Les canadien(ne)s ont conscience des objectifs net-zéro du Canada et conviennent que l'environnement devrait être une priorité, mais sont préoccupé(e)s par les prix de l'énergie

Nouveau sondage d'opinion publique réalisé par Énergie positive et Nanos Research a évalué les points de vue des canadien(ne)s sur la politique et les performances climatiques du pays, ainsi que leurs préoccupations concernant les prix de l'énergie.

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Le sondage

La recherche a interrogé les canadien(ne)s sur leur compréhension des objectifs du Canada en matière d'émissions net-zéro, et a évalué les opinions sur la politique et les priorités climatiques en comparaison avec d'autres économies majeurs. Les canadien(ne)s ont également été interrogés sur ce qui affecte et ce qui contribue principalement leur confiance dans la capacité du pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce sondage a également évalué l'ambition climatique des Canadiens, leurs points de vue sur la priorité accordée à l'environnement ou à la croissance économique et leurs préoccupations concernant les prix de l'énergie.

Résultas clés

  1. Connaissance de l'objectif net-zéro : Environ sept Canadiens sur dix (72 %) sont conscients de l'objectif net-zéro du Canada, ce qui représente une légère diminution par rapport à la dernière vague de mai 2022 (76 %). Il convient de noter que seulement deux résidents du Québec sur cinq (42 %) ont entendu parler des cibles nettes zéro du Canada, comparativement à plus de huit personnes sur dix dans les Prairies (85 %).
  2. Atteindre les objectifs climatiques en comparaison avec d'autres économies : Conformément à la vague précédente, les Canadiens sont environ trois fois plus susceptibles de dire que le Canada devrait viser à être en avance (42 %) plutôt qu'en retard (14 %) sur les autres grandes économies lorsqu'il s'agit d'atteindre les objectifs en matière de changement climatique. Environ la moitié des Québécois (51 %) pensent que le Canada devrait viser à devancer les autres grandes économies lorsqu'il s'agit d'atteindre les objectifs climatiques, comparativement à plus d'une personne sur quatre dans les Prairies (28 %).
  3. Moteurs/détracteurs de la confiance dans la réduction des émissions : Les Canadiens mentionnent le plus souvent l'inaction du gouvernement, les promesses creuses et le manque d'application de la loi ( huit pour cent ; comparativement à 12 % en juillet 2021) ou l'investissement continu dans le pétrole, les pipelines, les combustibles fossiles et les sables bitumineux et la dépendance à ces derniers ( sept pour cent ; comparativement à cinq pour cent en juillet 2021). D'autre part, lorsqu'on leur demande ce qui contribue le plus à leur confiance, comme lors de la vague précédente, la plupart des Canadiens répondent qu'il n'y a rien ou qu'ils n'ont pas confiance (25 % ; contre 23 % en juillet 2021).
  4. Opinions sur le délai pour s'attaquer au changement climatique : Une majorité de Canadiens (53 %) pensent que c'est le meilleur moment (note de sept à dix sur dix) pour que le Canada soit ambitieux dans sa lutte contre le changement climatique, tandis que plus d'une personne sur quatre (28 %) pense que c'est le pire moment (note de zéro à trois sur dix). Ceux qui pensent que c'est le meilleur moment (note de sept à dix sur dix) disent le plus souvent que nous devons agir maintenant - le changement climatique ne peut pas attendre (49%) ; tandis que ceux qui pensent que c'est le pire moment (note de 0 à 3 sur dix) disent le plus souvent que c'est parce qu'il y a d'autres priorités, que l'accent devrait être mis sur la santé, les vaccins, les besoins de base (22% ; une augmentation par rapport à 15% en mai 2023), suivi par la situation financière actuelle, l'inflation et la récession à venir (21%, une augmentation par rapport à 17% en mai 2023).
  5. Priorité à l'environnement ou de la croissance économique : Conformément aux vagues récentes, les Canadiens sont plus susceptibles de dire que la protection de l'environnement devrait être prioritaire, même si elle entraîne un ralentissement de la croissance économique et une certaine perte d'emplois (55% ; bien que cela reste inférieur au plus récent sommet de 61% en septembre 2019), plutôt que la croissance et la création d'emplois soient la principale priorité, même si l'environnement souffre dans une certaine mesure (34% ; par rapport à 37% en février 2022 ). Les électeurs du Parti libéral (69%) sont beaucoup plus susceptibles d'être d'accord avec le fait que la protection de l'environnement devrait être une priorité que les électeurs du Parti conservateur (28%).
  6. Préoccupation concernant les prix de l'énergie au cours des six prochains mois : Environ deux Canadiens sur trois (62 %) sont préoccupés (note de 7 à 10 sur 10) par les prix de l'énergie qu'ils paieront pour des choses comme le chauffage et le transport au cours des six prochains mois, ce qui représente une légère baisse par rapport à la vague précédente (66 % en mai 2023). Près d'une personne sur trois évalue son niveau d'inquiétude à 10 sur 10 (31 %, 32 % en mai 2023).