Prix du CRCCF

Le 8 juin 2023, dans le cadre de son colloque annuel « Traces des arts vivants au Québec et au Canada francophone », organisé conjointement avec la Société québécoise d’études théâtrales (SQET), le Centre de recherche sur les francophonies canadiennes de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2023 à Vox Théâtre, représenté par deux de ses membres fondateurs.

Vox Théâtre est né de la rencontre, en 1980, de Pier Rodier et de Marie-Thé Morin et de leur passion commune : celle de faire du théâtre en Ontario français. Avec Lucie Desjardins (mieux connue à l’époque sous son nom de scène Lucie Desjars), Luc Dorion et Louis Robillard, ils figurent parmi les cinq membres-fondateurs de la compagnie théâtrale. Au cours des vingt dernières années, la compagnie a consacré la plus grande part de ses énergies au théâtre pour les jeunes publics, de la petite enfance à la préadolescence. Tant ses spectacles pour le grand public que ceux destinés aux jeunes publics ont été présentés partout au Canada et même traduits en anglais. La compagnie a été récompensée de plusieurs prix Rideau et de sélections aux Masques de l’Académie québécoise du théâtre.

Fier franco-ontarien, Pier Rodier connaît mieux que quiconque les défis que doivent relever les francophones en milieu minoritaire. L’engagement du cofondateur et directeur artistique de Vox Théâtre envers La Nouvelle Scène ne s’est jamais démenti et il est l’un des piliers du projet depuis le début. Metteur en scène, comédien, scénographe et auteur dramatique, il est engagé dans plusieurs associations professionnelles et a participé à des conférences internationales au Canada, en France et en Belgique en tant qu’expert du théâtre pour les jeunes publics. Ses talents et sa vision ont contribué en grande partie aux factures originales des spectacles de Vox depuis des décennies.

Marie-Thé Morin est autrice dramatique, romancière, scénariste, traductrice, conteuse et parolière. Elle a toujours voulu faire carrière en Ontario afin de participer à l’épanouissement de la culture francophone d’ici. Elle a partagé avec sensibilité ses talents de comédienne, chanteuse et marionnettiste en interprétant plusieurs personnages pour Vox Théâtre, le Théâtre du Nouvel-Ontario, la Bébitte poétique, le Théâtre du Trillium, le Centre national des Arts, Triangle Vital, le Théâtre de la Vieille 17 et le Théâtre de Sable. Finaliste du prix littéraire Trillium en 2022 pour son roman Errances, elle a été récompensée du prix d’excellence de Théâtre Action en 1998.

Vous pouvez consulter ici des biographies plus détaillées (PDF, 245 Ko).

Et lire l'hommage que Joel Beddows leur a rendu (PDF, 161 Ko).

Toutes nos félicitations aux deux représentants de l'organisme lauréat Vox Théâtre!

Le 22 septembre 2022, dans le cadre de son colloque annuel « Le “moment Monfort” dans la francophonie canadienne : 25 ans plus tard », organisé par Michel Bock du Département d’histoire et François Charbonneau de l’École d’études politiques, le Centre de recherche sur les francophonies canadiennes de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2022 à Linda Cardinal.

Professeure émérite à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et membre du Centre d’études en gouvernance, Linda Cardinal a été titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques de l’Université d’Ottawa de 2004 à 2019. Elle s’est distinguée par ses travaux sur les régimes linguistiques comparés, le constitutionnalisme, la citoyenneté et les minorités. Linda Cardinal est présentement vice-rectrice adjointe à la recherche et professeure à l’Université de l’Ontario français (UOF), à Toronto.

Le Prix du CRCCF reconnaît les mérites de chercheurs ou d’auteurs remarquables dont les travaux ont porté sur le Canada français dans l’une ou l’autre de ses dimensions multiples, et souligne l’admiration et la reconnaissance de leurs pairs pour leur travail ou leur implication particulière.

Toutes nos félicitations, Linda Cardinal, pour vos accomplissements tout au long de votre carrière.

Consultez la biographie de Linda Cardinal.

Afin de connaître l’importance de la contribution à la recherche et à la communauté de Linda Cardinal, veuillez lire l’hommage que lui a rendu Geneviève Tellier de l’École d’études politiques.

Le 7 avril 2022, dans le cadre du colloque étudiant « Le catholicisme au Canada français ou ce qu’il en reste : traces, effacements, héritage », le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa a remis, au cours de son banquet annuel, le Prix du CRCCF 2021 à Simon Laflamme.

Simon Laflamme a fait des études de philosophie (B.A. et M.A.) et de sociologie (M.A.) à l’Université d’Ottawa, puis a obtenu un doctorat en sociologie de l’Université Paris VII. Il est professeur titulaire au département de sociologie de l’Université Laurentienne, à Sudbury, et directeur de l’École des arts libéraux. Ses recherches portent tant sur les aspects théoriques de la sociologie des relations que sur diverses thématiques relatives aux minorités linguistiques au Canada. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’articles dans des revues scientifiques dont la Revue du Nouvel-Ontario, Minorités linguistiques et société, Québec Studies, Francophonies d’Amérique, de nombreux chapitres de livres, rapports de recherche et autres actes de colloques. Il a aussi publié une dizaine de livres, parmi lesquels quatre portent sur la francophonie canadienne en contexte minoritaire : Pour des modèles de vitalité : le dynamise culturel de la francophonie canadienne en milieu minoritaire (avec Julie Boissonneault, Lianne Pelletier et Roger Gervais, CFORP, 2018), Homogénéité et distinction (avec Ali Reguigui, Prise de parole, 2003), Deux groupes linguistiques : une communication de masse (avec Ali Reguigui, L’Harmattan/Institut franco-ontarien, 1997) et L’ambition démesurée : enquête sur les aspirations et les représentations des étudiants et des étudiantes francophones du Nord-Est de l’Ontario (avec Donald Dennie et la collaboration d’Yvon Gauthier, Prise de Parole/Institut franco-ontarien, 1990).

Afin de connaître l’importance de la contribution à la recherche et à la communauté de Simon Laflamme, veuillez lire l’hommage que lui a rendu Lucie Hotte, directrice du CRCCF.

Le 25 mars 2021, dans le cadre de son colloque annuel « Apprendre et enseigner en contexte linguistique minoritaire », organisé conjointement avec Nathalie Bélanger de la Faculté d’éducation, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2020 à Normand Labrie.

Professeur de sociolinguistique à l’Université de Toronto, Normand Labrie s’est distingué par ses travaux sur le pluralisme linguistique, qu’il a étudié sous plusieurs angles, allant des pratiques langagières aux politiques linguistiques, en passant par la construction identitaire et l’accès à l’éducation des personnes de communautés francophones en situation minoritaire. Le professeur Labrie est présentement vice-doyen aux programmes académiques de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (OISE) à l’Université de Toronto.

Le Prix du CRCCF reconnaît les mérites de chercheurs ou d’auteurs remarquables dont les travaux ont porté sur le Canada français dans l’une ou l’autre de ses dimensions multiples, et souligne l’admiration et la reconnaissance de leurs pairs pour leur travail ou leur implication particulière.

Toutes nos félicitations, Normand Labrie, pour vos accomplissements tout au long de votre carrière.

Consultez la biographie de Normand Labrie.

Afin de connaître l’importance de la contribution à la recherche et à la communauté de Normand Labrie, veuillez lire l’hommage que lui a rendu Nathalie Bélanger de la Faculté d’éducation.

Écoutez cette conférence intitulée « Tout ce que  je n’ai jamais réalisé, ou de l’importance d’étudier l’existence des trous noirs pour bien comprendre l’univers » sur ces différentes plateformes  : Spotify, Apple Podcasts, BaladoQuébec ou Google Podcasts.

Le 15 novembre 2019, dans le cadre du colloque étudiant Littéraires, intellectuelles et militantes : engagements des femmes dans l'institutionnalisation de la francophonie canadienne , le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2019 à Anne Gilbert.

Afin de connaître l’importance de la contribution à la recherche et à la communauté d’Anne Gilbert, veuillez lire l’hommage que lui a rendu Lucie Hotte, directrice du CRCCF.

2017 et 2018 (Non remis)

Le 9 mars 2017, dans le cadre du colloque étudiant 2017, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2017 à Léon Thériault, professeur retraité de l’Université de Moncton et historien engagé.

Afin de connaître l’importance de l’œuvre de cet historien et militant acadien, lire l’hommage que lui a rendu Philippe Volpé, doctorant au Département d’histoire de l’Université d’Ottawa et membre du Bureau de direction du CRCCF.

Le 19 mars 2015, dans le cadre du colloque Les Pays d’en haut, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2015 à Raymond Mougeon.

Afin de connaître l’importance de l’apport de ce pionnier dans le domaine des recherches sur le français en situation minoritaire, lire l’allocution prononcée par Juana Muñoz-Liceras, vice-doyenne à la recherche de la Faculté des arts, et l’hommage que lui a rendu France Martineau, directrice du projet GTRC Le français à la mesure d’un continent : un patrimoine en partage.

• L’hommage de France Martineau
• L’allocution de la vice-doyenne à la recherche

Cérémonie de remise du Prix du CRCCF 2014, dans le cadre du colloque La francophonie au travail, 10 avril 2014. Dans l’ordre habituel: Anne Gilbert, Monica Heller et Antoni Lewkowicz, doyen de la Faculté des arts (photo: Daniel Dostie).

Le 10 avril, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa a remis le Prix du CRCCF 2014 à Monica Heller.

Ce prix, décerné annuellement, reconnaît les mérites d'un chercheur ou d'un auteur remarquable dont les travaux ont porté sur le Canada français dans l'une ou l'autre de ses dimensions multiples et souligne la reconnaissance de ses pairs pour son travail ou son engagement particulier.

Monica Heller est professeure titulaire à l'Institut d'études pédagogiques de l'Ontario à l'Université de Toronto. Elle est aussi présidente de l'American Anthropological Association (2013-2015) et membre de la Société royale du Canada. Ses recherches et son enseignement portent sur les liens entre les idéologies et les pratiques langagières en milieu plurilingue, et leur incidence sur la construction des différences et des inégalités sociales. Elle se spécialise dans le domaine de la sociolinguistique ethnographique et sur le Canada français. Elle est l'auteure de plusieurs publications, dont Paths to Postnationalism: A Critical Ethnography of Language and Identity (Oxford University Press, 2011) et Language in Late Capitalism: Pride and Profit (codirigé avec Alexandre Duchêne; Routledge, 2011). Elle a aussi publié dans plusieurs revues, dont Recherches sociographiques, Anthropologie et société, Langage et société, Sociologie et sociétés, Language in Society, Language Policy et Journal of Sociolinguistics.

C'est en présence du doyen de la Faculté des arts, Antoni Lewkowicz, que la cérémonie a eu lieu le jeudi 10 avril 2014, à 19 h, au pavillon Desmarais, dans le cadre du colloque La francophonie au travail. Mireille McLaughlin, coorganisatrice du colloque et professeure au Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université d'Ottawa, a rendu un vibrant hommage à madame Heller.

Monsieur Thériault est, depuis 2008, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Mondialisation, Citoyenneté et Démocratie à l’Université du Québec à Montréal et professeur de sociologie à la même université. Il a été professeur de sociologie (1978-2008), directeur du Département de sociologie (1987-1990), doyen associé à la recherche (1992-1998) et doyen intérimaire (1996-1997) à l’Université d’Ottawa. Il a été le directeur fondateur du Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM) (2000-2007) et titulaire de la Chaire de recherche Identité et francophonie (2004-2008). Joseph Yvon Thériault est membre de la Société royale du Canada depuis 2004.

Anne Gilbert, directrice du CRCCF, et Rolande Faucher, lauréate du Prix du CRCCF 2012, lors de la cérémonie de remise du prix, le 8 mars 2012, à La Nouvelle Scène. (Photo : Pierre Bertrand.)

Anne Gilbert, directrice du CRCCF, a présenté les nombreuses contributions de madame Faucher en tant que chercheure, auteure et chef de file de la communauté franco-ontarienne (lire la présentation, format PDF 257KO). Pour sa part, l’honorable Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones et ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels, a souligné son « apport dynamique à l’épanouissement de la francophonie ontarienne » (lire l’allocution, format PDF, 174KO).

Environ quatre-vingts personnes provenant des milieux universitaire, communautaire, politique et médiatique ont assisté à la cérémonie, dont Antoni Lewkowicz, doyen de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa, Denis Vaillancourt, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Mauril Bélanger, député d’Ottawa-Vanier, François Boileau, commissaire aux Services en français de l’Ontario, Pierre Bergeron et Pierre Allard du journal Le Droit.

Le 30 mars dernier, le Centre a remis le Prix du CRCCF 2011 à Gratien Allaire, directeur de l'Institut franco-ontarien (2003-2010) et professeur d'histoire et de la francophonie canadienne à l'Université Laurentienne. Yves Frenette, historien et directeur de l'Institut d'études canadiennes, a présenté le lauréat et ses nombreuses réalisations (lire la présentation de monsieur Yves Frenette).

Le lauréat, Gratien Allaire, entouré d'Anne Gilbert, de Christine Dallaire, de Robert Yergeau, d'Yves Frenette et François Houle (Photo : Pierre Bertrand, Université d'Ottawa).

Une soixantaine d'invités ont assisté à la cérémonie, dont François Houle, vice-recteur aux études; Ruby Heap, vice-rectrice associée à la recherche; et, de la Faculté des arts, Lori Burns, vice-doyenne aux études supérieures; Denis Bachand, vice-doyen à la gouvernance et secrétaire; Lucie Hotte, vice-doyenne à la recherche; et Geneviève Mareschal, vice-doyenne aux études de premier cycle. Signalons également la présence de Jeff Keshen, directeur du Département d'histoire.

Michel Marc Bouchard a écrit plus de 25 pièces, toutes créées à la scène. Traduites en plusieurs langues et jouées régulièrement à travers le monde particulièrement en France, en Italie et au Japon, ses œuvres les plus connues sont Les Feluettes,Les Muses orphelines, L’Histoire de l'oie, Les Grandes Chaleurs, Le Voyage du Couronnement, Le Chemin des passes-dangereuses, Sous le regard des mouches, Les Manuscrits du déluge, Le Peintre des madonnes, Des Yeux de verre et Tom à la ferme.  Il a dirigé de nombreuses expositions thématiques pour différents musées nationaux dont Ludovica, Histoires de Québec pour le Musée de l'Amérique française de Québec, l’exposition inaugurale de la Grande bibliothèque de Montréal et l’exposition permanente du Musée Louis Hémon de Péribonka. En 2007, il a reçu le Prix de Banque Laurentienne pour sa pièce Des Yeux de verre et en 2010. En 2005, il a été reçu Officier de l’Ordre du Canada.

Le Prix du CRCCF 2009 a été remis à Jean Lafontant pour l'excellence de son apport à la connaissance et à la promotion des études sur la francophonie canadienne, notamment celle des provinces des Prairies. Le Prix du CRCCF est destiné à reconnaître les mérites de chercheurs ou d'auteurs remarquables dont les travaux ont porté sur le Canada français dans l'une ou l'autre de ses dimensions multiples, et à souligner l'admiration et la reconnaissance de leurs pairs pour leur travail et leur engagement. Le prix a été remis lors du banquet qui a suivi le colloque Lettres de la francophonie nord-américaine, le 6 novembre 2009.

Le Prix du CRCCF 2008 a été remis conjointement à Dean Louder et Éric Waddell pour l'excellence de leur apport à la connaissance et à la promotion des études sur la francophonie nord-américaine. Le Prix du CRCCF est destiné à reconnaître les mérites de chercheurs ou d'auteurs remarquables dont les travaux ont porté sur le Canada français dans l'une ou l'autre de ses dimensions multiples, et à souligner l'admiration et la reconnaissance de leurs pairs pour leur travail et leur engagement. Le prix leur a été remis lors du banquet soulignant le 50^e anniversaire du CRCCF, le 2 octobre 2008. Dean Louder a enseigné la géographie à l'Université Laval de 1971 à 2003 ; Éric Waddell est professeur associé au Département de géographie de l'Université Laval.

Pièce jointe : Allocution de Anne Gilbert (PDF, 196KO)

Le prix a été remis le 19 octobre 2007 à M. Réjean Robidoux, professeur émérite de l'Université d'Ottawa. M. Robidoux a joué un rôle de pionnier dans l'étude de la littérature canadienne-française. Le prix reconnaît les mérites de chercheurs et d'auteurs remarquables dont les travaux ont porté sur le Canada français.

Lors du colloque 2006 Christine Dallaire, professeure à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa, a reçu le Prix du CRCCF 2006 pour son importante contribution, à titre de directrice scientifique, au projet de création d’un site Web de plus de 12 000 pages donnant accès à des documents d’archives sur l’histoire franco-ontarienne, « La présence française en Ontario : 1610, passeport pour 2010 ». Les projets de recherche de Christine Dallaire abordent entre autres, le rôle du sport dans la construction discursive des identités minoritaires – notamment des identités francophones et canadiennes chez les jeunes –, la santé chez les communautés francophones et les femmes ainsi que la construction discursive des liens entre l’activité physique et les risques pour la santé.

La carrière de M. Frenette témoigne d’un parcours original et fécond, depuis l’obtention de diplômes universitaires diversifiés (arts, enseignement secondaire, théologie, lettres françaises et doctorat en éducation) jusqu’à ses emplois dans diverses municipalités et écoles franco-ontariennes (anglaises et françaises, publiques et privées) et finalement à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario. Auteur ou co-auteur de sept ouvrages, de dix manuels scolaires, d’une quarantaine de chapitres de livres et d’articles, de vingt-huit rapports et de plus de quarante communications, sans compter ses nombreuses entrevues à la radio et à la télévision, M. Frenette s’est employé entre autres à accroître et à faciliter l’accès des Franco-Ontariens aux études à tous les niveaux, à renforcer le contrôle des communautés francophones sur leurs écoles, à développer des instruments pédagogiques, à cerner le rôle de l’État en éducation.

Gaétan Gervais, né en 1944 à Sudbury, est un historien chevronné dont la contribution à l’historiographie canadienne-française et franco-ontarienne est remarquable. Après avoir obtenu un baccalauréat de l’Université Laurentienne en 1965, il a complété ses études de maîtrise (1968) et de doctorat (1979) à l’Université d’Ottawa. Professeur à l’Université Laurentienne de Sudbury depuis 1972, il est l’auteur de plusieurs dizaines d’articles, de chapitres et d’ouvrages qui analysent de nombreux aspects de l’histoire de l’Ontario français dont Les jumelles Dionne et l’Ontario français (2000) et Des membre-fondateur de l’Institut franco-ontarien, Gaétan Gervais a participé à la fondation de la Société Charlevoix, une amicale qui regroupe, depuis 1997, quelques-uns des principaux spécialistes de l’Ontario français. Il est également codirecteur du Dictionnaire des écrits de l’Ontario français, projet ambitieux qui vise à recenser l’ensemble des textes relatifs à l’Ontario français depuis quatre siècles. De 1991 à 1994, il a été président du Conseil de l’éducation franco-ontarienne au ministère des Collèges et Universités de l’Ontario. Il est aussi l’un des concepteurs du drapeau franco-ontarien, hissé pour la première fois à Sudbury en 1975. À titre de membre de plusieurs conseils d’administration d’organismes franco-ontariens, dont l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) et le Théâtre du Nouvel-Ontario, Gaétan Gervais fait preuve depuis plusieurs années d’un engagement exceptionnel envers la communauté franco-ontarienne. En 1994, l’ACFO lui décernait l’Ordre du mérite franco-ontarien.

Herménégilde Chiasson, né en 1946 à Saint-Simon en Acadie, est un artiste multidisciplinaire qui est considéré comme l’un des plus grands poètes du Canada français et l’un des trois fondateurs de la poésie acadienne moderne. Son recueil Conversations (Éditions d’Acadie, 1999) a obtenu le prix du Gouverneur général et deux de ses autres recueils, Climats (1996) et Vous (1991) ont été sélectionnés pour ce prix. Il a aussi obtenu le prix France-Acadie pour Vous. Ayant obtenu une formation en lettres et surtout en arts visuels (Université de Moncton, Mount Allison University, École nationale supérieure des arts décoratifs, State University of New York, Université de Paris I - Sorbonne), il est un véritable créateur aux multiples réalisations. Peintre, graveur, graphiste, il a participé à plus d’une centaine d’expositions de ses oeuvres. Il a produit une vingtaine de pièces de théâtre et sa production cinématographique est importante. De nombreux prix et récompenses ont jalonné sa carrière : il a été reçu notamment Chevalier de l’Ordre français des arts et des lettres (1990) et il est récipiendaire de l’Ordre des francophones d’Amérique (1993) du gouvernement du Québec. À l’automne 2002, Herménégilde Chiasson était écrivain en résidence au Département des lettres françaises de l’Université d’Ottawa.

Professeur à l’Université de Guelph et chercheur éminent dans le domaine des lettres franco-ontariennes. François Paré est, entre autres, l’auteur de l’essai Les littératures de l’exiguïté (Prix du Gouverneur général du Conseil des Arts du Canada, 1993), dont les traductions anglaise et italienne paraitront en 2002-2003.

2001 (Non remis)

Robert Dickson a étudié à l’Université de Toronto et à l’Université Laval et a enseigné à Paris avant de s’installer à Sudbury. Très tôt, il s’associe aux jeunes organismes artistiques francophones de Sudbury, notamment aux Éditions Prise de parole, où il joue toujours un rôle actif. Il a publié six recueils de poésie dont Humains paysages en temps de paix relative, Prix littéraire du Gouverneur général en 2002.Il a établi la traduction française de Frog Moon de la romancière Lola Lemire Tostevin (Kaki, 1997) et de Kiss of the Fur Queende Tomson Highway, (Champion et Ooneemeetoo, 2004).
Ses traductions anglaises de trois pièces du dramaturge Jean Marc Dalpé ont tenu l’affiche à Toronto, Ottawa, Montréal, Vancouver et au Festival Stratford en Ontario.Dickson a participé à de nombreux Salons du livre et à des Festivals littéraires au Canada (Montréal, Ottawa, Moncton, Winnipeg, Trois Rivières…) et à l’étranger (France, Belgique, Irlande, Croatie). Les Éditions Prise de parole ont lancé Libertés provisoires (poèmes) en mars 2005; l’artiste française Sofi Hémon a réalisé en 2006 un livre d’artiste à partir de son poème, Oser l’osier.