Dourra Assani
Comment fait-on une différence, dès ses premières années d’études en médecine ? Pour Dourra Assani, la réponse tient en un mot : ensemble.

À travers ses engagements communautaires, ses stages cliniques et ses participations actives au sein de la Faculté, cette finissante du programme de premier cycle en français s’est illustrée par sa capacité à collaborer, à écouter et à faire avancer les choses collectivement.

Cette approche a valu à Dourra le Prix 2024 de la Faculté pour la compétence « collaborateur », une reconnaissance qu’elle accueille avec humilité. « J’ai été honorée de recevoir ce prix. » confie Dourra. « C’est une belle reconnaissance de l’engagement et du travail d’équipe que j’ai pu investir dans chacune des initiatives auxquelles j’ai participé, entourée de personnes tout aussi passionnées. »

Dourra trouve une grande source de satisfaction dans le travail d’équipe. « Pour moi, rien n’est plus stimulant que de partager ses idées avec d’autres dans la poursuite d’un objectif commun. On apprend énormément les uns des autres, et ensemble, on parvient à des résultats enrichis par la diversité des points de vue. »
 

Dourra Assani

« Mettre le patient au cœur des soins (...) c’est l’informer afin qu’il puisse prendre la meilleure décision possible, et adapter les soins en fonction des obstacles qui peuvent survenir. »

Dourra Assani

Cette conviction s’est confirmée lors d’un stage marquant au centre de cancérologie de l’Hôpital d’Ottawa. Dourra y découvre la puissance de l’approche interdisciplinaire : « J’ai observé une collaboration étroite entre radiologues, radio-oncologues, oncologues et chirurgiens, réunis autour d’un objectif commun : élaborer le meilleur plan de traitement pour chaque patient.»
De cette expérience, elle retient une vision renforcée du rôle central du patient dans les soins :
« Mettre le patient au cœur des soins, ce n’est pas seulement lui laisser le choix, c’est l’informer afin qu’il puisse prendre la meilleure décision possible, et adapter les soins en fonction des obstacles qui peuvent survenir. »

Cette sensibilité aux besoins des patients, et plus largement à ceux des personnes vulnérables, nourrit son engagement envers un meilleur accès aux services essentiels. C’est dans cette perspective qu’elle a cofondé Help Young Minds, une initiative née au début de la pandémie pour offrir du tutorat à distance à ceux qui en avaient le plus besoin. 
« Ma passion pour la promotion de la santé a ainsi éveillé en moi une passion complémentaire pour la promotion de l’éducation. La forte demande que nous avons eue dès le lancement nous a énormément surprises et a confirmé l’ampleur des besoins. Durant mes études j’ai très vite pris conscience du rôle fondamental que joue l’éducation en tant que déterminant social de la santé. »

Ce projet, comme ses expériences en médecine, lui a appris l’importance de passer à l’action. « L’innovation et l’initiative dans ces domaines, même à petite échelle, peuvent avoir un impact considérable. Une idée simple, née d’une conversation, peut résulter en un projet qui fait la différence pour de nombreuses personnes. »

Alors que ses études à la Faculté touchent à leur fin, Dourra ressent une profonde gratitude. Elle amorcera sous peu une résidence en radiologie diagnostique à la Memorial University of Newfoundland, animée par le désir de poursuivre son engagement. « Je sais que je resterai fidèle à mes passions : promouvoir la responsabilité sociale et renforcer l’équité, la diversité et l’inclusion dans le domaine de la santé. »
 

Dourra Assani

«  Il ne faut jamais oublier que la gentillesse peut faire toute la différence. »

Dourra Assani

Parmi les nombreuses choses qu’elle a apprises, elle en retient une avec force : « Il ne faut jamais oublier que la gentillesse peut faire toute la différence. Offrir notre gentillesse devient le plus beau geste et parfois, le seul véritable soutien que nous pouvons apporter. »

Une leçon qu’elle met déjà en pratique, comme en témoigne un souvenir marquant durant sa première semaine complète en clinique, alors qu’elle n’était qu’en première année. Une patiente, après une longue conversation, la remercie chaleureusement pour sa présence. « J’ai réalisé que même en tant qu’étudiante en première année de médecine, ma présence dans la clinique avait une valeur et pouvait faire une différence. Cela m’a confortée dans mon choix de carrière. »

Au fil de son parcours à la Faculté de médecine, Dourra a développé la confiance nécessaire pour sortir de sa zone de confort et dépasser ses limites. Animée par un courage constant, elle a su défendre les intérêts des patients et explorer des voies nouvelles. Plus que tout, Dourra Assani a découvert qu’une médecine juste et humaine se construit ensemble, et qu’une simple idée, un geste empreint de bienveillance, peuvent faire une différence.
 

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