Le CDFDC est un organisme national qui coordonne le dialogue sur la formation et la recherche en droit, l’agrément et la collaboration entre les doyennes et doyens des 25 facultés de droit du Canada. Son objectif principal est de soutenir l’enseignement du droit et les travaux d’érudition dans les facultés de droit canadiennes sur des questions d’intérêt commun, comme les normes d’agrément, les relations avec le milieu juridique, le pouvoir judiciaire et les institutions publiques.
La doyenne Boon succède à Martin Phillipson, doyen de la Faculté de droit de l’Université de Saskatchewan, qui occupait le poste depuis 2022. Le doyen Phillipson a exercé son mandat durant une période tout particulièrement difficile, marquée par la reprise de l’enseignement en personne après la pandémie et l’agitation qui a secoué les campus en 2023-2024.

C’est forte de sa vaste expérience de leader dans le milieu universitaire que Kristen Boon assumera cette fonction d’envergure nationale. Depuis son arrivée à l’Université d’Ottawa, en avril 2023, elle a fait de la collaboration inclusive la pierre angulaire de son leadership. Pour elle, la préparation de la relève en droit doit reposer sur trois piliers : l’apprentissage expérientiel, l’entrepreneuriat et la technologie. La vision qu’elle entretient pour la Faculté est ancrée dans un esprit de communauté et une volonté d’équité, de diversité et de réconciliation. Elle a toujours priorisé activement les initiatives qui offrent aux étudiantes et étudiants une perspective honnête et cruciale de l’expérience des Autochtones au Canada, et qui leur permettent de bien comprendre le rôle complexe du droit dans l’orientation de ce pan de l’histoire.
Spécialiste du droit international et de celui des contrats, la doyenne Boon a enseigné le droit aux États-Unis durant 15 ans. Au cours de cette période, elle a été doyenne associée pour la recherche et le développement facultaires, pilotant les efforts de l’établissement en faveur de l’apprentissage expérientiel, des programmes cliniques et du développement facultaire. Elle a commencé sa carrière dans le domaine à titre d’avocate de litige pour le cabinet new-yorkais Debevoise & Plimpton LLP. Elle a aussi été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada et universitaire invitée à la Direction générale des affaires juridiques d’Affaires mondiales Canada.
Le CDFDC s’appuie sur un comité exécutif composé de cinq membres; une personne assure la présidence et les autres représentent l’Ouest, l’Ontario, le Québec et les provinces de l’Atlantique. Les activités courantes sont supervisées par la directrice générale, Brigitte Pilon, également professeure à temps partiel à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.
« Je suis ravie d’accueillir la doyenne Boon à titre de nouvelle présidente. Son travail auprès du CDFDC nous a fait découvrir une travailleuse acharnée, perspicace et animée d’un esprit de collégialité », a souligné la professeure Pilon.

« Je sais que la doyenne Boon assurera avec brio l’intendance du CDFDC et qu’elle fera valoir les intérêts de toutes les facultés membres, à l’échelle locale comme sur la scène nationale. »
La professeure Brigitte Pilon
— Directrice générale, Conseil des doyens et doyennes des facultés de droit du Canada
« Ce n’est pas simple d’arriver à comprendre et à apprécier les différents défis, idées et points de vue des facultés membres. Mais depuis deux ans, la doyenne Boon nous montre toute sa compréhension des multiples difficultés qui touchent l’enseignement du droit. »
En sa qualité de présidente, elle orientera les efforts du CDFDC visant à approfondir la coopération interinstitutionnelle, à favoriser un dialogue national dans le paysage de l’enseignement du droit au Canada et à faire progresser le bilinguisme. Ressource précieuse et mentore pour les nouvelles doyennes et nouveaux doyens, elle coordonnera les conversations en cours sur l’enseignement du droit à une époque où le paysage de l’enseignement supérieur évolue rapidement. Dans le cadre de son mandat, elle devra notamment mener des discussions nationales sur l’intégration de la technologie dans les facultés de droit pour que les étudiantes et étudiants disposent des outils nécessaires pour répondre aux exigences en évolution de la profession.
« Occuper cette fonction est pour moi un grand honneur, et j’ai hâte de travailler avec mes collègues de partout au pays en cette période de changement que traverse l’enseignement supérieur, a affirmé la doyenne Boon. Présentement, l’une de nos grandes discussions porte sur le droit et la technologie, et sur les moyens à prendre pour préparer adéquatement nos cohortes à la profession juridique moderne. »