Steffie pendant la collation des grades
D’une région rurale de l’Inde aux amphithéâtres de la Faculté d’éducation : Steffie Dmello réalise son rêve grâce à la bourse de la famille O’Meara.

Titulaire d’une maîtrise obtenue en 2024, Steffie Dmello est actuellement doctorante à la Faculté d’éducation. « J’ai terminé ma maîtrise en août dernier, et j’ai immédiatement commencé mon doctorat, car c’était mon objectif », dit-elle. Ses conseillères et conseillers à la Faculté l’ont encouragée à commencer par une maîtrise et de rédiger un travail de recherche qui lui servirait de tremplin vers le doctorat – c’était la bonne décision, selon elle. « J’ai suivi de nombreux cours de méthodologie de la recherche qui m’ont aidée à progresser vers mon doctorat en explorant diverses facettes de mon sujet d’étude. » 

La quête du savoir, de l’Inde au Canada

Le parcours universitaire de Steffie Dmello a commencé en Inde, où elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en sciences avant de décrocher un baccalauréat en enseignement au niveau secondaire. Sa passion pour l’éducation lui vient de sa famille : « Ma mère est enseignante, et c’est elle qui m’a inspirée. J’ai toujours aimé cette vocation », explique-t-elle.

Steffie Dmello croit fermement à l’importance d’apprendre tout au long de la vie. Elle voulait explorer en profondeur les fondements de l’éducation dans le cadre d’une maîtrise en leadership, en politique et en évaluation de l’enseignement. « Le programme m’a aidée à comprendre la structure des travaux et les attentes qui y sont liées – c’est très différent! »

Aujourd’hui, elle mène des recherches sur l’enseignement des sciences en plein air, un domaine qui allie parfaitement sa formation universitaire en sciences et sa passion pour l’éducation. « Mon projet de recherche est une combinaison de tout ce que j’ai fait dans le passé. J’ai étudié les sciences, puis l’éducation, et maintenant, j’étudie l’éducation en sciences! »

Un soutien qui dépasse l’aspect financier

Steffie Dmello a reçu la bourse de la famille O’Meara, un fonds de dotation qui soutient les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs inscrits dans un programme de langue anglaise à la Faculté d’éducation. Créée en 2002, la bourse reflète l’engagement de la famille O’Meara en faveur de l’éducation comme moteur de progrès social.

L’étudiante reconnaît l’importance de cette aide financière : « Cette bourse a vraiment réduit mon fardeau financier. C’est fantastique! » Aujourd’hui, elle peut ainsi se concentrer pleinement sur ses études et sur la réalisation de ses objectifs professionnels.

Pour elle, la bourse revêt une valeur à la fois pratique et symbolique. « Je viens d’un milieu rural en Inde, et tout soutien financier m’aide énormément. Mais ce qui m’a le plus émue, c’est la préparation de ma candidature », souligne-t-elle. La démarche a été thérapeutique pour elle : « J’ai réfléchi au rôle crucial que ma mère a joué dans ma vie et à la manière dont elle a façonné ma compréhension de l’éducation, de son pouvoir transformateur. C’était un moment émouvant, qui m’a amenée à me pencher sur mon parcours. » 

Un appel à la réflexion et à l’implication

Steffie Dmello

« Je me souviens que mon directeur de recherche, Giuliano Reis, m’a dit : “Fonce! Prends le temps de réfléchir et tente ta chance – même si tu ne l’obtiens pas [...]. Le processus est plus important.” »

Steffie Dmello

« Je me souviens que mon directeur de recherche, Giuliano Reis, m’a dit : “Fonce, Steffie! Prends le temps de réfléchir et tente ta chance – même si tu ne l’obtiens pas, ce n’est pas grave. Le processus est plus important. Tu pourrais te surprendre toi-même!” Je me souviendrai toujours de ces paroles. »  

En reprenant ce même message, Steffie Dmello souhaite encourager les étudiantes et étudiants qui hésitent à soumettre leur candidature pour obtenir des bourses. Elle croit que le processus dépasse l’aspect financier; c’est une occasion de prendre un moment d’arrêt, de réfléchir et de s’approprier son propre parcours. Même si une personne doute d’elle-même, qu’elle ne connaît pas bien le système ou qu’elle croit n’avoir aucune chance d’obtenir une bourse, la démarche est porteuse de sens, selon Steffie. « Ces questions exigent des réponses qui viennent du cœur. »

Un message de gratitude

Au moment où elle s’apprête à monter sur la scène du Centre Rogers à l’occasion de la collation des grades, Steffie Dmello ressent de la gratitude lorsqu’elle réfléchit à son parcours. « J’adore ce que je fais. Les membres du corps professoral nous offrent une aide et un soutien incroyables, et c’est ce qui m’a incitée à faire mon doctorat à l’Université. Je n’exagère pas : les professeures et professeurs me connaissent par nom, me motivent et me soutiennent. Tout cela m’a donné le sentiment d’appartenir à la communauté; je me sens à ma place ici! »

Elle remercie la famille O’Meara : « Je suis profondément reconnaissante envers cette famille. Au-delà de l’aide financière, les questions posées dans le cadre du processus m’ont fait réfléchir. J’y ai mis tout mon cœur et je suis remplie de gratitude. »

Steffie Dmello peut être fière du chemin qu’elle a parcouru. Par ses recherches, son enseignement et son leadership, elle redonne déjà à la « communauté qui a cru en elle » et ouvre la voie à la relève en éducation qui, comme elle, mise sur le pouvoir transformateur de l’éducation.

À propos de Steffie Dmello

Steffie Dmello est doctorante à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Dmello est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa. Avant sa maîtrise, elle a travaillé pendant cinq ans comme enseignante au secondaire. Elle possède également un baccalauréat en éducation ainsi qu’un baccalauréat et une maîtrise en sciences de l’Université de Mumbai.

Profil LinkedIn de Dmello

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À propos de la bourse de la famille O’Meara

Créée en 2002 par Ann Robson et sa famille, la bourse de la famille O’Meara honore l’héritage de William et Elizabeth O’Meara, un couple d’Ottawa qui appartenait à la classe ouvrière irlandaise catholique au début du XXe siècle. Leurs enfants n’ont pas fait d’études postsecondaires, mais plusieurs de leurs petits-enfants ont fréquenté l’université et fait carrière en enseignement. La bourse est octroyée chaque année à des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs inscrits dans un programme de langue anglaise à la Faculté d’éducation.  

Bouse de la famille O'Meara