Ici, la recherche en santé compte (vraiment) !  Les professeures et professeurs de la Faculté des sciences de la santé progressent énormément dans leurs efforts de promotion et d’amélioration des soins de la santé, de la santé et du bien-être. 

Il y a 20 ans, j’entrais en fonction comme professeure adjointe à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa. Aujourd’hui, je fais le bilan de mon expérience de chercheuse. En 2005, peu de professeures et professeurs menaient des travaux de recherche et, souvent, ces personnes le faisaient dans des postes affiliés ailleurs. Je faisais moi-même partie du nombre, ayant obtenu un poste de scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, où je pouvais collaborer avec des gens qui consacraient tout leur temps à la recherche. Au fil du temps, j’ai commencé à collaborer avec la communauté de recherche de notre faculté. Puis, j’ai eu le bonheur de nous voir passer d’un seul un programme interfacultaire à quatre programmes de doctorat. Les doctorantes et doctorants contribuent pleinement à l’enrichissement de cette culture de la recherche.

L’excellence de nos programmes de recherche – qui sont dirigés par le corps professoral dans nos infrastructures universitaires de pointe, au sein de la communauté, dans les établissements de soins de santé et sur la scène internationale – est pour moi une véritable source d’inspiration. Nous montrons que la recherche en santé compte en sciences de la santé, en sciences de l’activité physique, en soins infirmiers, en nutrition et en réadaptation. C’est un privilège de faire partie de cette communauté de recherche dynamique et de voir l’impact de nos recherches sur la science, la pratique, la formation, les organisations et les politiques.

Professeure Dawn Stacey

L’année dernière, nos chercheuses et chercheurs ont obtenu plus de 11,7 millions de dollars en financement externe pour la recherche. L’impact et la qualité de nos recherches se voient aux impressionnantes données associées aux indicateurs d’excellence en recherche traditionnels et non traditionnels et aux 17 prix et distinctions reçus. Sur le plan des chaires de recherche, la Faculté en a obtenu quatre nouvelles (une annonce est toujours sous embargo) et elle est en recrutement pour trois nouvelles chaires de recherche du Canada (CRC) :

  • Josephine Etowa (École des sciences infirmières) – Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur l’amélioration de la santé des femmes noires au Canada
  • Angel Foster (École interdisciplinaire des sciences de la santé) – Chaire de recherche de l’Université sur l’avortement par médicaments
  • Michelle Lalonde (École des sciences infirmières) – Chaire de recherche de l’Université d’Ottawa et de l’Institut du Savoir Montfort sur la santé des francophones de l’Ontario

L’une des initiatives que j’ai préférées cette année a été l’animation du club de lecture, qui portait sur l’ouvrage Developing your research program de Nancy Edwards, éminente professeure émérite (2018). Des professeures et professeurs en début de carrière se sont réunis quatre fois en deux mois, dont une fois avec l’autrice, pour discuter de certains chapitres du livre et pour réfléchir à la manière de conceptualiser et de décrire leurs programmes de recherche. Ces séances de réflexion sur les programmes de recherche étaient aussi l’occasion pour ces gens d’obtenir des commentaires dans un environnement bienveillant qui favorisait le développement d’un sentiment d’appartenance à une communauté de recherche.

Le Comité de la recherche et le Bureau de la recherche ont travaillé sur plusieurs initiatives :

  • Accroître l’utilisation de la mise en contexte des travaux de recherche du corps professoral par la publication d’articles dans la Gazette de l’Université d’Ottawa, l’adoption du nouveau modèle de CV de l’Université d’Ottawa et la préparation au nouveau CV descriptif des trois organismes subventionnaires.
  • En collaboration avec l’équipe du marketing et des communications de la Faculté, travailler à mieux faire connaître la recherche en mettant à jour les profils en ligne des professeures et professeurs, en publiant des messages dans les médias sociaux, en faisant une plus grande place aux travaux de recherche sur le site Web de la Faculté et en présentant les travaux de recherche lors de visites organisées pour le Bureau des gouverneurs et la communauté donatrice de l’Université d’Ottawa.
  • Faire pression sur le Cabinet du vice-rectorat à la recherche et à l’innovation et les TI pour obtenir un système de capture électronique des données de recherche à l’Université.
  • Proposer diverses actions pour réduire l’impact environnemental de la recherche.
  • Encourager les programmes de recherche centrés sur une mission et appuyés par un engagement important venant de partenaires externes et d’utilisatrices et utilisateurs des connaissances.

Notre rapport annuel sur la recherche met en lumière les réalisations que nous avons menées à bien et les retombées que nous avons générées dans la dernière année et qui sont arrimées à nos nouvelles priorités stratégiques de recherche : innover, mobiliser et influencer. J’espère que vous y trouverez, tout comme nous, de quoi vous inspirer. Nos travaux de recherche montrent sans conteste à quel point ici, la recherche en santé compte ! 
 

Dawn Stacey, vice-doyenne à la recherche 

Financement de la recherche 2024-2025

11,7 M

Toutes les sources de financement externe

6,1 M

Financement des trois organismes

5,1 M

Financement gouvernemental et d’associations