconque détient un diplôme - universitaire, collégial ou d'études secondaires)
University of Ottawa graduate
diplômé / diplômée (n.) (générique)
diplômé / diplômée universitaire (générique)
diplômé / diplômée de l'Université d'Ottawa
titulaire d'un grade universitaire (générique)
bachelier / bachelière (n.) (spécifique)
maître (spécifique)
docteur / docteure (spécifique)
graduate studies
études supérieures
études des cycles supérieurs
études de cycle supérieur
études de deuxième cycle (spécifique)
études de maîtrise (spécifique)
maîtrise (spécifique)
études de troisième cycle (spécifique)
études de doctorat (spécifique)
doctorat (spécifique)
études doctorales (spécifique)
graduate program
programme d'études supérieures
programme des cycles supérieurs
programme de cycle supérieur
graduate degree
grade supérieur
maîtrise (spécifique)
doctorat (spécifique)
graduate studies certificate
certificat d'études supérieures
graduate studies diploma
diplôme d'études supérieures
graduate enrolment
inscriptions aux cycles supérieurs (générique)
effectif (scolaire/étudiant) des cycles supérieurs (générique)
effectif à la maîtrise (spécifique)
effectif au doctorat (spécifique)
postgraduate/postdoctoral/postdoctorate
équivalents possibles selon le contexte
medical field domaine médical postgraduate level
postgraduate training
postgraduate studies
postdoctoral level
postdoctoral training
postdoctoral education
niveau postdoctoral (Canada et ailleurs)
formation postdoctorale (Canada et ailleurs)
études postdoctorales
niveau postuniversitaire (rare au Canada, plus usité ailleurs dans la francophonie)
formation postuniversitaire (rare au Canada, plus usité ailleurs dans la francophonie)
enseignement postuniversitaire (rare au Canada, plus usité ailleurs dans la francophonie)
University of Ottawa Faculty of Medicine Faculté de médecine de l'Université d'Ottawa Postgraduate Medical Education (academic unit)
Associate Dean, Postdoctoral Medical Education
Études médicales postdoctorales (unité scolaire)
doyen associé, Éducation médicale postdoctorale
in general usage général postdoctorate (n.) (rare)
postgraduate level
postgraduate studies
postgraduate training
postdoctoral studies
postdoctoral training
postdoctorat (n.)
Remarque : le terme postdoctorat est plus fréquent en français qu'en anglais.
postdoctorat (n.), niveau postdoctoral
études postdoctorales, études postdoctorat
formation postdoctorale, formation postdoctorat
Remarque : les termes ci-dessus peuvent être interchangeables selon le contexte.
postdoctoral student
postgraduate student
postdoctorate student (rare)
postdoctorant / postdoctorante (n.)
étudiant au postdoctorat
étudiant postdoctoral / étudiante postdoctorale
résident / résidente (n.) (médecine) (spécifique)
postdoctoral researcher
postgraduate researcher
postdoctoral research
postgraduate research
postdoctorate research
chercheur-boursier postdoctoral
chercheuse au postdoctorat
chercheuse de niveau postdoctoral
recherche postdoctorale, recherche postdoctorat
postdoctoral fellow
postgraduate fellow
stagiaire postdoctoral / stagiaires postdoctoraux
stagiaire postdoctorat
boursier postdoctoral / boursière postdoctorale
chercheur-boursier postdoctoral
postdoctoral fellowship
postgraduate fellowship
postdoctorate fellowship (rare)
postdoctoral research scholarship
postgraduate research scholarship
selon le contexte
stage postdoctoral
stage postdoctorat
bourse de recherche postdoctorat
bourse de recherche postdoctorale
graduand équivalents possibles graduand (n.)
final-year student
finissant / finissante (n.)
étudiant / étudiante de dernière année
University Private
L'expression University Private, qu'on voit sur les enseignes de rue en anglais, est la source de nombreuses interrogations pour sa désignation en français dans les textes et les cartes du campus.
Private veut dire qu'il s'agit d'une voie de circulation privée (elle est sur une propriété privée qui, dans le cas présent, appartient à l'Université), par opposition à une voie publique (ex. une rue entretenue par la Ville d'Ottawa). Donc, en principe, toutes les rues à l'intérieur du périmètre du campus de l'Université sont des rues privées.
En pratique, les mots private et privé inscrits sur les panneaux de rue servent avant tout à indiquer aux employés municipaux que les rues en question n'appartiennent pas à la municipalité et, dans certains cas, qu'ils ne doivent pas s'occuper du déblaiement et de l'entretien de ces rues. Il s'agit donc d'une indication sans importance pour le commun des mortels et pour les adresses municipales ou postales.
Par conséquent, en français, il est recommandé d'omettre la mention privée dans les adresses et les cartes du campus.
Exemples :
- 40, rue Université
- 250, rue Marie-Curie
- 320, rue Séraphin-Marion
- 44, rue Louis-Pasteur
Remarque : Si jamais il était nécessaire d'indiquer qu'il s'agit d'une voie privée, il faut se rappeler que le mot privé, comme private en anglais, est un adjectif et qu'il doit donc toujours être accompagné d'un nom (rue privée, private street).
Règles d'écriture
Accent dans les sigles et les acronymes
Par souci de simplicité et d'uniformité, les Services linguistiques recommandent de suivre la tendance et de ne pas accentuer les sigles et acronymes. Il importe de souligner que certains organismes externes ont choisi de maintenir les accents dans leur sigle de dénomination, souvent pour ajouter un effet visuel, et qu'il faut alors respecter ce choix.
Rappelons la distinction entre un sigle et un acronyme. Le sigle est une abréviation qui reprend la lettre initiale d'un groupe de mots désignant un organisme, une raison sociale, une société, une association.
Exemples :
- CRCCF (Centre de recherche en civilisation canadienne-française)
SAEA (Service d'appui à l'enseignement et à l'apprentissage)
La prononciation des sigles se fait alphabétiquement (on épèle alors le nom des lettres qui le composent) ou syllabiquement (en formant des syllabes comme dans un mot ordinaire).
Lorsque le sigle se prononce syllabiquement, on est alors en présence d'un acronyme. Celui-ci peut comporter des lettres autres que les lettres initiales; il se prononce comme un seul mot.
Exemples :
- SASS (Service d'appui au succès scolaire)
- ACNOR (Association canadienne de normalisation)
Or, les sigles et les acronymes tombent dans la catégorie des abréviations et s'écrivent le plus souvent en majuscules. La plupart des grands ouvrages de référence recommandent de conserver les accents sur les lettres majuscules dans les abréviations, notamment dans les grades et diplômes; toutefois, les sigles et les acronymes font exception à cette règle et ne comportent donc ni accents ni points abréviatifs.
Exemples :
- FESP (Faculté des études supérieures et postdoctorales) (et non FÉSP)
EITI (École d'ingénierie et de technologie de l'information) (et non ÉITI) - FEUO (Fédération étudiante de l'Université d'Ottawa)
- ESAPI (École supérieure d'affaires publiques et internationales)
UQAM (Université du Québec à Montréal)
Certains sigles et acronymes sont devenus des noms communs; ils s'écrivent alors en minuscules et conservent les accents :
- CÉGEP (collège d'enseignement général et professionnel) est devenu cégep (à noter l'accentuation pour faciliter la prononciation), puis a donné le dérivé cégépien.
Enfin, rappelons qu'il est recommandé, en début de texte, d'exprimer au long au moins une fois tout sigle ou acronyme figurant dans un texte suivi.
Exemple :
- Le Programme d'initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC) permet d'acquérir une expérience indispensable pour une carrière en recherche. Les boursiers du PIRPC ont l'occasion de présenter leurs travaux au symposium annuel.
- CRCCF (Centre de recherche en civilisation canadienne-française)
Cartons d'invitation
Le carton d'invitation doit présenter les renseignements relatifs à l'événement de façon claire.
Le premier paragraphe de l'invitation précise généralement le nom et le titre des hôtes de l'événement de même que la nature de ce dernier. Les Services linguistiques recommandent un paragraphe d'une ou deux phrases complètes se terminant par un point final. L'utilisation de la majuscule est déconseillée pour les titres de civilité (monsieur ou madame) dans un carton d'invitation. On choisira plutôt la forme abrégée (M. ou Mme).
Le deuxième paragraphe comprend, dans l'ordre : la date et l'heure (première ligne), le lieu (deuxième ligne) et l'adresse (troisième ligne). Les Services linguistiques recommandent l'utilisation d'une majuscule de position au début de chaque ligne, mais pas de point final.
Les dernières lignes de l'invitation précisent à qui il faut confirmer sa présence et par quel moyen.
Voici un exemple d'invitation qui respecte ces règles :
Mme Huguette Labelle, chancelier de l'Université d'Ottawa, et M. Marc Jolicoeur, président du Bureau des gouverneurs, ont l'honneur de vous convier à une réception visant à présenter le 29e recteur de l'Université d'Ottawa, M. Allan Rock.
Le mercredi 4 juin 2008, de 17 h à 19 h
Pavillon Tabaret, salle 112
550, rue CumberlandRSVP (présences seulement)
ceremonies@uOttawa.ca
613-562-5276On aurait aussi pu omettre les titres de civilité :
Huguette Labelle, chancelier de l'Université d'Ottawa, et Marc Jolicoeur, président du Bureau des gouverneurs, ont l'honneur de vous convier à une réception visant à présenter le 29e recteur de l'Université d'Ottawa, Allan Rock.
Le mercredi 4 juin 2008, de 17 h à 19 h
Pavillon Tabaret, salle 112
550, rue CumberlandRSVP (présences seulement)
ceremonies@uOttawa.ca
613-562-5276Écriture des siècles : chiffres arabes ou romains?
On peut écrire les siècles en chiffres arabes (20e), en chiffres romains (XXe) ou en toutes lettres (vingtième). Pour des raisons de simplicité, les Services linguistiques recommandent l'utilisation des chiffres arabes.
Exemple :
- Le Collège de Bytown a été créé au 19e siècle.
Il est toutefois possible d'utiliser les autres options, pourvu qu'on veille à l'uniformité à l'intérieur d'un même texte ou groupe de textes.
Bien sûr, si les siècles sont écrits en chiffres romains dans un titre de livre ou de conférence, par exemple, il faut les laisser tels quels.
Graphie de uOttawa dans les adresses Web (URL) et adresses courriel
À l'Université d'Ottawa, c'est pour créer une référence à l'image de marque (branding) qu'il est recommandé de mettre un O majuscule dans les adresses Web et les adresses courriel. C'est une question de style plutôt qu'une règle linguistique.
Ainsi, on devrait écrire, par exemple, www.uOttawa.ca et infoservice@uOttawa.ca.
Pour connaître les règles d'emploi des formes abrégées U d'O et uOttawa dans les textes, lire l'article à ce sujet.
Honorable, docteur, professeur
Très honorable et honorable
Les titres honorifiques honorable et très honorable s'appliquent à des personnes occupant ou ayant occupé des fonctions officielles bien précises, dont on trouvera la liste sur le site de Patrimoine canadien (site externe). Certaines personnes conservent leur titre à vie, mais d'autres, seulement pour la durée de leurs fonctions.
Les titres honorable et très honorable s'écrivent avec la minuscule initiale. Chacun est suivi du prénom et du nom de la personne.
Exemple :
- - Le très honorable Paul Martin
Dans une liste ou lorsque l'espace est très restreint, il est possible d'utiliser les abréviations hon. et très hon.
Remarque : Le titre honorable est aujourd'hui disparu du vocabulaire parlementaire au Québec. Il est remplacé par monsieur ou madame, sauf dans le cas du lieutenant-gouverneur.
Docteur
Seules les personnes exerçant le métier de médecin, dentiste ou vétérinaire peuvent utiliser le titre docteur(abréviation : Dr) sans autre forme de précision. Au féminin, on emploie la forme docteure, recommandée par l'Office québécois de la langue française et le Bureau de la traduction (abréviation : Dre).
Pour désigner une personne ayant réussi un programme de doctorat universitaire, on emploie plutôtmonsieur ou madame. Il est aussi possible d'utiliser professeur ou professeure pour les membres du corps professoral.
S'il faut absolument mentionner le diplôme, on l'indique en toutes lettres ou sous sa forme abrégée après le prénom et le nom de la personne :
- - Huguette Labelle, docteure en éducation
- - Huguette Labelle, Ph.D.
- - Huguette Labelle, Ph.D. (éducation)
Professeur
Dans le milieu universitaire, le mot professeur est à la fois une appellation d'emploi et un titre qui marque un rang dans la hiérarchie. Il s'emploie avec la minuscule initiale et est précédé d'un article. Au féminin, on emploie la forme professeure, recommandée par l'Office québécois de la langue française et le Bureau de la traduction.
Exemples :
- - Le professeur Paul Corkum
- - La professeure Chantal Laroche
Il est recommandé d'écrire professeur ou professeure au long dans les textes suivis. S'il faut abréger, on utilise Pr/Pre, selon le modèle Dr/Dre.
Indication de l'heure
Dans les textes courants et administratifs en français (rapports, lettres, textes descriptifs, procès-verbaux, horaires de réunion, etc.), il convient de noter l'heure selon le système 24 heures et non au moyen des abréviations a.m. et p.m. qui sont courantes en anglais. On indique l'heure en chiffres, suivis des symboles courants (h, min) ou des noms d'unité en toutes lettres (heure, minute). L'abréviation correcte pour heureest le symbole h, employé seul (et non hres). On dira donc :
- La rencontre débutera à 18 h pile (et non 6:00 p.m.).
- L'atelier se déroulera de 10 h 30 à 16 h 45.
- La téléconférence commence précisément à 14 h 5.
- Elle arrive en avion à 23 heures.
- Heures d'ouverture 8 h 45 – 17 h.
À noter qu'il faut mettre une espace insécable avant et après l'abréviation h. S'il est nécessaire de préciser les minutes et les secondes, on utilise les abréviations min et s, sans point abréviatif; on peut aussi écrire le nom des unités au long :
- Ils vérifieront le système d'alarme à 15 h 38 min 6 s partout dans l'immeuble.
- Sa naissance a eu lieu à 5 heures 17 minutes 12 secondes.
On écrit l'heure en lettres lorsqu'elle indique un moment imprécis de la journée ou qu'elle contient les motsdemi, quart ou trois quarts, ou encore les mots midi ou minuit :
- Je serai libre quelque temps entre deux et trois heures.
- Présentez-vous à huit heures et demie.
- Le professeur est arrivé à dix heures et trois quarts.
- Le cours prendra fin à midi quarante.
L'heure s'écrit également en toutes lettres pour indiquer une durée :
- Elle a enseigné durant six heures de suite.
Dans le système 24 heures, minuit équivaut à l'heure zéro; on peut donc représenter ce moment par 0 h (le début du jour) ou par 24 h (la fin du jour).
Remarques : Dans les textes courants, lorsqu'on écrit une heure juste, il faut éviter d'ajouter 00 après le symbole h. De plus, les heures et les minutes ne sont pas des unités décimales, donc on ne doit pas faire précéder d'un 0 les heures et les minutes inférieures à dix.
Exemples : 11 h (et non 11 h 00); 3 h 5 (et non 03 h 05)
Par ailleurs, dans les tableaux, horaires, schémas, résumés à style télégraphique, il est possible d'indiquer l'heure avec le deux-points au lieu du symbole h; on ne met alors pas d'espace de chaque côté du deux-points. Dans ces cas, c'est pour respecter l'alignement des heures présentées en colonnes qu'on met un zéro devant les heures et les minutes inférieures à dix.
Exemples : 18:00, 15:30, 9:20, 19:45:18, 22:05
Départ de la navette en matinée 08:15 09:20 10:05 11:25 Enfin, l'heure peut s'écrire en toutes lettres dans les textes juridiques et dans certains écrits à caractère solennel, comme certaines invitations :
- La cérémonie de remise de l'Ordre du mérite aura lieu à vingt heures.
Toutefois, ce n'est pas la pratique à l'Université d'Ottawa d'inscrire l'heure en toutes lettres dans les invitations.
Remarque : À l'Université d'Ottawa, il faut parfois présenter un programme d'activités en format bilingue. Il n'est alors pas nécessaire de répéter l'heure selon la présentation habituelle propre à chaque langue. Dans ces cas, on peut exceptionnellement inscrire l'heure avec le deux-points, selon la présentation numérique utilisée par des organismes comme l'ISO et l'ACNOR.
Exemple :
Horaire de l'atelier | Workshop Schedule
8:45
Café et beignes
Coffee and donuts
9:00
Mot de bienvenue
Welcoming remarks
9:15
Atelier A
Workshop A
10:45
Pause
Break
11:00
Atelier B
Workshop B
12:15
Repas
Lunch
13:30
Plénière
Plenary Session
Par contre, si l'on tient à indiquer l'heure dans les deux langues, on suivra le modèle suivant :
Horaire de l'atelier | Workshop Schedule
8 h 45 / 8:45
Café et beignes
Coffee and donuts
9 h / 9:00
Mot de bienvenue
Welcoming remarks
9 h 15 / 9:15
Atelier A
Workshop A
10 h 45 / 10:45
Pause
Break
11 h / 11:00
Atelier B
Workshop B
12 h 15 / 12:15
Repas
Lunch
13 h 30 / 1:30
Plénière
Plenary Session
Numéros de téléphone
Depuis que la composition à dix chiffres est devenue obligatoire dans bon nombre de régions au Canada, l'indicatif régional fait partie intégrante des numéros de téléphone, même pour les appels locaux. Il ne convient donc plus de mettre l'indicatif entre parenthèses.
Diverses règles ont été proposées pour l'écriture des numéros à dix chiffres. Par souci de simplicité et d'uniformité, les Services linguistiques ont adopté la recommandation du Bureau de la traduction du gouvernement du Canada et d'autres organismes selon laquelle les trois chiffres de l'indicatif régional sont unis aux sept autres chiffres par un trait d'union. On écrira donc :
- Le numéro général de l'Université est le 613-562-5800 [et non (613) 562-5800].
- Vous pouvez appeler sans frais au 1-888-444-2222 [et non (888) 444-2222].
Cette règle d'écriture s'applique également aux numéros de téléphones cellulaires, de télécopieurs et de téléavertisseurs.
D'autres organismes, comme l'Office de la langue française du Québec, préconisent de laisser tout simplement une espace entre l'indicatif et le reste du numéro qui comprend un trait d'union avant les quatre derniers chiffres (exemple : 613 562‑5800), mais il y a alors danger que l'un des groupes de chiffres se retrouve tout seul en fin de ligne ou en début de ligne (c'est souvent un problème de formatage).
Il est important de ne pas diviser les tranches de chiffres par des points ou des espaces. Voici des exemples à éviter : 613.562.5800; 613 562 5800.
D'autre part, dans une phrase, il faut introduire tout numéro de téléphone en utilisant la construction avecau ou le puisque les chiffres sont du genre masculin en français.
Exemples :
- Communiquez avec nous au 819-333-3333.
- Pour joindre la réception, composez le 0.
Enfin, chacun des appareils téléphoniques faisant partie d'une installation téléphonique interne s'appelle unposte (et non une extension, un local). On dira ainsi correctement :
- Si tu veux me parler directement, demande le poste 99999.
- Mon numéro de poste est le 8888.
Par souci de simplicité, les Services linguistiques recommandent de ne pas mettre une virgule entre le numéro de téléphone et le numéro du poste :
- Pour joindre notre service, composez le 613-562-5800 poste 5634.
Petit-déjeuner des fondateurs
Les dictionnaires recensent le nom petit(-)déjeuner parfois avec un trait d’union, parfois sans. Les deux formes sont acceptées.
Par souci d’uniformité dans les textes de l'Université, on devrait écrire Petit-déjeuner des fondateurs avec un trait d’union et une majuscule initiale.
Pièce, bureau ou salle
On ne sait pas toujours lequel des trois mots, pièce, bureau ou salle, utiliser comme équivalent du mot anglais room.
Pièce
Même si certains ouvrages le déconseillent, le mot pièce est un équivalent valable, car il est souvent employé comme générique dans les définitions des dictionnaires. Il est à privilégier lorsqu'on ne connaît pas le type d'endroit qu'on désigne (ce peut être un bureau, un laboratoire, une salle de lecture, de documentation ou de conférence, etc.)
Bureau
Le mot bureau est recommandé pour décrire un lieu administratif ou lieu de travail des employés, et comme équivalent du terme anglais suite.
Salle
Il est préférable d'utiliser le terme salle pour parler d'un endroit aménagé pour accueillir des groupes plus ou moins nombreux : par exemple, c'est la salle 112 du pavillon Tabaret (et non la pièce 112) qui désigne l'ancienne chapelle.
Exemples :
- La rencontre aura lieu au pavillon Desmarais, pièce 3133. (Il s'agit ici d'une petite salle de conférence.)
- Pour l'entrevue, rendez-vous au Centre universitaire, bureau 305. (Il s'agit ici du local de travail d'un employé.)
- Le colloque réunira une centaine de participants à la salle 12102 du pavillon Desmarais. (Il s'agit ici d'un grand local pouvant accueillir beaucoup de personnes.)
Ponctuation et espacements
Voici la liste des espacements avant et après les principaux signes de ponctuation.
Remarque : Pour éviter les erreurs, assurez-vous que la langue par défaut de votre logiciel de traitement de texte est Français - Canada, et non Français - France.
AVANT
SIGNE
APRÈS
pas d'espacement
VIRGULE (,) – dans le texte
Les rapports, les études...
un espacement
pas d'espacement
VIRGULE (,) – dans les nombres
2,5 millions
17 898,89 $
pas d'espacement
pas d'espacement
POINT FINAL (.)
Internet est devenu un outil indispensable. Les jeunes poursuivent leurs études après le secondaire.
un espacement
un espacement
DEUX-POINTS (:)
Veuillez-joindre les documents suivants : budget, rapport, etc…
un espacement
pas d'espacement
POINT-VIRGULE (;)
Le tour est joué; vous n'avez plus qu'à…
un espacement
pas d'espacement
POINT D'EXCLAMATION (!)
Bravo! Ton travail est excellent!
un espacement
pas d'espacement
POINT D'INTERROGATION (?)
À quelle heure arrive-t-elle? À huit heures.
un espacement
pas d'espacement
POINTS DE SUSPENSION (…)
Que l'hiver est long… Vive le printemps!
un espacement
pas d'espacement
TRAIT D'UNION (-)
Rouyn-Noranda se situe en Abitibi-Témiscamingue.
pas d'espacement
un espacement
TIRET (–)
La lettre d'invitation – auriez-vous par hassard oublié de l'affranchir?
– n'est jamais parvenue à destination.
un espacement
Présentation des adresses Web et des adresses courriel dans un texte
Comment doit-on introduire une adresse Web (par exemple www.uOttawa.ca) ou une adresse courriel (par exemple votre.nom@uOttawa.ca) dans un texte suivi ou imprimé?
Adresse Web
Dans le cas d'une adresse Web, il faut la faire précéder de l'article le ou de sa forme contractée au puisque l'adresse commence par des lettres (habituellement trois w suivis d'un point et d'un nom de domaine) et que le genre des lettres est masculin en français. Il est possible aussi de mettre le mot adresse, suivi de l'adresse en question, ou d'utiliser le deux-points, suivi de l'adresse. On dira donc correctement :
- Pour connaître les programmes que nous offrons, visitez le www.uOttawa.ca.
- Consultez la carte du campus au www.uOttawa.ca/cartes.
- Allez sur le site des Gee-Gees à l'adresse www.geegees.uOttawa.ca pour voir l'horaire des matchs.
- Pour renseignements : www.arts.uOttawa.ca.
Remarque : Dans un texte, il est recommandé de ne pas écrire le http:// au début de l'adresse Web si l'hyperlien fonctionne sans ces lettres et symboles (inscrire l'adresse en commençant tout de suite par le triple w). De plus, il n'y a jamais d'accents dans les adresses Web.
Adresse courriel
Dans un texte suivi, il faut introduire l'adresse courriel à l'aide de la préposition à employée seule (comme si le mot adresse était sous-entendu) ou du mot adresse; il faut éviter de la faire précéder de la forme contractée au.
Voici quelques exemples d'usage :
- Envoyez votre formulaire d'inscription à sae-els@uOttawa.ca. (et non : au sae-els@uOttawa.ca)
- Pour obtenir plus de renseignements, écrivez-nous à l'adresse pretsetbourses@uOttawa.ca.
Remarque : On peut dire correctement adresse courriel (au pluriel, seul le mot adresse prend un s),adresse de courriel, adresse de courrier électronique ou adresse électronique. Le symbole @, qu'on retrouve obligatoirement dans une adresse courriel, se nomme a commercial, arobas ou arrobase.
Symbole de dollar
En français, le symbole de dollar est placé après le chiffre et est précédé d'une espace insécable.
- L'article est offert au prix de 24,99 $.
Bien qu'il soit tout à fait correct d'écrire dollar en toutes lettres, les Services linguistiques utilisent systématiquement le symbole ($) pour assurer l'uniformité des messages et publications de l'Université.
Remarque : Il convient toutefois d'écrire dollar en toutes lettres lorsque le montant est lui-même exprimé en lettres.
Web et Internet
Puisqu'il désigne une réalité unique, le mot Web a généralement une valeur de nom propre. Suivant les recommandations du Bureau fédéral de la traduction, les Services linguistiques recommandent, en français, d'écrire le mot Web avec une majuscule initiale lorsqu'il est employé seul (précédé alors de l'article le ou du) ou qu'il qualifie un nom. Ce terme reste toujours invariable.
Exemples :
- Une recherche rapide sur le Web permet de constater la grande renommée du chercheur.
- La Faculté vous invite à visiter son site Web pour découvrir la panoplie de cours offerts.
- Combien de pages Web ont besoin d'une mise à jour?
Par contre, on met une minuscule à web lorsqu'il entre dans la composition d'un mot.
Exemples :
- L'Université compte sur les grandes compétences de ses webmestres.
- La cérémonie sera webdiffusée en direct sur le site de l'association.
Quant au terme Internet, il est lui aussi considéré comme nom propre; il s'écrit donc avec la majuscule initiale et est toujours invariable. Certaines sources de référence recommandent de ne pas mettre d'article devant ce terme, tandis que d'autres disent que l'article est facultatif. L'important est d'assurer l'uniformité dans un même texte. On peut donc dire :
- Les étudiantes consultent de plus en plus les ressources spécialisées sur Internet.
- Malheureusement, j'ai perdu ma connexion à l'Internet pendant le cours.
uOttawa, U d'O
Souvent vue comme une abréviation, l'expression uOttawa est en fait une « signature » qui désigne, positionne et renforce l'image de marque de l'Université. Comme sa vocation est essentiellement publicitaire, elle ne devrait pas figurer dans les textes suivis. Il faut plutôt utiliser l'Université d'Ottawa au long ou tout simplement l'Université si le contexte est clair.
L'expression uOttawa est acceptable dans les publicités (y compris dans les médias sociaux) et lorsque l'espace est très restreint. Toutefois, elle s'emploie uniquement en apposition, c'est-à-dire juxtaposée à un nom qu'elle qualifie. Elle n'est jamais placée en début de phrase et n'est jamais précédée de l'article élidé (l'). On dira donc :
- Vivez l'expérience uOttawa! (dans une publicité)
- L'Université d'Ottawa vous attend! (et non « L'uOttawa vous attend! »)
Bien que l'abréviation U d'O soit parfois utilisée dans les journaux et sur le Web, son utilisation est déconseillée, car elle n'est pas conforme à l'image de marque de l'établissement.