Passionné de statistiques de baseball, il est devenu un grand nom de la recherche en épigénétique

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Jeff Dilworth, Ph. D., remporte le prix Dr  Michel Chrétien du chercheur de l’année

Il y a plus de dix ans, un homme de 95 ans qui avait fait don de son corps à la science est décédé en France. Et même si son décès remontait à six jours, des chercheurs ont réussi à « réanimer » ses cellules souches musculaires en laboratoire et à les transformer en super cellules capables de fabriquer des tissus musculaires. Cette étude hors de l’ordinaire a inspiré Jeff Dilworth, Ph. D., qui a été fasciné par la capacité des cellules de générer de nouveaux tissus musculaires malgré l’âge du patient à son décès.

M. Dilworth est un scientifique principal au sein du Programme de médecine régénératrice de L’Hôpital d’Ottawa, qui héberge notamment le Centre de recherche sur les cellules souches Sprott et le Centre de médecine régénératrice Sinclair. Il étudie l’épigénétique ou, pour reprendre les mots de M. Dilworth, « ce qui fait que nos cellules souches sont surpuissantes quand nous sommes jeunes et complètement inefficaces quand nous sommes vieux ». Ses recherches lui ont d’ailleurs valu le prix Dr Michel Chrétien du chercheur de l’année de L’Hôpital d’Ottawa en 2021 en raison de l’importante découverte de son équipe en matière de réparation musculaire.

Auparavant, on croyait que les cellules souches musculaires se divisaient de manière équilibrée pour réparer une blessure en créant soigneusement juste assez de fibres musculaires pour réparer les dommages, tout en préservant suffisamment de cellules souches pour de futures réparations.

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