Hommage à Marc Jolicœur (1953-2022), avocat et leader d’un grand humanisme

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portrait de Marc Jolicoeur
Le décès de Marc Jolicœur, le 28 février, 2022 à Ottawa, a bouleversé ses proches et la communauté universitaire, notamment sa conjointe, Kathleen Faulkner, et ses fils David et Mathieu. Son empreinte sur la grande collectivité d’Ottawa restera indélébile.

Marc Jolicœur était trois fois diplômé de l’Université d’Ottawa, puisqu’il y a poursuivi ses études secondaires et postsecondaires. Diplômé en administration des affaires (1975) et en droit (1978) et membre du Barreau de l’Ontario, Marc Jolicœur a dirigé le groupe national de droit commercial et corporatif au sein du cabinet juridique Borden Ladner Gervais. Au fil de sa remarquable carrière, il s’est aussi généreusement et brillamment imposé comme l’un des piliers du développement de l’Université.

« Nous sommes attristés par le départ de M. Jolicoeur. Il était un gentleman et un ami pour toutes celles et tous ceux qui le côtoyaient. Nous garderons de lui le souvenir d’un leader hors pair et d’un bâtisseur dont la générosité n’avait pas de limite. Il a été pendant de longues années un des plus grands défenseurs de l’Université d’Ottawa. »
― Jacques Frémont, recteur et vice-chancelier.

Bâtisseur d’avenir

Marc Jolicœur avait à cœur l’avenir des prochaines générations et la transmission du savoir. Celles et ceux qui ont assisté à ses nombreuses conférences ou à ses cours au Barreau du Haut-Canada peuvent en témoigner. La bourse d’études qu’il a créée avec son épouse, Kathleen Faulkner, pour les étudiantes et étudiants inscrits au premier cycle à l’Université d’Ottawa (à la Section de common law ou à l’École de gestion Telfer) reflète son altruisme.

Ses quinze années au sein du Bureau des gouverneurs, dont sept à la présidence, et sa participation à différents comités et campagnes de financement attestent son engagement indéfectible envers l’Université d’Ottawa. Il a ainsi appuyé l’Université dans la poursuite de ses objectifs pour augmenter sa contribution à la recherche et à l’innovation. Il a entre autres chapeauté la planification stratégique dans le cadre de Vision 2010, l’adoption d’un plan d’immobilisations de nouvelles constructions et l’établissement d’indicateurs de réussite pour notre institution. De plus, son implication dans la plus ambitieuse campagne de financement de toute l’histoire de l’Université a joué un rôle déterminant.

« Le leadership de Marc Jolicoeur a fait de l’Université une institution modernisée, viable et, surtout, axée sur les besoins des étudiants et des employeurs. L’implication communautaire et le jugement politique de Marc ont permis à l’Université d’accroître son rayonnement et surtout d’occuper une position d’influence qui fait l’envie de bien d’autres […]. »
― Madeleine Meilleur, ancienne procureure générale de l’Ontario et ministre déléguée à l’Office des affaires francophones 

Par son leadership et son humanisme, cet avocat parmi les plus respectés au Canada et ce grand philanthrope demeurera une source d’inspiration pour les générations à venir.

« Marc Jolicoeur incarnait l’intégrité. Cette intégrité, il la conjuguait à une élégance raffinée et à un leadership authentique et intuitif. Il a été un ami, un mentor et un collègue pendant plus de trente ans, et je sais qu’il manquera énormément à celles et ceux qui se souviendront de son dévouement, de sa sagesse et de son sens de l’humour. »
― Jacline Nyman, vice-rectrice aux Relations extérieures

Un legs durable et inspirant

Véritable modèle d’engagement dans le monde des affaires et au sein de la collectivité, Marc Jolicœur a consacré temps et argent à divers organismes. Nombre de conseils d’administration ont profité de sa vaste expérience, notamment Centraide, l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, la Fondation de l’Université d’Ottawa, l’Hôpital Civic d’Ottawa, la Fondation Michaëlle-Jean, La Cité collégiale, l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario, le Festival franco-ontarien et le Regroupement des gens d’affaires d’Ottawa.

Son parcours impressionnant et son immense contribution à la société lui ont valu plusieurs prix et reconnaissances, dont l’Ordre d’Ottawa (2012); la Médaille commémorative du Jubilée de la reine (2003); le prix André-Mailhot (2002), plus haute distinction décernée par Centraide Canada; et le prix Gordon-F.-Henderson (2001), décerné par l’Association du barreau du comté de Carleton.

« Marc Jolicoeur laissera l’empreinte d’une personne dévouée, enthousiaste et profondément engagée .»
― Louise Bélanger-Hardy, professeure à la Faculté de droit et ancienne membre du Sénat.

Celles et ceux qui ont eu la chance de le côtoyer vous parleront d’une personne et d’un ami d’exception. Il nous manquera beaucoup; et nous veillerons à ce que son legs continue de marquer l’évolution de l’Université et de la collectivité qu’il a si remarquablement aidé à grandir.

Les amis sont invités à se recueillir au cimetière Beechwood, au 280, avenue Beechwood, le jeudi 17 mars de 16 h à 20 h. Un service commémoratif aura lieu le vendredi 18 mars à 13 h au cimetière Beechwood. L'Université d'Ottawa tiendra également une cérémonie de commémoration et de célébration de la vie de Marc Jolicoeur. Les détails seront annoncés à une ultérieure.