« En cette période de changements institutionnels, je veillerai à ce que les valeurs, les besoins et les points de vue de la Faculté soient fidèlement représentés et bien compris », promet-il.
Sociologue de l’environnement et professeur titulaire à l’École d’études sociologiques et anthropologiques, Nathan est loin d’être étranger à la direction de la Faculté. En effet, il a déjà été vice-doyen, Gouvernance et internationalisation et directeur de l’École. Par ailleurs, il est aussi rattaché à l’Institut de l’environnement et à l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique Son parcours professionnel illustre bien l’importance de la collaboration interdisciplinaire à ses yeux et sa grande volonté de changer les choses.
« La vitalité de la Faculté est inspirante, se réjouit-il. Je suis vraiment honoré d’avoir la chance de contribuer à sa pérennité et à sa croissance. »
Ses mots d’ordre : le dialogue, le service et le respect
Nathan souhaite avant tout être à l’écoute des groupes diversifiés qui composent la FSS et mettre en valeur les atouts qu’elle possède déjà.
« Ayant eu la chance de travailler avec trois doyens et doyennes, je sais à quoi m’attendre. J’espère être à la hauteur de leurs réalisations et relever avec brio les défis qui m’attendent. »
Le travail sur la réconciliation est l’une de ces grandes réalisations.« C’est l’un des plus beaux cadeaux que nous laisse Vicky, ma prédécesseure, déclare-t-il. Je tiens à continuer à solidifier les liens avec les communautés autochtones sur le campus et hors campus. »
Il a aussi parlé de son fort désir de resserrer les liens avec la communauté franco-ontarienne. « J’ai envie de faire briller ce segment dynamique de notre faculté. La francophonie fait partie intégrante de notre identité et je tiens à travailler avec elle de façon concrète et significative. »
Nathan accorde beaucoup d’importance à la diversité intellectuelle, qu’il considère comme un trait distinctif de la Faculté : « La cohabitation de toutes sortes de traditions et d’opinions intellectuelles nous démarque de nos pairs. Nous sommes le point de convergence de différentes disciplines, méthodologies et idées. » Selon lui, la liberté universitaire et la diversité des opinions « ne sont pas seulement protégées ici, elles sont valorisées. »
Les piliers d’un avenir prometteur
La continuité et la stabilité sont deux des grandes priorités de Nathan, qui souhaite préserver les forces de la Faculté tout en accueillant à bras ouverts les changements judicieux. Il perçoit la Faculté comme un lieu propice à la pensée critique, à la mobilisation publique et à la collaboration interdisciplinaire en plein cœur de la capitale du Canada.
« Les décisionnaires d’Ottawa considèrent la Faculté des sciences sociales comme une source précieuse d’idées et d’expertise pour trouver des solutions aux grands enjeux politiques et humains de notre pays. »
L’innovation dans l’enseignement et la recherche sera aussi au cœur de son mandat. Plutôt que de considérer l’innovation comme une façon de s’écarter de la tradition, il la voit comme le prolongement naturel de l’énergie créative de la Faculté. Il s’intéresse à la place de plus en plus grande qu’occupe l’intelligence artificielle dans l’éducation postsecondaire.
« L’intelligence artificielle présente à la fois des risques et un réel potentiel », explique-t-il.

« Je souhaite que nous soyons à l’avant-garde pour aider le corps professoral à faire des choix en accord avec sa vision de l’enseignement et de la recherche. »
Nathan Young
Un levier pour des changements humains
Pour Nathan, le leadership est synonyme de service. Il faut mettre à l’avant nos forces actuelles et aider les autres à s’épanouir.
« L’Université est bien plus qu’un établissement d’enseignement. Elle est un levier de changements positifs dans la société; des changements qui passent par l’entraide dans l’enseignement et l’apprentissage. »
En cette année qui s’annonce riche en occasions et en transformations, la nomination de Nathan Youg est un appel à la continuité et à l’ambition collective. Sa vision pour la FSS est claire : un milieu chaleureux de collaboration et de réflexion prospective, ancré dans les traditions, ouvert à l’innovation et déterminé à contribuer à la société de demain.