Chantal Tie est une avocate plaidante et une éducatrice, qui se consacre à la justice sociale et à la défense des droits de l'homme. Elle a écrit sa thèse de LLM sur la discrimination dans l'immigration canadienne, et le même intérêt pour les droits des immigrants, des femmes et des groupes marginalisés motive son travail de plaidoyer et de contentieux. Elle a représenté des individus et des organisations dans des litiges fondés sur les droits à tous les niveaux de juridiction, y compris sept comparutions devant la Cour suprême du Canada, représentant entre autres Amnesty International, le Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes (FAEJ), la Société Elizabeth Frye, le Conseil canadien pour les réfugiés (CCR) et des plaideurs individuels.
Elle a été la directrice générale fondatrice des Services juridiques communautaires d'Ottawa-Sud, une clinique financée par l'aide juridique de l'Ontario, où elle a pratiqué le droit de l'immigration et des réfugiés pendant vingt-deux ans. Elle a ensuite travaillé comme avocate pour l'est de l'Ontario pour le Human Rights Legal Support Centre, avant de prendre sa retraite en 2019.
Elle a travaillé sur des projets de justice communautaire et interculturelle pour l'Association du Barreau canadien au Bangladesh et en Chine, et fait actuellement du bénévolat pour The Equality Effect, où elle a fait partie de l'équipe de contentieux qui a remporté une contestation constitutionnelle historique au Kenya, au nom de 160 filles victimes de viol.
Elle a présidé le Programme de contestation judiciaire du Canada, a été coprésidente du comité national des litiges du FAEJ et du groupe de travail sur la protection intérieure du CCR et coprésidente du comité national des litiges de l'Association canadienne des avocats réfugiés (ABRC). Elle a été un membre de longue date du comité des causes types d'Aide juridique Ontario, un groupe d'experts qui a recommandé le financement de toutes les causes types, enquêtes et investigations en Ontario.
Dans le passé, elle a donné des formations à des avocats canadiens, à des juges canadiens par l'intermédiaire de l'Institut national de la magistrature, à des arbitres de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié, tant à la Section de la protection des réfugiés qu'à la Section d'appel des réfugiés, et, à l'échelle internationale, à des juges des réfugiés et des migrations par l'intermédiaire de l'Association internationale des juges des réfugiés et des migrations.
Elle enseigne le droit de l'immigration et des réfugiés et l'accès à la justice à l'Université d'Ottawa, à temps partiel, depuis 1995.