Constance-Marguerite Proulx et Nadine Cheffi, deux finissantes de 2025, en sont des exemples éloquents. L’une, sociologue en devenir, explore les obstacles systémiques en politique. L’autre, future ophtalmologiste, milite pour une médecine plus inclusive.
Toutes deux montrent comment les études supérieures peuvent nourrir une action réelle, autant personnelle que communautaire.
La recherche au service de la justice sociale
Constance-Marguerite Proulx a commencé sa maîtrise en sociologie avec une spécialisation en études féministes et de genres à l’automne 2021. Très tôt, elle s’est intéressée à la justice sociale et à la recherche appliquée.
Son mémoire sur la sous-représentation des femmes racisées en politique québécoise a pris forme à partir de son expérience en politique étudiante, où elle a observé un manque criant de diversité : « Je trouvais que trop peu de recherches se penchaient sur l’expérience des femmes en politique dans toute leur diversité ».
Son analyse, ancrée dans une perspective intersectionnelle, met en lumière les obstacles vécus par les candidates lors de la campagne électorale de 2022 : remise en question de leurs compétences par le public, les médias et leur propre parti; manque de soutien des partis; circonscriptions difficiles; insuffisance de ressources matérielles et humaines.
Elle croit que la confiance et le soutien de la communauté demeurent essentiels aux parcours de ces femmes.
Parmi ses souvenirs marquants, Constance-Marguerite évoque son premier emploi comme assistante à l’enseignement et, surtout, sa soutenance de mémoire : « Ça a été un des moments les plus stressants – mais aussi les plus gratifiants – de mes années universitaires. Présenter le fruit de mon travail de recherche a été un véritable honneur ». Elle souhaite maintenant poursuivre une carrière en recherche sur les inégalités sociales et encourage les étudiantes et étudiants : « Profitez de vos cours à fond! Trouvez une personne dont le style d’accompagnement vous convient ».
« Ça a été un des moments les plus stressants – mais aussi les plus gratifiants – de mes années universitaires. Présenter le fruit de mon travail de recherche a été un véritable honneur. »
Constance-Marguerite Proulx
— Maîtrise en sociologie
L’excellence au service de la santé et de la communauté
Nadine Cheffi a passé sept ans à l’Université d’Ottawa, du baccalauréat en sciences au doctorat en médecine. « Ottawa, c’est chez moi, confie-t-elle. J’ai eu la chance de profiter du bilinguisme, de la proximité familiale et de nombreuses occasions de mentorat, de recherche et de bénévolat. »
Son expérience étudiante se distingue par un équilibre entre rigueur scolaire et action concrète. Elle a mené des recherches sur le traitement des AVC, l’éducation médicale axée sur la pleine conscience et la représentation des minorités en ophtalmologie : « C’est un sujet qui me tient à cœur en tant que femme racisée », dit-elle.
Ses travaux ont été publiés dans des revues spécialisées. Elle a aussi participé à des projets visant à améliorer la collaboration interdisciplinaire, notamment entre les résidentes et résidents en médecine d’urgence et en ophtalmologie. « C’était génial de travailler avec mes mentors et une équipe formidable », confie-t-elle.
Pour Nadine, l’essentiel de son expérience réside dans les liens humains : « Ce sont les personnes que j’ai rencontrées qui rendent mon expérience inoubliable. » Elle invite les nouvelles cohortes à sortir de leur zone de confort, à s’impliquer et à saisir toutes les occasions que leur offre l’Université pour s’épanouir pleinement : « N’ayez jamais peur de vous lancer, de poser des questions, de profiter de toutes les ressources offertes par l’Université ».
Nadine commencera sous peu une résidence en ophtalmologie à Ottawa : « Je suis super excitée de continuer ici. Je vais me concentrer sur la chirurgie oculaire et la santé visuelle ».
« Ce sont les personnes que j’ai rencontrées qui rendent mon expérience inoubliable. »
Nadine Cheffi
— MD
Étudier à l’Université d’Ottawa : un tremplin pour l’engagement
Les trajectoires de Constance-Marguerite et de Nadine démontrent que l’Université d’Ottawa est un lieu où la recherche, l’action communautaire et l’entraide permettent de progresser tout en contribuant activement à la société.
Leurs histoires sont bien la preuve que l’université est non seulement un lieu d’apprentissage, mais aussi d’ouverture et de remise en question, un lieu où chaque personne peut contribuer à bâtir un avenir plus juste et inclusif.
