Valoriser le potentiel de l’engagement au sein du corps professoral, une priorité en constante évolution

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L’Équipe de l’expérience facultaire (EEF) a multiplié les efforts pour s’assurer que la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa demeure un endroit où il est gratifiant de travailler.

Le travail et l’engagement assidus de nos membres cliniciens et chercheurs en sciences fondamentales ont fait de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa un chef de file dynamique en matière d’éducation et de recherche médicales. Nous nous efforçons toujours de faire en sorte que nos membres se sentent reconnus et valorisés.

L’engagement soutenu et profond du corps professoral est important. Il améliore l’expérience éducative de nos apprenants, contribue à la recherche de pointe et peut nous apporter une rétroaction sur notre efficacité en matière de leadership et de gouvernance. Il peut également améliorer la satisfaction personnelle et le bien-être de nos membres en regard de nos valeurs organisationnelles.

Au cours des dernières années, l’Équipe de l’expérience facultaire (EEF), constituée de représentants des différents départements de la Faculté de médecine, a multiplié les efforts pour s’assurer que la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa demeure un lieu de travail enrichissant en sondant les membres et en rédigeant des rapports détaillés en vue d’améliorer et de renforcer la culture institutionnelle.

« L’objectif principal de l’EEF était de faire de l’engagement des membres du corps professoral une plus grande priorité au sein de la FdM et de ses départements, et nous y sommes parvenus », affirme la Dre Erika Bariciak, présidente de l’EEF et représentante du Département de pédiatrie.

En effet, dans son plus récent Plan stratégique, la direction a fait de l’engagement l’un des domaines prioritaires de la Faculté, au même titre que la recherche, l’éducation, l’internationalisation et la santé mondiale, et la francophonie.

Erika Bariciak
Dre Erika Bariciak

Depuis 2016, sous la direction de la Dre Laurie McLean, alors présidente, et avec la collaboration de divers bureaux, l’EEF a élargi les programmes et les stratégies d’engagement. Elle a sondé ses membres pour mieux comprendre leurs priorités et leurs besoins. Elle a contribué à accroître le soutien apporté aux personnes souhaitant obtenir une promotion, tout en favorisant un environnement diversifié et équitable.

L’EEF a renforcé les efforts de reconnaissance, notamment par la création de prix, et a permis un important dialogue entre les représentants de l’équipe et la direction. Elle a contribué à améliorer la communication avec les membres du corps professoral, notamment en organisant des réunions régulières entre le doyen et les départements, et en mettant sur pied le MedFlash, le bulletin d’information interne de la Faculté de médecine.

Ses activités ont également favorisé le retour d’une formation annuelle pour les directeurs de département et les chefs de service sur la meilleure façon de mener les évaluations annuelles. Cette initiative a été prise à la suite de sondages menés par l’EEF pour évaluer la perception qu’ont les membres du corps professoral de cette expérience. Une récente série de questions a ainsi permis à 180 membres du corps professoral de donner leur avis sur leur expérience de l’évaluation annuelle, 84 % d’entre eux l’ayant jugée positive. Les membres ont fourni des idées sur les moyens d’améliorer le processus, suggérant en grande partie une formation plus poussée pour les évaluateurs. Deux ateliers seront organisés prochainement pour dispenser cette formation.

« J’ai trouvé cette rétroaction encourageante et j’ai vraiment apprécié les nombreux commentaires, tant positifs que négatifs », déclare Sharon Whiting, vice-doyenne des Affaires professorales. « Les directeurs travaillent d’arrache-pied pour faire de ce processus une expérience enrichissante. »

L’Équipe de l'expérience facultaire termine son mandat d’un an et va maintenant se retirer, mais le travail global d’engagement à la Faculté est bien engagé et continuera d’évoluer. Selon la Dre Bariciak, les membres peuvent être assurés que le doyen, l’Équipe exécutive de leadership et les différents bureaux accordent une réelle priorité à l’engagement des membres et souhaitent trouver de nouveaux moyens d’améliorer leur expérience.

« Davantage d’efforts peuvent assurément être déployés pour améliorer l’engagement et la reconnaissance des membres, mais nous avons jeté des bases solides pour que le travail se poursuive », déclare la Dre Bariciak, qui est également chercheuse à l’Institut de recherche du CHEO et à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.

Quel rôle un membre du corps professoral peut-il jouer dans l’amélioration de la culture institutionnelle? Les possibilités sont nombreuses.

En citant quelques exemples, la Dre Bariciak explique que les membres peuvent travailler avec leur directeur de département à la mise en œuvre de changements au sein de leur propre département. La stratégie de reconnaissance de la Faculté de médecine, créée par l’EEF et communiquée aux membres et départements l’année dernière, peut servir de boîte à outils et fournir des idées pour inspirer le changement. Les membres peuvent s’adresser au Bureau de marketing et communications de la Faculté pour faire part de leurs succès professionnels. La création du Centre d’innovation en éducation médicale permettra, dans le cadre de son mandat, de soutenir les enseignants et de contribuer à renforcer leur engagement, leur satisfaction et leur rétention. Par ailleurs, les évaluations annuelles offrent désormais une excellente occasion aux membres de faire part de leurs besoins.

Sur un plan plus informel, de simples gestes de collaboration et de gentillesse peuvent faire une grande différence.

« Rester conscient de l’importance d’exprimer notre appréciation quotidienne les uns envers les autres peut contribuer à favoriser une culture de la gentillesse », affirme la Dre Bariciak. « Comme il existe un nombre incalculable de façons de manifester sa reconnaissance, nous devons nous sentir à l’aise de communiquer nos besoins, et être ouverts et prêts à explorer ce qui est le plus important pour ceux avec qui nous travaillons. Même le plus petit effort de reconnaissance peut avoir un impact considérable. »

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