Une francophonie ouverte, dynamique et décontractée

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Yves Pelletier et Anjolina Hamel
La commissaire aux affaires francophones du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), Anjolina Hamel, nous partage sa vision, ses objectifs et ses attentes au sujet de la francophonie. La commissaire représente la voix de la communauté étudiante de langue française. Étudiante franco-canadienne de troisième année en sciences de la santé et en droit, Anjolina Hamel a été élue à ce poste en mai 2022. Elle a fait ses études entièrement en français et a habité au Québec, en Alberta et en Ontario.

La commissaire aux affaires francophones du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), Anjolina Hamel, nous partage sa vision, ses objectifs et ses attentes au sujet de la francophonie. La commissaire représente la voix de la communauté étudiante de langue française. Étudiante franco-canadienne de troisième année en sciences de la santé et en droit, Anjolina Hamel a été élue à ce poste en mai 2022. Elle a fait ses études entièrement en français et a habité au Québec, en Alberta et en Ontario.

Créer des espaces de discussion en français

Anjolina Hamel perçoit la francophonie à l’Université d’Ottawa comme un espace riche, accessible et décontracté où le français ne se caractérise pas par un accent ou un dialecte spécifique, mais englobe simplement toutes ses expressions comme étant équivalentes, que ce soit dans l’apprentissage, les activités savantes ou les services offerts sur le campus. Elle pense par ailleurs que le bilinguisme, loin d’être un compromis, doit s’harmoniser avec les attentes de la communauté francophone de l’Université d’Ottawa.

De manière concrète, celle qui représente les intérêts des étudiantes et étudiants francophones souhaite la création de plus d’espaces pour favoriser les discussions en français, la pratique de la langue et la mise en commun des expériences. Des espaces qu’elle espère exempts de tout jugement afin d’encourager la pratique du français car, dit-elle, « dès l’instant où l’on se comprend, c’est bien suffisant pour s’intégrer dans la communauté francophone ». Elle souligne l’importance, dans ce contexte postpandémique, de rétablir les espaces et les activités destinés aux francophones afin qu’ils retrouvent la vie en français sur le campus.

Dynamiser la francophonie par la collaboration

Par ailleurs, la commissaire aux affaires francophones du SÉUO a des projets plein la tête. Dans un premier temps, elle voudrait établir une étroite collaboration avec l’équipe Francophonie du vice-rectorat, International et Francophonie afin de bénéficier de son savoir et de son expérience en matière de francophonie. Ensuite, elle aimerait collaborer avec le Carrefour francophone pour dynamiser la vie étudiante et explorer les différentes possibilités d’expansion des projets en français. Elle chérit le rêve de voir la création d’un espace d’expression de la vie étudiante francophone, où il serait possible de rassembler la communauté francophone afin de faire naître des initiatives ou des activités qui donneraient un nouveau souffle à la francophonie sur le campus. Enfin, elle ambitionne aussi d’établir plus de partenariats pour ouvrir les horizons de la population étudiante francophone.

Sur le plan personnel, Anjolina Hamel révèle qu’elle a un faible pour le cinéma francophone, particulièrement la trilogie 1981 de Ricardo Trogi. Côté musique, elle adore la chanteuse belge Angèle et l’artiste française Nell Widmer, surtout sa chanson La Flemme. De manière générale, elle aime varier ses listes d’écoute où se mélangent des influences africaines comme l’afrobeat, des influences urbaines et du rap francophone.