Le nexus entre l'État-développementalisme et le néolibéralisme dans le développement des industries culturelles coréennes

Conférencier invité : Taeyoung Kim, maître de conférences en communication et médias à l'École des sciences sociales et humaines de Loughbourough University (Royaume-Uni)

Modérateur : Jonathan Paquette, professeur à l'École d'études politiques et titulaire de la Chaire de recherche internationale de la Francophonie sur les politiques du patrimoine culturel

Description :
Au cours de la conférence, Taeyoung examinera l'approche du gouvernement coréen en matière de promotion des industries culturelles du pays, alors qu'une grande partie de la production et de la livraison est de plus en plus soumise aux intérêts des forces du marché étranger et à la logique du marché. Sur la base d'entretiens avec des bureaucrates culturels et du personnel de production cinématographique et télévisuelle du pays, il présentera la manière dont le gouvernement coréen persiste à s'engager dans les industries culturelles du pays. Les résultats indiquent qu'il s'en tient à l'héritage de l'État développementiste - de l'élaboration des politiques à l'allocation des ressources - alors qu'une grande partie de son budget est gérée par des acteurs du marché et exploitée par des mécanismes de marché. Les résultats expliquent que le gouvernement adopte une logique de marché dans le domaine culturel tout en continuant à instrumentaliser les produits culturels.

Événement se déroulera en anglais en présentiel et sur Zoom.

Biographie :
Taeyoung Kim, maître de conférences en communication et médias à l'école des sciences sociales et humaines de Loughbourough University (Royaume-Uni). Inspirée par les traditions de l'étude critique des médias et de l'économie politique des communications, la recherche de Taeyoung Kim est centrée sur la compréhension de la relation entre les forces mondiales et locales dans la production culturelle locale à une époque où de nombreux mécanismes de production et de diffusion sont remodelés et perturbés par les médias et les sociétés de plateforme basés aux États-Unis, et sur la façon dont l'État réagit à la mondialisation de la production culturelle locale.