Xiaoyi Bao et Robert Boyd récompensés pour leurs travaux novateurs en photonique

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Gros plan sur des fibres optiques colorées
La photonique moderne a vu le jour grâce à l’invention du laser en 1960 et évolue à une vitesse fulgurante depuis. Aujourd’hui, les projecteurs sont braqués sur deux membres de la communauté de recherche de l’Université d’Ottawa qui ont remporté de prestigieux prix Optica pour leurs contributions éblouissantes à la science de la lumière.

Optica (Advancing Optics and Photonics Worldwide) est une société qui se consacre à promouvoir la création, l’application, l’archivage et la diffusion des connaissances dans les domaines de l’optique et de la photonique.

« L’Université d’Ottawa est reconnue comme un chef de file en photonique, et c’est en grande partie grâce à des chercheuses et chercheurs brillants comme Xiaoyi Bao et Robert Boyd, qui ont maintes fois fait œuvre de pionniers, souligne Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. Nous sommes extrêmement fiers d’offrir un environnement multidisciplinaire hautement créatif pour la recherche et l’innovation en optique et en photonique. Je suis impatient de voir ce que l’avenir nous réserve. »

La professeure Xiaoyi Bao travaillant avec des câbles dans un laboratoire

Xiaoyi Bao

La professeure Xiaoyi Bao, de la Faculté des sciences, a remporté le prix Joseph-Fraunhofer/Robert-M.-Burley 2023 d’Optica pour ses travaux en génie optique.

Ses recherches novatrices sur les systèmes de fibre optique ont permis d’améliorer les protocoles et instruments d’essai des télécommunications du monde entier, la capacité de surveillance des infrastructures et les technologies d’imagerie médicale. Les travaux qu’elle mène depuis trois décennies ont eu un effet durable dans les domaines de la santé et de la sécurité ainsi que sur notre qualité de vie.

« J’ai toujours voulu comprendre comment les choses se produisent, quelles sont les règles qui régissent les systèmes et pourquoi il y a des limites, explique la professeure Bao. Ce qui me motive, c’est de trouver des solutions à des problèmes concrets à l’aide de principes de physique qui repoussent les limites de ce que l’on croyait possible. »

Xiaoyi Bao, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en fibre optique et photonique, est la troisième femme à remporter ce prix depuis sa création en 1982.

« C’est un grand honneur, affirme-t-elle. Je suis immensément reconnaissante du soutien de mes incroyables collaboratrices et collaborateurs, de mes collègues, des personnes qui ont soumis ma candidature, de mes références et des membres de mon groupe d’hier et d’aujourd’hui : mes brillants étudiants et étudiantes et mes stagiaires postdoctoraux. Ce prix leur revient aussi. »

Le professeur Robert Boyd avec des étudiantes et étudiants dans un laboratoire de photonique

Robert Boyd

Le professeur Robert Boyd, du Département de physique, a quant à lui remporté la médaille Frederic-Ives et le prix Jarus-W.-Quinn 2023 d’Optica. Il s’agit de la plus haute distinction de la société, qui récompense des accomplissements exceptionnels en optique.

Le professeur Boyd, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en optique non linéaire quantique, est une référence dans son domaine. Ses contributions phares en optique non linéaire, en nanophotonique et en photonique quantique ont donné naissance à des découvertes et des innovations révolutionnaires.

« Je suis très honoré et touché de me retrouver parmi les lauréats de ce prix, souligne-t-il. Mes réalisations n’auraient jamais été possibles sans l’apport de mes étudiantes et étudiants et de mes collègues de partout dans le monde. Ce prix récompense en fait tous les membres du groupe de recherche Boyd. »

Durant sa carrière, le professeur Boyd a développé des méthodes d’imagerie quantique et de contrôle de la vélocité de la lumière, en plus d’avoir approfondi notre connaissance des interactions optiques non linéaires grâce à son travail pédagogique auprès de la relève et de chercheuses et chercheurs des quatre coins du monde.

« Malgré les vastes connaissances qu’a acquises la communauté de l’optique et de la photonique jusqu’ici, il y a encore beaucoup de réponses à trouver et de défis d’ingénierie à relever, soutient-il. Ma curiosité n’est pas assouvie : je m’attaquerai à ces nouveaux projets scientifiques comme je l’ai toujours fait. »