Les recherches du professeur Glen Kenny sensibilisent aux maladies et décès liés à la chaleur

Faculté des sciences de la santé

Par l'École des sciences de l'activité physique

Communication, Faculté des sciences de la santé

Glen Kenny avec une image de soleil sur une ville
En ce mois de juillet, l’Europe de l’Ouest fait face à un record de température, qui a des répercussions sur les vies et la santé de plusieurs individus, notamment les personnes âgées. Ces températures catastrophiques, ainsi que l’accès limité à la climatisation, mènent, chaque jour, à plus de décès et maladies liés à la chaleur.

Le Professeur Glen P. Kenny, de[IB1]  l’Unité de recherche en physiologie humaine et environnementale de l’École des sciences de l’activité physique, a mené pendant plusieurs années de la recherche sur les effets du stress thermique sur la santé de la population. Selon le Professeur Kenny, le stress thermique peut affecter un individu sans qu’il en soit conscient. C’est quelque chose qui se développe progressivement et frappe au moment où vous êtes le plus vulnérable. « It’s like a light switch. Suddenly, now their world collapses, their world has changed. »  affirme le Professeur Kenny. Sa recherche démontre que lorsque votre corps produit de la sueur, il réduit en même temps le volume sanguin, causant ainsi un stress significatif sur le cœur. Il élabore sur la manière dont le cœur agit comme une pompe qui maintient le mouvement du sang vers la peau. Il s’agit de la façon de retirer la chaleur du noyau et pousser le sang vers la surface de la peau. Malheureusement, le cœur éprouve de la difficulté à effectuer cette fonction, particulièrement pour les personnes âgées. « For every 10 years, an adult human loses about four percent of his or her capacity to dissipate heat », ce qui est alarmant pour les personnes âgées. De plus, d’autres conditions médicales ou de santé peuvent exacerber davantage la situation.

Alors, comment devrait-on rester au frais durant des temps comme ceci? Voici quelques astuces du Professeur Kenny :

  • « To make sure that the home is not overheated, indoor temperatures should be 26 oC and below. 
  • If individual cooling systems (e.g., air conditioning) aren’t available at places such as long-term care and retirement facilities, creating a common cooling area could help residents avoid overheating and acquiring heat-related illnesses. 
  • Despite being widely advocated, fans should be avoided when air temperature exceeds 35°C. Fans do not lower core temperature when air temperatures exceed this limit. 
  • The best approach is to get out of the heat and find a cool place to stay. »

En outre, pour ceux et celles qui ont des parents plus âgés, le Professeur Kenny suggère de faire des vérifications de leur bien-être en leur posant des questions simples (ex. : Quelle est la date de ton anniversaire?), de vérifier la température à l’intérieur du domicile, de mettre en marche la climatisation et d’éviter les activités qui produisent de la chaleur comme cuisiner.

En conclusion, savoir déceler les signes rapidement peut aider à réduire ces décès attribuables à la chaleur. Le Centre de collaboration nationale en santé environnementale, en collaboration avec le Professeur Kenny, a créé un guide d’information indiquant les signes d’une maladie liée à la chaleur. En remarquant les signes comme la fatigue, les vertiges, les maux de tête, l’irritabilité, etc., il est possible d’identifier facilement un individu souffrant du stress thermique avant qu’il ne soit trop tard.

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