Professeur titulaire à la Section de common law, le vice-doyen Manirakiza est reconnu pour son expertise en droit pénal canadien, en droit pénal international, en droit international africain et en droit international des droits de la personne. Son engagement exceptionnel, tant sur la scène universitaire qu’internationale, témoigne de son profond dévouement envers l’avancement de la justice.
« Les étudiantes et étudiants peuvent s’attendre à trouver ici un environnement très accueillant, qui les soutient et facilite leur apprentissage, » explique le vice-doyen Manirakiza. « Une carrière en droit commence dès le premier jour à la faculté, ajoute-t-il. Dans son ensemble, la Section de common law est engagée dans la formation universitaire des jeunes et veille à leur offrir les outils nécessaires pour réussir durant leur parcours ici. »
Conscient des défis complexes auxquels les juristes de demain devront faire face, il insiste sur l’importance de bien les outiller : « Les membres du corps professoral du PCLF sont très engagés et dévoués. La communauté étudiante peut s’attendre à être bien préparée à utiliser le droit pour relever les défis du monde d’aujourd’hui. »
Le vice-doyen Manirakiza voit dans cette fonction « une occasion de mieux servir non seulement la communauté juridique, mais aussi les communautés franco-ontariennes et francophones hors Québec dans leur quête d’accès à la justice en français. » De plus, en tant que personne de race noire, il considère que ce rôle pourrait lui permettre « d’être une source d’inspiration pour les jeunes de diverses communautés qui souhaitent faire carrière en droit. »
Il puise directement son inspiration auprès de la population étudiante : « Les étudiantes et étudiants d’aujourd’hui posent des questions qui vont bien au-delà du cadre du cours, et mettent leurs professeures et professeurs au défi. C’est inspirant de voir cette génération de jeunes qui veulent repousser les limites, apprendre davantage et quitter la Faculté avec les outils nécessaires pour aider les communautés linguistiques minoritaires à accéder à la justice dans la langue de leur choix », poursuit-il.
Le PCLF occupe une place unique au Canada. Sa mission est de garantir l’accès à la justice en français pour les francophones vivant en situation minoritaire. « Nous voulons que les minorités linguistiques aient accès à la justice dans la langue de leur choix. Le PCLF est un programme unique; un véritable pionnier de l’enseignement de la common law en français au Canada, » souligne le vice-doyen Manirakiza. Cette vision s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par son prédécesseur, le professeur Yan Campagnolo.
Sous la direction du professeur Campagnolo, le PCLF est devenu le premier programme de droit au Canada à rendre obligatoire un cours sur les droits linguistiques pour l’ensemble de ses étudiantes et étudiants. Cette initiative audacieuse a renforcé la mission de la Faculté d’assurer un accès à la justice en français hors Québec. De plus, durant son mandat, le professeur Campagnolo a lancé la collection Common law en bref et a codirigé l’actualisation des ouvrages de référence sur la common law canadienne et le droit civil québécois.

Le vice-doyen Manirakiza est co-président du Groupe de droit international de la Faculté de droit, qui comprend plus de 50 professeures et professeurs de droit.
En 2014, il a été nommé membre de la première Commission d’enquête de l’Union africaine sur le Soudan du Sud, qui était chargée d’enquêter sur les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, sous la présidence de S.E. Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigéria. Il a ainsi co-écrit un rapport qui a servi de base pour les initiatives de justice transitionnelle au Soudan du Sud.
De même, en tant que représentant de la Commission africaine, le professeur Manirakiza a dirigé une équipe de juristes chargée de représenter le peuple Ogiek du Kenya devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. L’arrêt de la Cour dans cette affaire constitue un précédent important en matière de protection et de promotion des droits des peuples autochtones en Afrique.
Alors que le vice-doyen Manirakiza s’apprête à assumer ses nouvelles fonctions, la Faculté est fière de pouvoir compter sur un leader engagé, porteur d’une vision rassembleuse et déterminé à former les juristes francophones du 21ᵉ siècle et à les outiller pour offrir des services juridiques de qualité.