Immunothérapie cellulaire et tumeurs solides : une approche canadienne novatrice dans le traitement du cancer des voies biliaires grâce à une subvention de 7,4 M$

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Les Canadiens atteints d’un cancer des voies biliaires (cholangiocarcinome et vésicule) vont avoir la primeur d’une nouvelle approche canadienne en matière d’immunothérapie cellulaire personnalisée, grâce à une subvention de 7,4 millions de dollars de la Société canadienne du cancer et des Instituts de recherche en santé du Canada.

Cette subvention va permettre de financer le nouveau projet Canadian Cholangiocarcinoma Collaborative (C3), un projet canadien de recherche collaborative sur le cholangiocarcinome, ainsi que son essai clinique phare sur les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL), qui se fera à L’Hôpital d’Ottawa et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Cette thérapie consiste à extraire des cellules immunitaires (des lymphocytes) de la tumeur d’un patient, puis à les purifier et à les armer en laboratoire avant de les réinjecter chez le patient, tout en lui administrant des immunostimulants.

« L’immunothérapie cellulaire à l’instar de la thérapie immunocellulaire CAR-T a révolutionné le traitement des cancers du sang, et les tumeurs solides sont le prochain domaine inexploré », a déclaré la Dre Rebecca Auer, coresponsable du C3, chirurgienne oncologue, directrice de la recherche sur le cancer à L’Hôpital d’Ottawa et professeure agrégée à l’Université d’Ottawa. « Nous croyons pouvoir faire une différence pour les personnes atteintes d’un cancer des voies biliaires et ouvrir la voie à des percées dans le traitement d’autres cancers. »  

Le projet C3 va aussi permettre de faire des découvertes immunothérapeutiques prometteuses dans le traitement du cholangiocarcinome et d’avoir accès à un « navigateur de la recherche » qui aidera, partout au Canada, les patients à consulter des essais cliniques, des études sur les biomarqueurs, des registres de banque de matériel biologique et d’autres avenues de recherche.

« Il est urgent de pousser la recherche sur le cancer des voies biliaires en raison du très faible taux de survie, moins de 2 % à 5 ans en cas de diagnostic à un stade avancé », a dit Carolina Ilkow, Ph.D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa, professeure agrégée à l’Université d’Ottawa et coresponsable du projet C3. « Notre projet unique de collaboration va permettre de regrouper des cliniciens et des scientifiques fondamentalistes ainsi que des patients et des aidants dans le but de proposer et de faciliter l’accès aux nouvelles immunothérapies. »

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