L’importance de l’apprentissage continu et du service communautaire pour sept diplômées et diplômés

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Liz Tran, Kaylane Hogue, Polsia Carrozza, Puvithira Balasubramaniam, Melika Ataebi, Dominic Couture.
De haut en bas à droite : Liz Tran, Kaylane Hogue, Polsia Carrozza, Puvithira Balasubramaniam, Melika Ataebi, Dominic Couture.
C’est le moment tant attendu de l’année où près de 9 000 finissantes et finissants défilent sur scène pour recevoir leur diplôme. Où l’on se rend compte de l’étendue des expériences vécues, de tout le travail accompli et de la détermination qui doit nous animer pour poursuivre des études universitaires.

Nos étudiantes et nos étudiants font la richesse et la diversité de notre université, et chaque personne qui décroche son diplôme a une histoire unique à raconter. Les sept diplômées et diplômés suivants nous rappellent l’importance de se mettre au service de sa communauté, de continuer à apprendre et d’acquérir de nouvelles compétences. 

Polsia Carrozza, J.D., LL.L. 
Faculté de droit 

Forte de sa communauté, inspirée par sa famille 

Originaire d’une famille métisse du nord de l’Ontario, Polsia Carrozza a su très tôt deux choses : elle voulait une carrière qui lui permettrait de contribuer à sa communauté; et elle ne voulait pas être avocate.  

Sa mère, qui l’a élevée seule, était retournée sur les bancs d’école fin trentaine pour obtenir un diplôme en droit de l’Université d’Ottawa. Polsia, alors fillette, l’accompagnait souvent et avait bien vu à quel point c’était difficile.  

Polsia Carrozza
uOGrad

« Certains de mes plus vieux souvenirs proviennent de Fauteux, où je coloriais pendant que ma mère étudiait. »

Polsia Carrozza, J.D., LL.L. ​​​​​​​

— Faculté de droit 

Polsia a donc opté pour un baccalauréat spécialisé en psychologie. C’est à mi-parcours, pendant un emploi d’été au gouvernement fédéral, qu’elle a reconsidéré sa décision. Elle a commencé à envisager le droit, finalement, et plusieurs mentores et mentors de son lieu de travail l’ont encouragée à faire une demande d’admission.  

« Trois ans plus tard, je suis certaine d’avoir pris la bonne décision », affirme-t-elle, attribuant sa réussite et sa persévérance à sa famille, ses amis, ses mentores et mentors, et sa communauté.  

Peu après son arrivée à la Faculté de droit, elle a rejoint l’Association des étudiants autochtones en droit, et un mois plus tard, elle participait à présenter une motion au syndicat des étudiantes et étudiants de l’Université en vue de permettre à cette association de devenir un organe étudiant indépendant. La motion a été adoptée à l’unanimité, et l’association est devenue la Gouvernance des étudiant(e)s autochtones en droit (GÉAD). Polsia y a ensuite occupé plusieurs fonctions, dont celle de coprésidente. 

Pendant son temps à la GÉAD, elle a pu contribuer à planifier et à tenir des collectes de fonds pour l’Indian Residential School Survivor’s Society, le Minwaashin Lodge et l’Association des femmes autochtones du Canada. Durant sa dernière année à l’Université d’Ottawa, elle a travaillé sans relâche à la direction de la GÉAD pour obtenir un financement stable.  

Polsia ne sait pas encore dans quelle sphère du droit elle se spécialisera, mais elle a déjà touché au droit de la famille, à la propriété intellectuelle et aux droits de la personne. Elle s’est vu offrir un poste dans un cabinet multiservices d’envergure nationale, où elle compte explorer les possibilités avant de se fixer. 

Melika Ataebi, M.Sys.Sc.Eng. (maîtrise en science et génie des systèmes) 
Faculté de génie  

Tirer parti de l’apprentissage dans le monde réel 

Si le monde des données peut en rebuter plusieurs, Melika Ataebi, elle, est fascinée par les histoires que les données racontent si on y porte attention. Elle est d’ailleurs déterminée à aiguiser son sens de l’analyse et ses compétences en visualisation pour savoir comment les déchiffrer.  

Melika croit fermement à l’apprentissage hors de la classe; elle a pris bien soin de saisir toutes les occasions possibles de s’attaquer à de vrais projets et d’apprendre le métier pendant ses études. « L’accès aux nouvelles technologies à l’école est très précieux, mais les vrais projets, les stages et les occasions du genre jouent un rôle encore plus important dans l’apprentissage », explique-t-elle. 

En tant qu’étudiante internationale, Melika tenait à tirer le maximum de son expérience au Canada. Huit ans après avoir obtenu son diplôme de premier cycle, elle est devenue mère d’une fille, et elle a profité de son congé de maternité pour présenter des demandes d’admission à des universités. Pendant sa maîtrise, elle a participé à divers projets et stages, sur le campus comme ailleurs, tout en composant avec les défis de son nouveau rôle de mère. « En plus d’accroître mes connaissances et mes compétences, ces expériences m’ont permis de réseauter et de développer des compétences générales. Elles ont façonné mon apprentissage et m’ont ouvert des portes. »   

Tout particulièrement, son expérience comme assistante d’enseignement et gestionnaire de projet au Centre en génie entrepreneurial de la conception (CGEC) lui a laissé une forte impression.  

Melika Ataebi
uOGrad

« C’est l’une de mes meilleures expériences à l’Université d’Ottawa. J’ai pu aider des étudiantes et étudiants de premier cycle dans leurs projets tout en apprenant moi-même. »

Melika Ataebi, M.Sys.Sc.Eng.

— Faculté de génie  

Et pour toutes ces expériences gratifiantes, Melika remercie quelqu’un qu’elle n’a encore jamais rencontré : Chase Van Dusen, un agent scolaire de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, qui a pris le temps de répondre à ses questions pendant qu’elle magasinait les universités pour sa maîtrise.   

« J’ai envoyé un courriel avec des questions assez générales, dit-elle. À l’époque, je n’envisageais pas réellement de venir à Ottawa; je n’avais même pas pris la peine de parcourir le site Web! Mais j’ai reçu un message dans lequel on répondait à chacune de mes questions en détail. Cette aide et ce sens des responsabilités ont complètement changé ma façon de voir les choses. » 

Avec le recul, elle est tout à fait ravie de sa décision. La réponse de l’agent lui a aussi appris une leçon importante : 

« Un petit geste peut vraiment changer la vie de quelqu’un d’autre », souligne-t-elle. 

Puvithira Balasubramaniam, B.Éd. 
Faculté d’éducation 

Des compétences pour soutenir l’apprentissage des personnes de couleur 

Ayant grandi à Cornwall, en Ontario, Puvithira Balasubramaniam a eu du mal à concilier ses deux identités, tamile et canadienne. Elle a décidé d’étudier à l’Université d’Ottawa pour devenir enseignante et aider les jeunes qui vivent une réalité semblable. 

« À l’école, peu de gens me ressemblaient, et je n’ai pas eu tellement d’aide pour aborder cette situation », explique-t-elle.  

C’est en commençant un baccalauréat en biochimie à l’Université McGill qu’elle s’est retrouvée pour la première fois dans un groupe d’apprenantes et apprenants diversifié : l’expérience a été révélatrice.  

Puvithira Balasubramaniam
uOGrad

« J’ai décidé de continuer en éducation après mon diplôme en sciences pour pouvoir créer des espaces d’apprentissage inclusifs et équitables pour la prochaine génération d’origines diverses. »

Puvithira Balasubramaniam, B.Éd. 

— Faculté d’éducation 

Puvithira a terminé sa formation au sein de la cohorte Communautés urbaines (UCC) du programme de Teacher Education de l’Université d’Ottawa ce printemps. Les membres de cette cohorte travaillent dans des écoles considérées comme étant prioritaires en raison des cultures, langues, origines ethniques et statuts de résidence variés de leurs élèves.  

Pendant le programme, Puvithira a voulu mieux comprendre l’interaction entre sa propre identité et son enseignement, et elle s’est jointe au collectif Teacher Candidates of Colour, qui mène des initiatives visant à déboulonner le racisme systémique dans les établissements d’enseignement au moyen d’ateliers sur la décolonisation, de projets de recherche et d’événements de réseautage.  

« Ma participation au collectif m’a incitée à en apprendre davantage sur les élèves aux identités plurielles », raconte-t-elle. Elle a créé une série d’affiches sur les femmes noires, autochtones et racisées en STIM pour le Critical Teacher Project du collectif, et a écrit un billet de blogue pour l’Equity Knowledge Network sur le besoin de représentation des personnes autochtones, noires et de couleur, d’une pédagogie favorisant le maintien de la culture, et d’éducation en justice sociale dans les classes de sciences. 

Puvithira a également trouvé le temps de participer au Programme d’initiation à la recherche au premier cycle, dans le cadre duquel elle a mené une revue exhaustive de la littérature entourant le vécu d’étudiantes et étudiants immigrants, de première et deuxième génération.  

Elle continuera cet automne ses études à la maîtrise en éducation à l’Université du Manitoba, où elle se penchera sur les bases interculturelles, sociologiques et philosophiques de ses recherches sur la manière de favoriser le maintien des identités plurielles des élèves de couleur. 

« Au bout du compte, j’espère faire connaître et déployer mes constats dans la classe, pour que mes élèves développent un sentiment d’appartenance et se voient validés dans leur identité. » 

Liz Tran, B.Com. spécialisé 
École de gestion Telfer 

Repêchée par l’un des quatre grands cabinets-conseils  

Bon nombre d’étudiantes et étudiants en commerce espèrent se voir offrir un poste dans un cabinet-conseil après leurs études, mais la compétition est féroce. Liz Tran, étudiante de l’Université d’Ottawa et Vietnamo-Canadienne de première génération – la première de sa famille à aller à l’université au Canada –, y est parvenue. 

Spécialisée en marketing, avec option complémentaire en analytique de gestion, Liz explique que c’est sa passion pour la vente et les environnements axés sur les projets qui l’a amenée à étudier en sciences commerciales. Pendant son passage à l’École de gestion Telfer, elle a participé à des compétitions de cas d’affaires nationales, à des projets de recherche et de services-conseils, ainsi qu’au Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) de l’école.  

Dans ce comité, où elle représentait plus de 4 000 étudiantes et étudiants de premier cycle, elle a pu contribuer à des initiatives visant à rendre Telfer plus inclusive. Elle s’est également occupée d’une bourse par laquelle le comité a financé le volet junior de la compétition de cas d’affaires interne de Telfer en 2022.  

Liz Tran et son équipe sur scène célébrant la victoire, trophées en main.
uOGrad

« Ainsi, le comité a reçu des recommandations sur les manières d’outiller les étudiantes et étudiants sur le campus . »

Liz Tran, B.Com. spécialisé

— École de gestion Telfer

Elle a aussi eu la chance de travailler à l’élaboration d’une ressource d’EDI pour Telfer, maintenant accessible à toute la communauté de l’école, en vue de favoriser la création d’environnements et d’événements inclusifs. 

Deux projets quadriennaux ont particulièrement influé sur son parcours, raconte-t-elle. Le premier, un projet de recherche réalisé dans le cadre d’un cours d’analytique de gestion, l’a amenée à formuler avec son équipe un plan pour optimiser les trajets des ambulances du comté de Lanark afin qu’elles répondent plus efficacement aux appels d’urgence.  

L’autre, un projet de consultation relatif à une entreprise sociale dans le cadre d’un cours de marketing numérique, consistait à revoir l’image de marque d’une entreprise associée au Parkdale Food Centre à Ottawa. Cette entreprise donne à des jeunes de milieux défavorisés la chance de travailler en entreprise. (Elle vend des épices nord-africaines pour financer ses activités et embaucher des jeunes.) 

Mais selon Liz, c’est son expérience fructueuse aux compétitions de cas d’affaires qui a réellement marqué son parcours universitaire et a éveillé son intérêt pour les services-conseils. Elle a réussi à obtenir un poste dans l’un des quatre grands cabinets-conseils après ses études, et elle espère bien gravir les échelons!  

« J’aimerais un jour pouvoir voyager pour le travail et voir le monde », dit-elle.  

Uzair Sayani, Ph.D. en biochimie
Faculté de médecine

Mettre en application son expertise scientifique 

Originaire de Mississauga, Uzair Sayani a terminé son baccalauréat en sciences à l’Université Brock avant d’intégrer l’Université d’Ottawa pour ses études supérieures. Son doctorat en radiochimie et imagerie moléculaire fraîchement terminé, il réfléchit à la prochaine étape de son parcours : peut-être deviendra-t-il chimiste ou radiochimiste dans le secteur public ou privé. 

Uzair savait déjà très jeune qu’il ferait un doctorat en sciences. À l’Université Brock, il a étudié la biologie, la chimie et la biochimie, plus particulièrement leur application dans la société.  

Matériel d'imagerie de laboratoire.
uOGrad

« Je suis tombé sous le charme des laboratoires et des techniques fascinantes utilisées pour créer et analyser des molécules complexes. »

Uzair Sayani, Ph.D. en biochimie

— Faculté de médecine

« Mon amour pour la biochimie et la chimie organique a ensuite grandi quand j’ai commencé mon doctorat et que j’ai pu exceller en laboratoire. » 

À l’Université d’Ottawa, Uzair faisait partie d’un groupe de recherche du Laboratoire de radiochimie et de sondes moléculaires pour l’imagerie de l’Institut de cardiologie. Ce groupe s’intéresse à la radiochimie et au développement de radiotraceurs en vue de découvrir et de peaufiner des outils en imagerie moléculaire, notamment la tomographie par émission de positons (TEP). La TEP constitue une option d’imagerie non invasive permettant d’observer des cibles biochimiques, comme des récepteurs ou des enzymes. Les produits radiopharmaceutiques utilisés en TEP peuvent servir à étudier la biochimie des organismes vivants, à diagnostiquer des maladies ou à concevoir de nouveaux médicaments et traitements. 

En plus de sa passion pour le travail de laboratoire, Uzair s’est découvert un grand intérêt pour l’enseignement au fil des ans. Depuis la fin de son baccalauréat, en 2017, il offre à l’occasion du tutorat à des jeunes de la maternelle à la 12e année.  

« J’essaie de rester bien présent dans la vie de mes élèves, pour les aider à surmonter leurs difficultés en mathématiques et en sciences.  

« Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais dans tous les cas, s’il est question de sciences et de résolution de problèmes réels, je suis bien heureux d’y participer! » 

Dominic Couture , M.A. en études du bilinguisme
Faculté des arts

La détermination d’un futur linguiste, écrivain et entrepreneur   

Pour Dominic, l’obtention de sa deuxième maîtrise, c’est près de 30 ans d’études sans véritable interruption. Après le secondaire, il y a eu l’éducation des adultes, le cégep, la formation professionnelle, des études en infographie et en secrétariat, des études libres à l’université ainsi qu’un programme de certificat de 1er cycle presque achevé. Ce parcours est aussi le récit de sa détermination à poursuivre ses objectifs malgré les échecs, les deuils, le stress financier, social et scolaire, les abus et le sentiment d’abandon.  

Dominic Couture
uOGrad

« Ma deuxième maîtrise, c’est près de 30 ans d’études sans véritable interruption!  »

Dominic Couture , M.A. en études du bilinguisme

— Faculté des arts

Parmi les moments marquants de son expérience universitaire, Dominic mentionne les deux bourses qu’il a reçues, dont une bourse spéciale au mérite de la Faculté des arts. Pour lui, ces bourses ont été une preuve de reconnaissance envers son travail.  

À cela s’ajoutent les discussions avec d’autres personnes autistes sur le campus, qui lui ont permis de se forger un meilleur sentiment d’appartenance. Sa participation aux recherches de sa superviseure de maîtrise lui a permis de se familiariser avec la recherche. Selon lui, la maîtrise est l’un des passages obligés pour mieux connaître la recherche universitaire.   

Et que dire des liens qu’il a noués et consolidés pendant les 30 dernières années! Sa famille, des amis de longue date et divers spécialistes l’ont appuyé au fil de son parcours. Il se sent aujourd’hui prêt pour son prochain objectif : entreprendre sa carrière de linguiste, écrivain et romancier. Il a aussi l’intention de fonder sa propre entreprise. Comme bien des étudiantes et étudiants, il planifie le remboursement de ses dettes et l’achat de sa première maison. Il souhaite également améliorer ses compétences en français, en anglais et en espagnol. Passionné des langues, il compte aussi en apprendre d’autres. Heureux sur un tatami, il entend continuer la pratique des arts martiaux, dont le judo, le karaté et le jujitsu!  

Kaylane Hogue, Sciences biomédicales 
Faculté des sciences

L’excellence universitaire et sportive au-delà des défis de santé  

Kaylane Hogue, étudiante-athlète (soccer des Gee-Gees) francophone originaire de Laval, au Québec, est un exemple inspirant de persévérance et de réussite scolaire. Malgré les défis auxquels elle a été confrontée, tels que deux commotions cérébrales et une blessure importante au genou, elle a su les surmonter et exceller dans ses études. 

Ayant reçu un diagnostic de TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité), elle a toujours eu recours au sport pour canaliser son énergie en vue de poursuivre ses études. Depuis l’âge de 12 ans, Kaylane a obtenu plusieurs surclassements lors de sélections régionales et provinciales. 

Alors qu’elle était étudiante-athlète au Collège Montmorency en sciences de la nature, elle a remporté le titre de la joueuse la plus utile à son équipe. Peu après, elle a commencé à recevoir des invitations pour des camps de sélections universitaires. « J’ai été immédiatement conquise par l’Université d’Ottawa », confie-t-elle. 

À l’automne 2019, l’équipe de soccer des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, dirigée par Steve Johnson, remporte la toute première Coupe du monde universitaire de soccer, en Chine. Malgré une commotion cérébrale quelques semaines avant la compétition, elle sera couronnée d’or pour sa contribution à la victoire finale des Gee-Gees devant l’équipe du Brésil. Cette blessure a toutefois eu des effets négatifs sur son premier trimestre universitaire. Kaylane a alors contacté Alain St-Amant, professeur de chimie et vice-doyen de la Faculté des sciences, qui l’a appuyée. « Il ne le sait peut-être pas, mais sans lui, je ne serais probablement pas diplômée en sciences biomédicales et je n’aurais peut-être pas eu la motivation de remonter la pente après cette première session vraiment difficile », dit-elle. 

Par la suite, elle a remonté la pente et figuré au Palmarès du doyen à chacun des autres trimestres.  

La pandémie s’est aussi invitée dans son parcours et a mis sur pause son entrainement au soccer.  

Kaylane a alors décidé de canaliser son énergie en devenant préposée aux bénéficiaires. Cette expérience lui a permis de réaliser l’effet positif qu’elle pouvait avoir sur la vie des personnes aînées. Elle ajoute que cela a eu une influence sur sa vision des prochaines étapes de sa carrière. 

Kaylane est un modèle de résilience et de détermination.  

Kaylane Hogue célébrant un but avec sa coéquipière.
uOGrad

« Toutes les blessures que j’ai subies ainsi que mon expérience en CHSLD m’ont permis de découvrir combien il était important pour moi de poursuivre ma carrière en médecine. »

Kaylane Hogue, Sciences biomédicales

— Faculté des sciences

Actuellement, elle participe à la rédaction d’un article scientifique comme auteure principale, assistée par le professeur Vincent Careau.