La diplômée Caroline Magnan (LL.B. 2006) remporte le prix Bastarache-Charron 2024

Faculté de droit – Section de common law
Communauté diplômée
Prix et distinctions
Francophonie

Par Common Law

Communication, Faculté de droit

Kristen Boon and Caroline Magnan stand in front of a sign for Souper français. Caroline is holding an award.
La communauté francophone était récemment réunie au Centre national des Arts pour la remise du prix Bastarache-Charron 2024, octroyé dans le cadre du Souper français. La juge Mary Moreau, la plus récente magistrate à être nommée à la Cour suprême du Canada, ainsi que la doyenne Kristen Boon figuraient à la liste des personnes invitées.

Organisé par le Regroupement étudiant de common Law en français (RÉCLEF) en collaboration avec l’Association étudiante de Common Law Student Society (AÉCLSS), ce rendez-vous annuel célèbre la vitalité de la communauté juridique de langue française au Canada. Juges, avocates et avocats, parlementaires, membres du corps professoral et de la communauté étudiante ainsi que diplômées et diplômés du Programme de common law en français (PCLF) et du Programme de droit canadien s’y réunissent pour témoigner de leur détermination à assurer l’accès à la justice en français, en Ontario comme ailleurs au pays.  

Le prix Bastarache-Charron est décerné annuellement pour souligner le travail d’un membre de la communauté juridique francophone. Cette distinction vient reconnaître l’engagement de cette personne à l’égard de la défense des droits linguistiques des francophones en contexte minoritaire. Le ou la récipiendaire du prix Bastarache-Charron est une personne qui améliore l’accès à la profession juridique en français, tout en défendant les droits linguistiques des francophones. Le prix porte le nom de deux juges de la Cour suprême aujourd’hui à la retraite, Michel Bastarache et Louise Charron, dont le parcours est étroitement relié à notre faculté de droit.

Le prix Bastarache-Charron de cette année a été décerné à Caroline Magnan, directrice du programme pancanadien de common law en français à Calgary.  

C’est Mark Power (LL.B. 2002) qui a invité la récipiendaire à venir récupérer son prix. « Les nombreuses contributions de Caroline à l’accès à la justice en français et à l’enseignement de la common law en français font d’elle une récipiendaire exceptionnelle du prix Bastarache-Charron. Caroline est respectée notamment parce qu’elle respecte les gens autour d’elle, en plus d’exhiber un caractère fiable et généreux. Je suis ravi que les réalisations de Caroline soient reconnues en lui accordant ce prestigieux prix. »

Caroline Magnan est directrice du programme de certification de common law en français (CCLF), qui offre aux étudiantes et étudiants en droit de l’Université de la Saskatchewan, l’Université de Calgary, l’Université de l’Alberta, l’Université Lakehead et l’Université métropolitaine de Toronto la chance de s’inscrire à des cours de common law en français pour pouvoir servir les communautés francophones.  

« Je suis honorée qu’on m’ait accordé ce prix. En tant que Fransaskoise et Franco-Albertaine, cette reconnaissance m’est particulièrement chère, car c’est notamment grâce aux phares juridiques comme les honorables juges Bastarache et Charron que j’ai pu comprendre, dès un jeune âge, l’importance d’une communauté linguistique forte. Je suis reconnaissante de l’occasion qui m’est donnée, en tant que directrice du CCLF, de travailler en étroite collaboration avec l’équipe visionnaire et dynamique de la Faculté de droit, Section de common law, de l’Université d’Ottawa. Je tiens aussi à souligner l’appui indispensable du ministère de la Justice, ainsi que des facultés de droit des universités de la Saskatchewan et de Calgary, des associations des juristes d’expression française à l’échelle du pays, de l’ACUFC et du Réseau national de formation en justice. Je suis aussi très reconnaissante que Mark Power et son équipe du tonnerre à Juristes Power me permettent de participer à l’occasion à des dossiers qui me tiennent à cœur et qui ont et auront un impact important sur l’épanouissement des droits linguistiques au Canada. »

Félicitations, Caroline!

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