Ces six majors de promotion ont été choisis non seulement pour leurs parcours académiques remarquables, mais aussi – et surtout – pour leur capacité à inspirer, représenter et rassembler leurs pairs. À travers leurs réponses, leurs candidatures et leurs histoires, une même trame se dessine : celle d’une génération déterminée à conjuguer savoir, justice et action.
Tous, à leur manière, ont su transformer leur passage à l’université en un véritable terrain d’impact.
- Delphine Robitaille s’est illustrée par son leadership étudiant exceptionnel : d’abord impliquée dans les clubs, elle est ensuite devenue la première femme présidente du Syndicat des étudiants de l’Université d’Ottawa (SÉUO). Elle a consacré son mandat à revitaliser la vie étudiante, soutenir l’activisme et défendre la justice alimentaire sur le campus.
- Yacout El Abboubi, venue du Maroc à 18 ans, incarne une voix puissante pour la justice sociale. Étudiante en travail social, assistante de recherche, bénévole, oratrice, elle conjugue excellence académique et engagement humanitaire. Son leadership tranquille, sa rigueur et sa douceur ont marqué ses collègues comme ses professeurs.
- Sasha Mathieu, présidente de promotion en Études internationales, a su allier militantisme pour la santé des femmes, excellence académique (MPC de 9,72), organisation d’événements, co-op, recherche appliquée et prise de parole publique. Sa devise : apprendre de ses erreurs, et toujours avancer avec résilience et curiosité.
Derrière chaque discours, chaque bourse, chaque moyenne remarquable, se cachent aussi des défis surmontés avec courage.
- Rachel Fayter, diplômée du doctorat en criminologie, a traversé l’incarcération, la stigmatisation et les obstacles systémiques. Grâce au programme Walls to Bridges, elle a renoué avec la recherche, publié des articles en prison, et obtenu une bourse du CRSH pour mener à bien sa thèse sur la résilience des femmes incarcérées. Son histoire est une ode à la transformation par l’éducation.
- Laurie Rochon, diplômée en psychologie, incarne la ténacité. Entre deux emplois, du bénévolat, une thèse, un voyage humanitaire et des enjeux de santé mentale, elle n’a jamais cessé d’avancer.
- Greg Coleman, originaire des États-Unis, a choisi d’étudier l’économie en français, au sein d’un nouveau pays. Finaliste du prestigieux Governor’s Challenge à la Banque du Canada, il s’implique aussi comme commissaire étudiant et œuvre aujourd’hui comme gestionnaire de projet à Montréal dans le secteur communautaire. Pour lui, l’économie est un outil de changement concret.
Ce qui unit ces six diplômé.e.s au-delà des programmes et des origines, c’est leur lucidité face aux défis contemporains – et leur audace à vouloir y répondre.
Qu’il s’agisse de défendre les droits des personnes incarcérées, de repenser les politiques migratoires, de promouvoir la santé mentale, de soutenir les communautés marginalisées, ou d’imaginer la sécurité de demain dans l’Arctique, ils ont tous choisi d’utiliser leur voix, leur savoir et leur empathie pour faire bouger les lignes.
Ces majors de promotion ne font pas que conclure un chapitre : ils en ouvrent un nouveau, que ce soit dans les cycles supérieurs, dans la fonction publique, dans la recherche, dans le communautaire ou dans le militantisme.
Leurs portraits individuels seront publiés dans les jours à venir, pour mieux découvrir leurs univers respectifs et découvrir ce qui les anime.
En attendant, toute la communauté facultaire leur adresse un immense bravo – et un merci sincère pour ce qu’ils ont déjà apporté à l’Université d’Ottawa, et ce qu’ils apporteront au monde.