Depuis sa fondation en 1958, le CRCCF participe à l’essor de la francophonie nord-américaine en recueillant ses traces documentaires et en étudiant l’histoire, les cultures et les sociétés qui l’ont tissée.

Bourse de maîtrise et bourse doctorale de recherche sur les francophonies ontarienne, québécoise, canadienne et nord-américaine

Concours 2023-2024

Le CRCCF est fier d'annoncer les récipiendaires du concours 2023-2024 de son programme de bourses de recherche sur les francophonies ontarienne, québécoise, canadienne et nord-américaine. Le comité a souligné la rigueur et l’originalité des dossiers retenus.

Le CRCCF remercie les membres du jury composé cette année de Louise Frappier, professeure agrégée, Département de théâtre, Marie-Claude Thifault, professeure titulaire, École des sciences infirmières, et Damien-Claude Bélanger, directeur et professeur agrégé, Département d’histoire.

Le Centre de recherche sur les francophonies canadiennes est par ailleurs reconnaissants envers les donateurs sans qui ces bourses n’auraient pu être offertes : Michel Gaulin, un fidèle ami du CRCCF (bourse de maîtrise) et Pierre Paul Karch et Mariel O’Neill-Karch. (bourse de doctorat). M. Karch est un diplômé de l’Université d’Ottawa.

Bourses de recherche
  • Marie-Pierre Héroux, étudiante à la maîtrise, Département d’histoire, pour sa recherche intitulée « Penser sa propre université : les mouvements jeunesse et la question universitaire en Ontario français, 1970-1995 » s’intéresse à la mobilisation et aux formes d’engagement de la jeunesse franco-ontarienne d’Ottawa et Sudbury dans le débat sur la création d’universités francophones en Ontario. Elle a recu une bourse de 2 500 $.
  • Aida Bahramian, étudiante au doctorat, École des sciences de l’activité physique, pour son projet multidisciplinaire intitulé « L’appréciation et les impacts des services de prévention en santé périnatale selon les dimensions linguistiques et socioéconomiques » vise à dresser un portrait du contexte nutritionnel et des barrières à la saine alimentation des femmes enceintes francophones de différentes classes économiques vivant en situation minoritaire à Ottawa et dans l’est de l’Ontario. Elle a recu une bourse de 5 000 $.
  • Mathilde Cames, étudiante à la maîtrise, Institut des langues officielles et du bilinguisme, pour le projet « Expériences individuelles et collectives du bilinguisme et influence des représentations institutionnelles chez les étudiants bilingues à l’Université d’Ottawa ». Elle a reçu une bourse de 1 500 $.
  • Benoit Longval, étudiant au doctorat, Département d’histoire, pour le projet « Le Canada anglais se raconte le Canada français : débats historiographiques, enjeux épistémologiques et mutations référentielles (1945-1995) ». Il a reçu une bourse de 3 000 $.
  • Isabelle Jeaurond, étudiante à la maîtrise, Département de théâtre, pour le projet « Représentations de la guerre et de l’effort de guerre dans les Fridolinades de Gratien Gélinas et le Canadian Army Show de l’Armée canadienne ». Elle a reçu une bourse de2 000 $.
  • Geneviève McCready, étudiante au doctorat, Sciences infirmières, pour le projet intitulé « Contribution des infirmières francophones canadiennes œuvrant en dehors des hôpitaux à l’amélioration des conditions de vie des personnes et des communautés (1928-1976) ». Elle a reçu une bourse de 3 000 $.
  • Luc Léger, étudiant au doctorat, Département de sociologie, pour le projet « Le bilinguisme comme critère d’embauche dans le secteur privé : représentations et attitudes linguistiques des travailleurs du Nouveau-Brunswick ». Il a reçu une bourse de 4 500 $.
  • Julien Paquette, étudiant à la maîtrise, Département de communication, pour le projet « L’avenir de l’information à CBC/Radio-Canada ». Il a reçu une bourse de 3 000 $.
  • Ariane Brun del Re, étudiante au doctorat, Département de français, pour le projet « Miser sur la double bonne distance : s’inscrire dans la littérature franco-canadienne postidentitaire ». Cette thèse postule que les œuvres littéraires franco-canadiennes qui ont été consacrées depuis les années 1990 sont parvenues à trouver la « double bonne distance » entre les voies particulariste et universaliste tout en parvenant à s’adresser à deux types de lecteurs, l’un endogène et l’autre exogène. Le corpus sera analysé au moyen des théories sémiotiques, de la lecture et de la « minority writing ». Elle a reçu une bourse de 4 500 $. 
  • Danielle Migeon, étudiante à la maîtrise, Département de géographie, pour le projet « Des racines et des ailes : mobilité et appartenance dans les communautés francophones en milieu minoritaire », afin d’étudier la mobilité et ses effets sur l’attachement aux lieux, le sentiment d’appartenance et l’identité collective dans les communautés francophones en situation minoritaire au Canada. L’étude sera réalisée grâce aux données de l’Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle effectuée par Statistiques Canada en 2006. Elle a reçu une bourse de 3 000 $.
  • Isabelle Kirouac-Massicotte, étudiante au doctorat, au Département de français de l’Université d’Ottawa, pour le projet intitulé « Il était une fois, les mines : questions d’identité et d’espace dans les littératures de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Ontario français ». Sa thèse portera sur les problématiques de l’identité et de la représentation de l’espace, plus particulièrement le paradigme minier, dans les corpus de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Ontario français. Elle recevra une bourse de 4 500 $.
  • Simon-Pierre Chaplain-Corriveau, étudiant à la maîtrise, au Département d’histoire de l’Université d’Ottawa, pour le projet « Quand l’Ontario français était disputé par ses chefs : l’émergence de la Fédération des Sociétés Saint-Jean- Baptiste de l’Ontario (FSSJBO) au coeur des divisions structurelles de l’Ontario français à la moitié du XXe siècle ». Il a l’ambition d’examiner les débats politiques auxquels a participé la FSSJBO à travers son dialogue tenu aux échelles provinciale et nationale. Il recevra une bourse de 3 000 $.

Fonds d’émergence de projets de recherche sur le Canada français.

Ce Fonds était attribué annuellement pour élaborer des projets de recherche sur le Canada français.

  • Sylvie A. Lamoureux. « “Et après ?” L’affirmation linguistique et culturelle de jeunes leaders franco-ontariens après l’école secondaire (1976-2008) ».Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d’Ottawa.
  • Julie Léger. « Une minorité s’exprime : la commémoration et la mémoire de la Grande Guerre en Ontario français, 1920-2000 ».Département d’histoire, Université d’Ottawa.
  • Takuya Tazawa. « L’Ontario français et le bilinguisme en Ontario : les efforts des associations franco-ontariennes pour la reconnaissance de la langue française, 1963-1986 ».Département d’histoire, Université d’Ottawa.
  • Serge Dupuis, « Les Canadiens français de Palm Beach depuis 1960 ».Département d’histoire de l’Université d’Ottawa.
  • Geneviève Richer, « Entre nationalisme canadien-français et le bonne-ententisme : la contribution de Napoléon-Antoine Belcourt à la construction identitaire de l’Ontario français, du Canada français et du Canada, 1896-1932». Département d’histoire de l’Université d’Ottawa.
  • Stéphanie St-Pierre, « Terres de nos aïeux : les représentations du territoire historique dans les historiographies canadiennes-françaises, 1845-1985».Département d’histoire de l’Université de Montréal.
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