Deirdre a commencé des études en sciences infirmières à l’Université d’Ottawa dans les années 1960, mais après quelques cours pratiques en milieu hospitalier, elle a vite compris que ce n’était pas pour elle. À l’époque, elle aurait aimé se tourner vers les arts visuels, mais ce programme n’existait pas encore à l’Université.
Pendant une dizaine d’années, tout en élevant de jeunes enfants, elle est retournée aux études pour suivre des cours à l’École d’art d’Ottawa. C’est alors qu’elle a découvert son talent et sa vocation, remportant même des concours. Lorsque ses enfants sont entrés à l’école, elle a commencé un baccalauréat au tout nouveau Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa. « Ce fut une expérience fantastique, la meilleure décision de ma vie. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme en théorie de l’art et en histoire de l’art. Je suis très reconnaissante envers l’Université », affirme-t-elle.
Même si les aléas de la vie l’ont parfois obligée à mettre sa passion de côté, les arts sont toujours restés chers à son cœur. Elle a récemment confirmé un don planifié en signifiant son intention de créer la bourse Deirdre-Maynard-Nicholds pour les arts visuels. « J’ai choisi de le faire après de nombreuses années de travail acharné et parce que j’ai rencontré dans le corps professoral des personnes formidables qui m’ont merveilleusement encadrée. Je veux simplement encourager les autres à poursuivre leurs passions et leurs études et les aider à le faire », explique-t-elle.
Cela dit, le soutien de Deirdre à l’Université d’Ottawa remonte à bien plus longtemps. Au décès de leur mère, elle et ses sœurs ont créé un fonds de dotation en reconnaissance de son talent de violoniste. Enfant pendant la Grande Dépression, leur mère a été premier violon à l’Académie des Orchestres des jeunes d’Ottawa dans les années 1930, mais elle n’a pas fait d’études universitaires en musique par manque d’argent. Pour offrir à des jeunes les occasions dont leur mère a été privée, Deirdre et ses sœurs ont créé la bourse Jackie-Larocque en violon à l’intention des jeunes talents de l’École de musique.
Lorsque le mari de Deirdre est décédé prématurément en 2007, elle et sa famille ont rendu hommage à ce grand homme d’affaires en créant la Bourse commémorative G.-B.-« Hap »-Nicholds à l’École de gestion Telfer afin d’aider les étudiantes et étudiants en difficulté financière. M. Nicholds était l’ancien président de Dollco Printing, où il avait travaillé pendant 35 ans. « C’était un employeur merveilleux. L’entreprise comptait 300 personnes et tout le monde le respectait beaucoup. Cet homme exceptionnel méritait qu’on lui rende hommage », ajoute Deirdre. Sa famille a choisi de créer cette bourse à l’Université d’Ottawa en raison de ses liens avec l’établissement et avec la communauté ottavienne. Qui plus est, elle croit fermement au caractère bilingue de l’Université et reconnaît le travail qu’elle fait pour rapprocher les francophones et les anglophones.
Au fil des ans, Deirdre a précieusement conservé les lettres de remerciement envoyées par plusieurs boursiers et boursières. Certains lui ont dit faire carrière grâce à la bourse, qui leur a permis de traverser un passage à vide. « C’est encourageant; je suis contente de voir les retombées de la bourse. L’idée, c’est d’aider les personnes qui peinent à joindre les deux bouts à faire leur chemin pour réaliser leurs rêves. »
De nombreuses personnes diplômées de l’Université d’Ottawa ont prévu un legs à leur alma mater et à sa communauté étudiante dans leur planification successorale. Il est très important de nous en informer afin que notre équipe responsable des dons planifiés puisse affecter votre futur don selon vos volontés. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, écrivez-nous à [email protected].