La fin de mon stage à distance

Faculté des sciences sociales
Nouvelles du terrain
Népal

Par Laurie-Ève

Étudiante, Études internationales et langues Modernes

Une carte du monde
« La fin de mon stage approche à grands pas. »

Laurie-Ève, Études internationales et langues Modernes, Forum des Fédérations, Projet MENA

 Depuis maintenant dix semaines, je fais partie du projet MENA visant « l’autonomisation des femmes dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ». Financé par Affaires mondiales Canada et mis en place par l’organisation non-gouvernementale du Forum des Fédérations, ce projet met en œuvre des initiatives sur des thématiques d’égalité des genres, majoritairement en Jordanie, au Maroc et en Tunisie. C’est d’ailleurs dans cet ordre que j’ai pu collaborer avec chacune des équipes de ces pays.

L’expérience à distance peut être très intimidante aux premiers abords. Nous sommes entre autres inquiets de ne pas satisfaire les exigences de nos superviseurs ou de ne pas saisir les enjeux socio-culturels de nos pays d’accueil. Ce n’est qu’après quelques semaines que ces doutes se sont effacés. L’expérience du stage à distance nous amènent des bénéfices distincts parce que c’est une opportunité tout à fait singulière.

Qui aurait cru être en mesure de travailler de la maison, dans le confort de chez soi, tout en participant à des projets internationaux? Non seulement la communication a été très rapide et efficace de mon côté, mais j’ai l’impression d’avoir davantage pu diversifier mon éventail de tâches. Sur des thèmes d’égalité des genre et d’autonomisation des femmes, j’ai pu participer à plusieurs aspects du projet MENA : élaboration d’événements en ligne, synthèse de webinaires et d’articles scientifiques, traduction de documents, recherche pour la présentation de conférences, création de classeurs Excel, etc.

En alternant entre les tâches plus administratives et les échanges avec les partenaires, j’ai le sentiment d’avoir accompli une expérience complète, liant à la fois mes interrogations personnelles, mon cursus académique et mon parcours professionnel. Je n’imagine pas comment cette expérience aurait pu être mieux orchestrée. Considérer que j’aurais pu vivre cette opportunité dans les pays concernés me semble irréaliste, c’est-à-dire que je ne peux concevoir comment l’expérience des stagiaires précédents a dû être extraordinaire. C’est dans le regret que j’ai quitté chacune des équipes un mois à la fois. Bien que ce stage se termine, mes contacts avec le Forum ne le sont pas; dans un mutuel accord, nous veillerons ainsi à poursuivre cette bienveillante collaboration au cours des prochaines années.