Voici Alyson B!

Publié le vendredi 21 janvier 2022

Personne tenant un petit globe dans sa main

 

Apprivoiser l’hiver – L’histoire d’Alyson Bervas

Imaginez-vous vivre dans une région où les températures ne descendent jamais sous les dix degrés Celsius… Pas de frissons dus au climat froid, pas de vêtements encombrants. Le paradis, quoi, du moins pour certaines et certains d’entre nous! Si le Canada est connu pour ses variations de température extrêmes, Alyson Bervas, elle, vient d’un pays où l’hiver n’existe pas.

Née sur une île du Pacifique, Alyson avait l’habitude de s’adonner à mille activités en toutes saisons, enchaînant les parties de pêche, les randonnées et les activités sur la plage, et terminant généralement ses journées par une bonne baignade avec ses camarades de classe.

Qu’est-ce qui l’a donc poussée à poursuivre ses études postsecondaires à l’autre bout du monde? Pourquoi quitter le paradis pour l’Université d’Ottawa? Eh bien, il semble que vivre au même endroit pendant un certain temps (même au paradis!) peut devenir ennuyeux. Alyson sentait que le moment était venu pour elle de sortir de sa zone de confort pour explorer de nouveaux horizons. Or, voyager dans une région nouvelle et entièrement différente lui paraissait tout indiqué. De plus, s’inscrire en criminologie à l’Université d’Ottawa lui permettait de parfaire son anglais tout en réalisant ses objectifs scolaires.

Alyson trouve que le soutien offert par l’Université aide les étudiantes et étudiants étrangers comme elle à se sentir davantage « chez eux ». Mais ça ne signifie pas pour autant qu’il est toujours facile de s’adapter à une nouvelle culture. Alyson évoque toutes les étapes qu’il lui a fallu traverser pour se sentir chez elle au Canada : se familiariser avec la nourriture, la langue et le système d’éducation, s’habituer à vivre loin de sa famille, etc.« Je n’avais rien pour passer l’hiver, et j’ai dû apprendre à marcher dans la neige, à m’habiller correctement pour ne pas avoir froid. Ce qui semble naturel pour les Canadiens ne l’était pas pour moi, j’ai dû apprendre à vivre au Canada. C’était très compliqué au début, mais avec du soutien et du temps, j’ai pu apprendre et réussir à m’adapter (même si l’hiver est toujours compliqué) », explique-t-elle.

Si elle s’est finalement acclimatée, Alyson reste toutefois surprise par les écureuils et les ratons laveurs qui se promènent avec tant de désinvolture en pleine ville. Elle souhaite maintenant que son histoire inspire d’autres personnes à s’aventurer sur de nouveaux chemins : « Le meilleur conseil que je puisse donner aux nouveaux étudiants étrangers est de foncer. C’est vrai que ça fait peur et que ça peut être impressionnant (l’Université est très grande et je me perdais tout le temps) mais on est toujours bien entourés et soutenus. Je pense aussi qu’il ne faut pas s’isoler et c’est effectivement difficile d’être loin de sa famille et de ses amis, mais il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, car ce n’est pas un signe de faiblesse ou de honte. »

Voyager, c’est s’engager avec audace sur la voie de l’inconnu, mais aussi de l’apprentissage. En sortant de notre zone de confort, on s’expose aux erreurs, mais on en tire des leçons dont les autres peuvent aussi profiter, grâce à la force de notre témoignage.

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