Au moment de terminer ses études médicales de 1er cycle à la Faculté, Justin Lalonde emporte avec lui un souvenir bien particulier : le salon des résidents de l’hôpital, où les étudiantes et étudiants qui effectuent leur stage se réunissent également.
« C’était le point de ralliement de notre cohorte. On y retrouvait nos collègues après des jours sans se croiser. » se remémore Justin Lalonde.
« On prenait le temps de se demander sincèrement comment chacun allait. Ces moments-là, simples mais sincères, ont vraiment renforcé notre sentiment d’appartenance. »
Justin a vite réalisé que la médecine ne se résume pas aux diagnostics et aux traitements. Pour lui, c’est une démarche avant tout humaine, fondée sur l’écoute et la solidarité. Il s’est impliqué activement à la Faculté, notamment comme coprésident du volet francophone :
« Ce qui m’a attiré, c’était l’idée de plaider pour mes camarades, de les soutenir dans ce parcours intense. »
Cette responsabilité lui a permis de jouer un rôle concret dans le bien-être de sa cohorte, d’accompagner certains collègues dans des moments difficiles et de constater à quel point ils étaient plus forts ensemble.

« J’ai cheminé aux côtés de collègues aussi brillants qu’inspirants. Être choisi comme major de promotion, c’est quelque chose qui me touche profondément. »
Justin Lalonde
Cette année, Justin a reçu deux distinctions majeures : le titre de major de promotion et le Prix pour la compétence « Être humain », deux reconnaissances qui témoignent autant de ses compétences que de ses qualités humaines.
« Pour être honnête, ma première réaction au titre de major de promotion a été de paniquer un peu à l’idée de faire un discours devant tout le monde ! »
Une fois le choc passé, c’est surtout un grand sentiment de gratitude qui a émergé.
« J’ai cheminé aux côtés de collègues aussi brillants qu’inspirants. Être choisi comme major de promotion, c’est quelque chose qui me touche profondément. »
Le Prix pour la compétence Être humain, soulignant l’humanité dans la pratique médicale, l’a particulièrement ému. Il ne s’attendait pas à recevoir une distinction aussi en phase avec ses valeurs.
« Pour moi, au-delà des connaissances cliniques, c’est la capacité à écouter, à créer un lien sincère avec les patients, à faire preuve d’empathie, qui donne tout son sens à la médecine. »
Il voit cette distinction comme un encouragement à continuer d’ancrer sa pratique dans ces valeurs.
En parallèle de ses études, Justin a toujours veillé à cultiver un équilibre, notamment à travers le sport, qui occupe une place importante dans sa vie.
« J’ai pratiqué le soccer, l’athlétisme, le volleyball… Et en arrivant en médecine, dans une nouvelle ville, intégrer une équipe avec d’autres étudiants m’a permis non seulement de garder un équilibre, mais aussi de tisser des liens précieux. »
Ce besoin d’équilibre et de camaraderie a continué de guider ses choix tout au long de ses études, notamment dans les périodes de forte pression ou d’examens.
« Plus récemment, j’ai commencé le tennis avec des membres de ma cohorte. Encore une fois, c’était plus qu’un sport : c’était une façon de décrocher, d’apprendre ensemble, de cultiver l’amitié dans un parcours parfois exigeant. »
À l’approche de la collation des grades, Justin ressent un mélange d’émotions. S’il est enthousiaste à l’idée de célébrer avec ses amis devenus collègues, il éprouve aussi de la nostalgie.
« D’un côté, je suis heureux de tourner cette page, de célébrer avec mes collègues – des gens qui sont devenus de vrais amis. J’ai hâte de les voir traverser la scène et de les applaudir. »
Mais difficile de refermer un chapitre aussi dense sans un pincement au cœur. Car ces années d’apprentissage et de travail acharné ont également bâti une communauté solide.
« En même temps, il y a une certaine nostalgie. Ces quatre années ont été intenses, remplies de défis, de belles rencontres. »
La suite s’annonce prometteuse : Justin s’apprête à entamer sa résidence en obstétrique et gynécologie à Montréal, un retour aux sources dans sa province natale.
« J’ai hâte de continuer à apprendre et d’accompagner mes patientes dans des moments importants. »
Sans plan de carrière figé, il sait qu’il veut garder au cœur de sa pratique les valeurs qui l’ont guidé jusqu’ici : écoute, empathie et bienveillance.
« Si je reste fidèle à ces repères, je serai sur la bonne voie. »
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