Un partenariat pancanadien pour améliorer l'accès à l'enseignement supérieur et aux recherches pour les migrants forcés

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Group lors du lancement officielle du projet Savoirs sans frontières
Nous avons pu assister au lancement Savoirs sans frontières, une initiative sans précédent, dirigée par la professeure Clark-Kazak de l'École supérieure d'affaires publiques et internationales (ÉSAPI) de la Faculté des sciences sociales. Ce partenariat bilingue, interdisciplinaire et pancanadien est conçu pour faciliter l'accès à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la formation pour les étudiantes et les étudiants ainsi que les chercheures et chercheurs ayant vécu une migration forcée. Le projet vise également à améliorer l'insertion sur le marché du travail pour cette population déplacée, hautement qualifiée et formée à l'étranger, mais souvent confrontée à des obstacles pour s'intégrer dans les systèmes universitaires et professionnels canadiens.

Cette initiative ambitieuse vise à créer un environnement plus inclusif, offrant aux migrants forcés des opportunités concrètes pour contribuer activement à la société canadienne. En renforçant leur accès à l'éducation supérieure et à la recherche, le projet espère non seulement améliorer leur situation, mais aussi enrichir le tissu académique et professionnel du pays grâce à leurs compétences et leurs expériences uniques.

Le projet, dirigé par la professeure Clark-Kazak, s'appuie sur une approche interdisciplinaire et collaborative, réunissant des universités, des ONG et des institutions publiques à travers le Canada. Parmi les partenaires figurent Amnistie Internationale, le Musée canadien des droits de la personne et Access Alliance, ce qui permet une synergie entre les droits de la personne, la recherche académique et le soutien aux communautés marginalisées.

Savoirs sans frontières est articulée autour de six priorités majeures visant à renforcer l'accès des migrants forcés à l'éducation, aux recherches et à l'emploi :

  1. Faciliter l'entrée dans les établissements d'enseignement supérieur : Développer des politiques d'admission et de soutien pour les étudiantes déplacées et les étudiants déplacés.
  2. Accompagner les chercheures migrantes et les chercheurs migrants : Fournir des ressources pour intégrer les chercheures étrangères et les chercheurs étrangers dans les projets de recherche canadiens.
  3. Soutien à l'intégration professionnelle : Offrir des programmes de mentorat et de stages pour faciliter l'accès au marché du travail.
  4. Sensibilisation des employeurs : Encourager les entreprises à reconnaître les compétences des personnes déplacées et à leur offrir des opportunités d'emploi.
  5. Recherche collaborative : Mettre en place des équipes de recherche interdisciplinaires et multisectorielles pour étudier les défis spécifiques auxquels sont confrontés les migrants forcés.
  6. Renforcement des capacités institutionnelles : Travailler avec les institutions universitaires pour développer des programmes adaptés aux besoins des populations déplacées.

Ce projet représente une avancée significative pour l'inclusion des migrantes forcées et des migrants frocésau sein des universités et du marché du travail canadien. Dans un contexte mondial marqué par l'augmentation des déplacements forcés, cette initiative offre des solutions concrètes pour surmonter les défis rencontrés par les migrantes qualifiées et les migrants qualifiés. Elle s'inscrit également dans le débat plus large sur l'immigration et l'intégration, un sujet d'importance croissante au Canada.

La Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa, en collaboration avec des institutions de premier plan et des organisations publiques et privées, est fière de contribuer à cette initiative innovante. Elle témoigne de l'engagement de l'université à promouvoir la diversité, l'inclusion et l'égalité des chances pour tous.

Pour plus d’informations sur les partenaires et les priorités du projet, consultez Savoirs sans frontières.