Au Canada, le virus touchera environ 75 % des personnes sexuellement actives au moins une fois dans leur vie et les jeunes de 15 à 24 ans sont ceux ayant le plus haut taux d’infection (https://www.sexandu.ca/fr/stis/hpv/). Toutefois, il est possible de prévenir le VPH par la vaccination.
Signes et symptômes du VPH
De nombreuses personnes sont atteintes du VPH sans le savoir puisqu’il se présente souvent de manière asymptomatique; c’est-à-dire qu’une personne peut infecter ses partenaires sans le savoir.
Signes et symptômes du VPH — cancers et condylomes
Les condylomes, ou verrues génitales, sont souvent le seul signe d’une infection au VPH. Ils peuvent apparaître plusieurs jours, semaines, mois ou années après le contact avec le virus et prennent la forme de petites bosses rouges ou blanches à l’intérieur ou à l’extérieur des organes génitaux. Normalement indolores, ils peuvent tout de même causer des sensations de brûlure ou de démangeaison. Les symptômes atypiques comme les démangeaisons, l’inconfort lors de la pénétration, les saignements lors de la pénétration ou du rasage et les lésions en forme de chou-fleur devraient faire l’objet d’une consultation médicale.
Certains cancers sont aussi liés au VPH. Le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, du pénis, de l’anus et certains cancers de la tête et de la nuque (par exemple le cancer de la gorge) peuvent être causés par le VPH. Les symptômes atypiques de ces zones comprennent des saignements, des démangeaisons, des bosses ou des ulcères et de la douleur. Ces symptômes devraient mener à une visite chez le médecin. Les signes et symptômes des cancers liés au VPH peuvent aussi être causés par d’autres conditions médicales. Vous devriez discuter de ces symptômes avec votre médecin.
(https://www.sexandu.ca/stis/hpv/)
Traitement du VPH
Il n’existe pas de traitement pour le VPH. Pour les personnes ayant des condylomes visibles, il est possible de les retirer chirurgicalement, mais le virus en soi ne peut être guéri.
Contrairement à d’autres ITSS, le VPH ne peut être traité par antibiotiques. Une fois qu’une personne est infectée par le VPH, le système immunitaire pourra, dans la plupart des cas, se débarrasser du virus en un ou deux ans. Toutefois, la personne pourra être réinfectée par le VPH dans le futur : elle n’est pas immunisée.
Traitement du VPH — cancers et condylomes
Un professionnel ou une professionnelle de la santé pourrait retirer les condylomes à l’aide de traitements chimiques, de chirurgie laser ou d’azote liquide, ou encore par l’utilisation d’une crème qui, par la stimulation du système immunitaire, augmente la résistance au virus. À l’heure actuelle, les scientifiques ne savent pas combien de temps le VPH est présent dans la peau.
En présence de signes et symptômes de cancers, un examen, une prise d’imagerie ou des biopsies par un professionnel ou une professionnelle de la santé pourraient être nécessaires. Pour les cas de cancer, les traitements varieront et pourraient inclure la chirurgie laser, la microchirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie.
(https://www.hpvinfo.ca/fr/treatment/)
Prévention
Le VPH est très contagieux et il est important de se protéger et de protéger nos partenaires par tous les moyens. Que vous ayez une vie sexuelle active, que vous ayez déjà eu une infection au VPH ou que vous ne connaissiez pas le VPH auparavant, vous pouvez vous protéger.
Une personne peut contracter le VPH par contact cutané seulement, la pénétration n’est pas nécessaire. Le mode de transmission le plus fréquent est le contact cutané avec le pénis, le scrotum, le vagin, la vulve ou l’anus d’une personne infectée. Embrasser ou toucher les parties génitales d’un ou d’une partenaire avec la bouche peut aussi transmettre le VPH.
Le vaccin contre le VPH est le meilleur moyen de se protéger contre les 9 souches de VPH qui causent environ 90 % des cas de cancers du col de l’utérus et les 2 souches de VPH qui causent plus de 90 % des cas de condylomes. Au Canada, la vaccination contre le VPH est autorisée pour les personnes de sexe masculin de 9 à 26 ans et les personnes de sexe féminin de 9 à 45 ans. Les personnes atteintes du VPH peuvent aussi recevoir le vaccin.
Voici d’autres moyens de réduire votre risque de contracter le VPH :
- Limite du nombre de partenaires sexuels. Le risque de contracter le VPH augmente avec le nombre de partenaires sexuels.
- Utilisation d’un condom. Les condoms et autres protections physiques, comme la digue dentaire, aident à réduire le risque d’infection s’ils sont mis avant un contact cutané.
- Abandon ou réduction du tabagisme. Fumer affaiblit le système immunitaire, qui peut ainsi moins bien combattre les infections au VPH. C’est aussi un facteur de risque de nombreux cancers et des condylomes.
- Test de dépistage du cancer du col de l’utérus. La meilleure défense contre le cancer du col de l’utérus est de faire des tests Pap ou des tests de détection du VPH régulièrement. Ces derniers permettent de détecter toute cellule anormale potentiellement cancéreuse au col de l’utérus.
- Examen de santé. Même si les tests Pap sont seulement offerts aux personnes de sexe féminin, les personnes de sexe masculin peuvent se faire examiner par leur médecin afin de détecter les condylomes causés par le VPH et tout signe de cancer.
(https://www.sexandu.ca/fr/stis/hpv/; https://www.gardasil9.ca/fr/cancers-maladies-vph/; https://www.gardasil9.ca/fr/protection-contre-vph/; https://cancer.ca/fr/cancer-information/reduce-your-risk/get-vaccinated/human-papillomavirus-hpv)