Pour la promotion 2025 de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, la collation des grades marque bien plus que la fin des études : c’est le couronnement de leurs années d’apprentissage, d’exploration et de croissance.
Ces diplômées et diplômés quitteront bientôt la Faculté riches des compétences acquises en cours, mais aussi dans leurs stages coop, leurs activités de recherche, les concours et les clubs et associations étudiantes. Bon nombre se sont tissé un réseau, ont gagné en confiance et ont trouvé leur voie.
Quelques finissantes et finissants se sont prêtés au jeu de la réflexion sur leur parcours, leurs sources de fierté et leurs conseils à la prochaine génération d’étudiantes et étudiants en génie et en science informatique à l’Université d’Ottawa.
Guitri Ngoune Fouatia, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie électrique

« Le moment dont je suis le plus fier durant mon parcours à l’Université d’Ottawa est sans aucun doute mon expérience en tant qu’assistant d’enseignement et tuteur académique au Centre de mentorat. Avoir la chance de transmettre mes connaissances, d’épauler des étudiants en difficulté et de partager ma passion pour l’ingénierie a été pour moi une expérience profondément enrichissante.
« À ceux qui commencent tout juste leur parcours en génie, mon conseil est simple : misez autant sur l’expérience pratique que sur la théorie. Au cours de mon programme, j’ai eu l’opportunité de faire cinq stages, chacun m’ayant permis de mieux comprendre le terrain, d’explorer différentes branches du génie électrique, et surtout, d’apprendre des compétences qui ne s’enseignent pas en classe. C’est grâce à ces expériences que j’ai pu affiner mes intérêts, développer un réseau professionnel solide, et décrocher un emploi à temps plein avant même d’avoir terminé mes études. »
Moyin Wright, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie civil, option gestion et entrepreneuriat en ingénierie

« Je conseille à quiconque entreprend des études en génie de chercher toutes les occasions d’apprendre en dehors des cours. En ce qui me concerne, je me suis investie dans des associations comme Ingénieurs sans frontières et au Centre en génie entrepreneurial de la conception.
« Mon souvenir le plus marquant de mes études en génie, c’est la cérémonie du rite d’engagement, où j’ai reçu mon anneau de fer martelé. Ce jour-là, j’ai célébré avec mes pairs la fin d’une aventure qui n’a pas toujours été de tout repos. Les études universitaires vous aident à découvrir vos intérêts et vos passions – donc n’hésitez pas à aller à la rencontre des autres, à participer et à vous donner à fond dans ce que vous faites! »
Manuel Lucas Sampaio de Oliveira, doctorat en philosophie (Ph.D.) en génie biomédical

« La recherche, c’est comme un marathon. Il y a des hauts et des bas, des périodes de progrès fulgurant et des périodes de lenteur. Ce qui compte, c’est de continuer d’avancer, même par tout petits pas.
« Mon plus grand moment de fierté est arrivé au milieu de mon projet. J’étais dans une impasse; il nous manquait des données importantes, et je ne savais pas trop quoi faire. Il m’a fallu une grande force mentale pour garder ma motivation, rectifier le tir et explorer des solutions. En fin de compte, nous avons remis le projet sur les rails. C’est la preuve que la persévérance est aussi importante que les compétences techniques.
« J’ai compris qu’un doctorat ne se résume pas aux travaux de recherche – c’est la somme de toutes les rencontres qu’on fait. Le soutien mutuel pendant ce parcours en dents de scie est sans doute la plus grande leçon que je tire de cette expérience. »
Fatima Ezzahraa Mouaraf, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie électrique, option gestion et entrepreneuriat en ingénierie

« Mon parcours à l’Université d’Ottawa a commencé en hiver 2020, à un moment tout sauf ordinaire. Après seulement trois mois en présentiel, les cours sont passés en ligne, et le monde entier semblait plongé dans l’incertitude. Malgré ce contexte difficile, j’ai trouvé mes repères.
« Pendant cinq ans, mon nom est resté inscrit au palmarès du doyen à chaque session, reflet d’un travail acharné et d’un engagement constant. En 2023, un moment tout particulier est venu couronner ces années d’efforts : j’ai été invitée à la Cérémonie d’excellence et j’y ai reçu un prix soulignant la qualité de mon travail et de mes résultats. À celles et ceux qui commencent ce parcours, je dirais : ne sous-estimez jamais votre potentiel. L’Université d’Ottawa a été pour moi bien plus qu’un lieu d’apprentissage – c’était un espace où j’ai grandi, évolué et trouvé ma voix. »
Vekshan Ramah, Baccalauréat en sciences (B.Sc.) spécialisé en informatique, option science de données

« C’était la première session de ma dernière année et je faisais face à l’un des cours les plus difficiles de tout mon programme : la cryptographie. J’avais du mal à bien comprendre les mathématiques complexes et les algorithmes, et mon anxiété était à son comble à l’approche de l’examen final. Le matin de l’examen, je suis tombé gravement malade et je ne l’ai pas réussi.
« Pourtant, j’ai refusé d’abandonner. J’ai demandé un examen différé et j’ai consacré les semaines suivantes à étudier. Quand l’examen différé est arrivé, j’étais prêt — et cette fois, j’ai réussi. Cette expérience m’a appris une leçon précieuse : peu importe la difficulté du parcours, les obstacles peuvent être surmontés. Si vous avez été accepté à l’Université d’Ottawa, ce n’est pas un hasard — vous avez le potentiel. Parfois, un échec peut nous rappeler notre force. Continuez d’avancer. Vous êtes plus capable que vous ne le croyez. »
Bhumika Bhardwaj, maîtrise en ingénierie (M.Ing.) en gestion en ingénierie

« Malgré les périodes très difficiles, mes études universitaires ont été très stimulantes. La Journée du design a été un grand moment de fierté, une façon de boucler la boucle. Entre la recherche sur l’utilisation, la gestion d’un projet Agile et l’éthique de la conception, cette formation éclair était l’occasion de me glisser dans la peau d’une véritable ingénieure. J’ai appris à transformer des commentaires en carburant, des idées en interfaces et des obstacles en nouvelles avenues.
« Quand on commence le programme, ce n’est pas nécessaire de savoir exactement où on s’en va. Il faut seulement faire preuve d’ouverture, de curiosité. Accepter les occasions qui se présentent, même si elles nous font un peu peur. Demander de l’aide et en proposer. On renforce peu à peu notre résilience à mesure qu’on apprend – et qu’on désapprend. »
Jeremy Leigh, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie mécanique

« Les meilleurs souvenirs que je garde de mes années à l’Université, ce sont les stages et les voyages que j’ai faits dans le cadre du régime coop. J’ai découvert différents pays et leurs cultures du travail. J’ai aussi fait partie de l’équipe de ski nordique et représenté les Gee-Gees à deux championnats de Sports universitaires de l’Ontario. Les programmes intra-muros étaient essentiels à mon bien-être. C’était pour moi une récompense bien méritée après des heures de dur labeur.
« Il faut avoir le cœur bien accroché pour faire des études en génie, mais ça m’a poussé à me dépasser et à devenir une meilleure personne. Le programme m’a prouvé que j’étais capable de faire bien plus que je ne le croyais. »
Jeremy Leigh a reçu une bourse Schulich Leader en 2020.
Elam Olame Mugabo, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie électrique

« J’ai eu la chance de faire de la recherche pendant mes études de premier cycle. La plupart des étudiantes et étudiants au laboratoire étaient à la maîtrise ou au doctorat, et j’étais donc très fier d’être là parmi eux.
« Il faut bien sûr avoir des capacités, mais mon principal conseil, c’est de trouver des personnes avec qui étudier – des camarades, des pairs ou des collègues – pour se motiver les uns les autres quand on se sent dépassé par le travail. »
Samantha Lowe, baccalauréat ès sciences appliquées (B.Sc.A.) en génie mécanique biomédical

« En tant que femme, j’ai vite compris que ma plus grande difficulté venait non pas des équations ou du travail en laboratoire, mais des personnes qui doutaient de mes capacités. Mais j’en ai tiré une grande leçon : toujours croire en moi, quoi qu’en pensent les autres. J’ai acquis plus qu’un diplôme : je suis prête à démarrer ma carrière en confiance, déterminée et convaincue de pouvoir surmonter n’importe quel obstacle. Mon conseil à la prochaine génération d’étudiantes et étudiants en génie à l’Université d’Ottawa, c’est d’y croire. Soyez maîtres de votre destin et n’arrêtez jamais de repousser vos limites. »
Félicitations à la promotion de 2025
Ces diplômées et diplômés qui s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre de leur vie – qu’il s’agisse d’entamer leur carrière, de poursuivre des études supérieures ou d’explorer d’autres avenues – sont riches des leçons apprises, des souvenirs mémorables et de la résilience acquise durant leurs études à la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa.
Leurs parcours et leurs réflexions nous rappellent que tous les membres de notre population étudiante ont le pouvoir de dessiner leur avenir, mais aussi celui du génie et des technologies.