Plus de 115M$ au Pôle canadien de préparation à la pandémie pour stimuler la fabrication de vaccins et de produits biothérapeutiques au Canada

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Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Laboratoire de biofabrication à l'Hôpital d'Ottawa
Crédit photo : L'Hôpital d'Ottawa
Le Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2) se voit accorder plus de 115 millions de dollars en financement pour renforcer la capacité du Canada à concevoir et à fabriquer des produits biothérapeutiques – y compris des vaccins et des thérapies géniques et cellulaires – susceptibles de sauver des vies. L’initiative est codirigée par l’Université d’Ottawa et l’Université McMaster, en partenariat avec L’Hôpital d’Ottawa.

Annoncée aujourd’hui par le gouvernement fédéral, cette subvention est octroyée par le Fonds de recherche biomédicale du Canada (FRBC) et le Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques (FIRSB), tous deux mis sur pied pour soutenir diverses activités de préparation aux pandémies partout au pays, ainsi que du Fonds d’exploitation des infrastructures (FEI) de la Fondation canadienne pour l’innovation.

« La pandémie de COVID-19 nous a tous démontré l’importance de nous préparer à ces éventualités, estime Matthew Miller, coresponsable scientifique du PCP2 et directeur exécutif de Global Nexus, à l’Université McMaster. Ce financement nous assurera d’avoir en place, ici même au Canada, les plateformes nécessaires pour développer les traitements, vaccins et technologies de nouvelle génération, et par conséquent accroître notre capacité de prévention et d’action face aux maladies infectieuses de demain. »

La subvention servira nommément à moderniser et à pérenniser les infrastructures de biofabrication situées à l’Université McMaster et à L’Hôpital d’Ottawa, qui verra des installations construites à cette fin sur son nouveau campus. Elle soutiendra également l’aménagement de nouvelles installations satellites à l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse.  

« Toutes ces infrastructures nous permettront de fabriquer une vaste gamme de produits biologiques se prêtant à des essais cliniques, comme des vaccins, des anticorps et des thérapies cellulaires », explique le professeur Duncan Stewart, chercheur principal du projet d’infrastructures combinées et vice-président exécutif à la recherche de L’Hôpital d’Ottawa.

La Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO), à l’Université de la Saskatchewan, utilisera également une partie de ces fonds pour se doter d’un équipement à la fine pointe, qui aura pour effet d’optimiser les initiatives de biofabrication du PCP2 en intensifiant la commercialisation des traitements et des technologies mis au point.

Grâce à ces fonds, le PCP2 mettra aussi en place des programmes de recherche intégrés dans six installations de biofabrication universitaires et gouvernementales partout au Canada, de façon à accroître la capacité de biofabrication à l’échelle nationale et à fournir une formation normalisée de grande qualité à la relève canadienne en recherche.

« Ensemble, nous répondrons aux défis de santé publique actuels et en émergence en mettant au point des solutions qui sauvent des vies. Nous aménagerons aussi une infrastructure cruciale pour soutenir un secteur biothérapeutique en pleine croissance », affirme John Bell, coresponsable scientifique du PCP2, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur de médecine à l’Université d’Ottawa.  

Le PCP2 est l’un des cinq pôles de recherche financés par le FRBC et le FIRSB qui, ensemble, forment l’élément central d’un programme national visant à intensifier nos capacités en biofabrication au pays.

Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation à l’Université d’Ottawa, et Andy Knights, vice-recteur par intérim à la recherche à l’Université McMaster, s’entendent pour dire que ce pôle permettra à leurs établissements respectifs d’appuyer concrètement la stratégie plus générale du Canada en matière de sciences de la vie.

« Ce nouvel investissement placera l’Université d’Ottawa et ses partenaires en toute première ligne des efforts déployés au pays pour nous prémunir contre les pandémies et les éclosions à venir, affirme Sylvain Charbonneau. Nous cherchons à accroître la vitalité et la compétitivité du secteur de la biofabrication, et à faire du Canada un chef de file mondial des nouveaux vaccins, traitements et diagnostics. »

« Grâce au PCP2, l’Université McMaster renforcera son écosystème d’innovation bien établi et veillera à ce que ses recherches en sciences de la vie aboutissent à de nouveaux produits de santé pouvant protéger la population du Canada », ajoute Andy Knights.

Le gouvernement du Canada avait annoncé, en 2023, que l’Université d’Ottawa et l’Université McMaster avaient été retenues pour diriger conjointement le PCP2. Des fonds de fonctionnement de deux millions de dollars leur avaient initialement été attribués.

Autres citations

« Ce financement signifie que les équipes de recherche de l’Université Dalhousie pourront accélérer le développement de vaccins, d’immunothérapies et de nouveaux traitements anticancéreux, améliorer les soins de santé et étendre la portée de leurs travaux. La subvention du FRBC et du FIRSB ouvre des perspectives prometteuses pour le Pôle : la possibilité d’intensifier nos activités de recherche tout en continuant à préparer une main-d’œuvre hautement qualifiée qui se consacre à l’avancement des soins de santé et à l’excellence scientifique. »

– Dr David Anderson, doyen de la Faculté de médecine, Université Dalhousie

« En accélérant la mise au point de produits biothérapeutiques et en renforçant le secteur de la biofabrication au Canada, ce partenariat nous prépare à affronter la prochaine pandémie. »

– Volker Gerdts, directeur et chef de la direction, VIDO