Déclaration de l’École de service social de l’Université d’Ottawa et du Cercle Kinistòtàdimin concernant la découverte des dépouilles de 215 enfants à Kamloops, sur le territoire de la communauté Tk’emlúps te Secwépemc

Faculté des sciences sociales
Cercle Kinistòtàdimin
École de travail social
Droits des autochtones
petit arbre à feuilles persistantes poussant dans les bois
L’École de service social de l’Université d’Ottawa et le Cercle Kinistòtàdimin souhaitent exprimer leur soutien à la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc de Kamloops, en Colombie-Britannique, Canada et à toutes nos sœurs et tous nos frères autochtones.

L’École de service social de l’Université d’Ottawa et le Cercle Kinistòtàdimin souhaitent exprimer leur soutien à la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc de Kamloops, en Colombie-Britannique, Canada et à toutes nos sœurs et tous nos frères autochtones. Nous souhaitons affirmer notre sentiment de consternation, d’injustice et de colère, suivant la découverte des dépouilles de 215 enfants autochtones décédés loin des leurs, à l’insu de leurs parents et familles, dans des circonstances tragiques. L’École de service social et le Cercle Kinistòtàdimin désirent communiquer aux membres des Premières Nations, Inuits et Métis du Canada leur profond sentiment de solidarité et d’empathie en cette période difficile de même que leur engagement à travailler en étroit partenariat au développement d’une formation en travail social visant à dénoncer et redresser les torts historiques et contemporains vécus. Nous nous engageons également à mieux faire connaître les réalités des Peuples autochtones du Canada et à apporter des changements significatifs dans notre École afin d’accorder aux paradigmes, savoirs et visions du monde autochtones la place importante et essentielle qu’ils doivent occuper dans la formation en travail social. Leurs contributions doivent être davantage reconnues et valorisées. L’École de service social et le Cercle Kinistòtàdimin souhaitent œuvrer, sans relâche, à la formation culturellement sécuritaire de travailleuses sociales et de travailleurs sociaux afin de mettre la vérité en lumière, former des allié.e.s responsables et compétent.e.s, et œuvrer côte-à-côte à la justice, à la défense des droits et à l’autodétermination des Peuples autochtones.