Programme réformé de LL.L. à l’Université d’Ottawa

Faculté de droit - Section de droit civil
Programmes et cours

Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

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Programme réformé de LL.L. à l’Université d’Ottawa : de futurs juristes ouverts sur le monde et mieux outillés pour faire face aux nouveaux enjeux de la pratique du droit

La Faculté de droit de l’Université d’Ottawa répond aux besoins de la profession et de la communauté depuis 1953. Elle offre un programme de licence en droit civil (LL.L) conduisant aux études supérieures, y compris à la maîtrise en droit notarial reconnue par la Chambre des notaires du Québec, aux cours de formation professionnelle du Barreau du Québec et à une vaste gamme de professions juridiques. Notre programme vise aussi à former des juristes ouverts sur le monde et sa diversité juridique, dotés d’un sens éthique et d’un esprit critique, engagés dans la résolution des problèmes et dans la création de solutions innovantes au service des communautés au sein desquelles ils sont appelés à évoluer et à intervenir.

Dans le cadre de la réforme de son programme de licence (LL.L), notre Faculté mise sur deux séries de changements : d’abord, des modifications à son programme de compétences professionnelles des juristes, ainsi que l’ajout d’un bloc de cours sur les éléments transversaux du droit pour y parvenir.

Le programme obligatoire d’« enseignement appliqué », est dorénavant désigné par le titre « Compétences des juristes ». Ce programme, qui se déploie tout au long de la licence en droit, contribue déjà au développement des compétences en matière de recherche en droit et de communication écrite et orale au moyen de divers types d’exercices pratiques (DRC1500 : rédaction d’une analyse d’arrêt, d’une note de recherche et d’un avis juridique; DRC2500 (appelé à devenir DRC3500: exercices de plaidoirie et de médiation; DRC3500 (appelé à devenir DRC2500) : rédaction d’une dissertation juridique et présentation orale des résultats de la recherche. Il est proposé de bonifier ce programme afin que les étudiant-e-s acquièrent des compétences en lien avec les savoir-être essentiels aux juristes, soit l’éthique et la déontologie, y compris dans l’usage des technologies d’information et de communication utilisées dans la pratique contemporaine du droit; l’identité professionnelle des juristes; la représentation, notamment des personnes en situation de vulnérabilité; les compétences culturelles et l’antiracisme; la réflexivité, le travail d’équipe et l’esprit d’ouverture et de collaboration.

Ensuite, la création d’un nouveau bloc de cours au choix Thèmes transversaux en droit a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s d’appréhender le droit non pas en fonction des découpages traditionnels des matières juridiques, mais au travers de problématiques sociales complexes (par exemple, la pauvreté, les changements climatiques, etc.), ou encore de concepts juridiques à plusieurs sens (par exemple, la responsabilité, le consentement, etc.). À titre d’exemples, parmi ces cours, on trouve : Responsabilité civile professionnelle, Droit financier, Responsabilité sociale des entreprises et durabilité, Théories raciales du droit, Droit psychiatrique, Droit de la santé, Droit de l’environnement, Droit des jeux vidéo et Droit des collectivités locales.

Ce changement au programme permettra l’acquisition de compétences liées aux savoirs (connaissances portant sur une thématique), aux savoir-faire (résolution de problèmes portant sur une problématique juridique complexe), et aux savoir-être (ouverture et curiosité; réflexivité et humilité face au rôle du juriste dans la résolution de problèmes complexes).

Selon le vice-doyen aux études, le professeur David Robitaille, « plusieurs problèmes juridiques interpellent différents domaines du droit ». Par exemple, souligne-t-il, « la construction d’une infrastructure portuaire pourrait poser des enjeux sur les plans constitutionnels, contractuels, de la responsabilité civile, de protection de l’environnement, d’urbanisme, etc. Les étudiant.e.s doivent apprendre à penser le droit de manière globale ».