Mot de la doyenne

Les défis et les ajustements engendrés par les deux dernières années de pandémie ont été épuisants pour la plupart d’entre nous. Enfin! L’année 2021-2022 est dernière nous et c’est avec soulagement et enthousiasme que nous nous tournons vers la nouvelle année scolaire. La reprise de la majorité des cours en présentiel fait en sorte que la plupart des professeurs et étudiants seront de retour sur le campus, la plupart du temps. Nous avons beaucoup appris sur les techniques d’enseignement dans un contexte virtuel et bimodal au cours des deux dernières années – et il n’y a aucun doute que nous continuerons de référer à ces acquis à l’avenir – mais il n’y a aussi aucun doute qu’une des leçons de la pandémie est que la salle de classe traditionnelle (et, en fait, la réunion traditionnelle en personne, et la conférence universitaire en personne) offre un environnement optimal, où chacun peut se concentrer sur le sujet en cours, avec un minimum de distraction externe. 

Les rapports des vice-doyens et de la directrice administrative témoignent avec éloquence des nombreuses réalisations de la communauté de la Faculté des sciences sociales au cours de la dernière année. Je suis particulièrement fière de la culture de collaboration qui sous-tend ces réalisations. Lorsque, par exemple, les chercheurs du Centre interdisciplinaire pour la santé des noir.e.s ont invité le professeur Cornel West à s'exprimer sur la liberté académique et l'antiracisme, ils se sont assuré de contacter diverses équipes de la Faculté pour assurer le rayonnement de l’événement. Ainsi, l’équipe de l’expérience étudiante a assuré la participation d’étudiants potentiels et actuels, l’équipe de relations avec les diplômés a lancé l’invitation aux diplômés de l’uOttawa et l’équipe de marketing a assuré la promotion de l’événement sur une échelle mondiale. Plus de 1300 personnes de nombreux différents pays ont assisté à la conférence virtuelle en direct, le plus grand auditoire que l'Université d’Ottawa n’ait jamais eu pour un événement de recherche.  Je souhaite également soulever la collaboration entre nos unités scolaires qui ont toutes offert au moins un cours de deuxième cycle de leur discipline aux étudiants d'autres unités scolaires de la Faculté, encourageant ainsi l'interdisciplinarité et permettant à certains de nos cours de rejoindre un plus grand nombre d'étudiants. Je souhaite finalement rappeler le succès du processus hautement consultatif utilisé pour guider notre mise en œuvre des lignes directrices de l’université sur le télétravail. Le processus, coordonné par la directrice administrative, Nada Nagy, et la gestionnaire des RH, Sylvie Desrochers, a adressé les besoins opérationnels de la Faculté et les particularités des différentes équipes et a conduit à des résultats qui sont largement perçus comme justes et équitables. 

Les projets prévus pour 2022-2023 (et, en fait, pour bien au-delà de 2023) seront tout aussi excitants, car nos chercheurs, nos étudiants, notre personnel et nos diplômés continuent d’effectuer un travail exceptionnel qui fait que notre Faculté est reconnue comme un lieu qui apporte une contribution de premier ordre à la création et à la diffusion des connaissances en sciences sociales, et en particulier à l'influence sur la forme des politiques publiques, aujourd'hui et demain. J’espère plus particulièrement que le rapport annuel évoluera dans sa forme, son format et son orientation et qu’il deviendra un document vivant qui pourra offrir des données qui nous permettront d’en apprendre davantage sur la Faculté et son impact d’une année à l’autre. Je suis convaincue que la communauté  est prête à relever le défi! 

Victoria Barham
Doyenne, Faculté des sciences sociales