Gary Dokis et Mona-Lisa Verhelst-Dokis
Gary Dokis et Mona-Lisa Verhelst-Dokis
Gary Dokis (MBA 1999) et feu sa chère épouse, Mona-Lisa Verhelst-Dokis, croyaient dur comme fer en l’importance de redonner de façon concrète et durable aux communautés autochtones. Cette valeur commune les a conduits à planifier un don substantiel en héritage à l’Université d’Ottawa.

Le puissant lien qui unissait Gary et Mona-Lisa depuis 39 ans, tout comme leur profond attachement à leur famille, à leurs proches et à leur communauté autochtone, ont fortement joué dans leur décision de prévoir un legs.

Tous deux ont constaté qu’il existait moins de bourses pour les étudiantes et étudiants de cycle supérieur en fin de parcours que pour celles et ceux qui entament un programme au premier cycle. L’éducation autochtone étant aussi très chère à leurs yeux, le couple a élu de créer un fonds en conséquence. Au terme de multiples rencontres avec l’équipe des dons planifiés, il a choisi de mettre sa bourse sur pied à l’Université d’Ottawa.

C’est ainsi que la bourse Migize – Kikinoomaagan Minaajidwin, qui s’adresse aux membres des Premières Nations Anishinabek et des communautés algonquines étudiant aux cycles supérieurs ou au programme de MD, a vu le jour. « Nous voulions que cette bourse réduise le fardeau financier des récipiendaires et les aide à se concentrer sur leurs études pour franchir le fil d’arrivée, » explique Gary.

Le nom de la bourse n’est pas anodin : le couple a mis du temps à le définir, en consultation notamment avec des Aînées et Aînés qui ont aidé à son interprétation. On peut le traduire par « bourse de l’aigle reconnaissant les activités universitaires de quelqu’un », explique Gary. « En langue ojibwée, migize signifie “aigle” », le symbole du clan Migize Dodem, auquel il appartient.

Originaire de la Première Nation de Dokis près du Lac Nipissing et de Sudbury, Gary a beaucoup travaillé avec des organismes et communautés autochtones en plus de siéger de manière bénévole à plusieurs conseils d’administration. Il est actuellement directeur administratif de la Nation Nishnawbe Aski, à Thunder Bay. Mona-Lisa, elle, s’est dévouée à l’enseignement pendant 27 ans. À défaut d’avoir travaillé directement au contact des communautés autochtones, elle accordait la plus haute importance à l’éducation, souligne celui qui a partagé sa vie avec elle. C’est la pédagogue en elle qui a poussé l’idée de créer cette bourse; tout au long de sa carrière, elle avait vu à soutenir tant la culture que les enseignements autochtones.  

Mona-Lisa s’est éteinte en 2024, avant qu’elle puisse rencontrer la première personne à bénéficier de la bourse. Hommage à long terme aux valeurs du couple, Migize – Kikinoomaagan Minaajidwin symbolise aujourd’hui son profond attachement aux communautés, aux cultures et à l’éducation autochtones.

De nombreuses personnes diplômées de l’Université d’Ottawa ont prévu un legs à leur alma mater et à sa communauté étudiante dans leur planification successorale. Il est très important de nous en informer afin que notre équipe responsable des dons planifiés puisse affecter votre futur don selon vos volontés. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, écrivez-nous à [email protected]