Une innovation déroutante dans la gouvernance financière et environnementale mondiale ? Expliquer la création du nouveau réseau pour l’écologisation du système financier

Présenté par le CÉPI et le Réseau de recherche en économie politique internationale (RÉPI)

En décembre 2017, huit banques centrales et autorités de surveillance financière ont créé un nouveau « Réseau pour l’écologisation du système financier » afin de soutenir les objectifs de l’accord de Paris de 2015 sur le climat et, plus généralement, la transition vers une économie durable. Aujourd’hui, ce réseau compte plus de 120 banques centrales et autorités de surveillance financière représentant les cinq continents, et sa voix est devenue très influente dans les discussions sur les politiques environnementales et financières au niveau mondial. Comment expliquer cette importante innovation institutionnelle dans la gouvernance mondiale ? Dans cet exposé, Eric Helleiner met en lumière certaines des questions que sa création pose aux spécialistes des politiques environnementales mondiales, de l’économie politique internationale et de la gouvernance mondiale, et propose quelques pistes pour les résoudre.

Conférencier :

Eric Helleiner est professeur et titulaire d’une chaire de recherche universitaire au département de sciences politiques et à la Balsillie School of International Affairs de l’université de Waterloo. Ses ouvrages les plus récents sont The Neomercantilists : A Global Intellectual History (2021) et The Contested World Economy : The Deep and Global Roots of International Political Economy (2023). Helleiner est membre de la Société royale du Canada et coéditeur de la série de livres Cornell Studies in Money. Il a reçu le prix 2020 IPE Distinguished Scholar Award de l’International Studies Association et ses ouvrages précédents ont remporté le Donner Book Prize, le CPSA Prize in International Relations et le Francesco Guicciardini Prize for Best Book in Historical International Relations.

Présidente :

Jacqueline Best est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses recherches se situent à l’intersection des relations internationales, de l’économie politique et de la théorie sociale. Ses recherches actuelles portent sur le rôle de l’exceptionnalisme, de l’échec et de l’ignorance dans la politique économique, en retraçant leur évolution depuis les débuts du néolibéralisme jusqu’à aujourd’hui.