
Niché au milieu de murales, d’installations d’art numérique et de bancs colorés – tous récemment dévoilés dans le cadre de l’inauguration du Quartier des arts –, le jardin apporte un nouveau souffle à cet espace public créatif au cœur du campus.
Développé en collaboration avec le Département de géographie, environnement et géomatique, il entoure le bronze de cheval du sculpteur Bruce Garner, qui symbolise la transformation.
Le jardin contient douze espèces indigènes de la région d’Ottawa, dont le barbon à balais, l’aster de Nouvelle-Angleterre et la monarde fistuleuse. Les plantes ont été sélectionnées pour leurs floraisons échelonnées, leurs couleurs variées et leur capacité à s’épanouir dans les conditions qu’offre le jardin. Achetées auprès d’Ontario Native Plants et de la ferme Solidago, elles amplifient la connectivité des habitats, répondent aux besoins des pollinisateurs, emprisonnent le carbone et renforcent la résilience écologique. Consultez la liste complète des espèces végétales du jardin.

Honorer la communauté et l’héritage
Plus de 10 membres du corps professoral et du personnel du Département de géographie et des membres de leurs familles ont volontairement participé à la plantation du jardin en mémoire de deux estimés collègues, Eric Crighton et Kenza Benali, qui ne sont plus des nôtres depuis l’an dernier. Leurs valeurs communes à propos de la communauté et de l’importance du sentiment d’appartenance ont laissé une marque durable sur la vie du campus. « Ces deux personnes ont planté des graines de connaissance qui continuent à pousser », a-t-on entendu pendant l’activité. Le jardin est ainsi un hommage vivant à leur héritage.
Aujourd’hui, la communauté peut profiter de la beauté de l’endroit et se rapprocher de la nature, que ce soit en prenant une heure de dîner paisible, en étudiant à l’extérieur ou simplement en passant du temps dans un espace vert accueillant.

Un mouvement qui prend de l’ampleur sur le campus
Ce projet vient s’ajouter à d’autres jardins pollinisateurs qui ont déjà été aménagés, comme celui de la salle académique, planté en 2024, et le jardin Marion, inauguré en 2023.
Le jardin Simard–Hamelin, qui fait partie d’un réseau croissant d’espaces verts valorisés, cultive la biodiversité, honore la mémoire de collègues et inspire un avenir qui accorde de l’importance à la nature.
Nous remercions le Fonds mondial pour la nature Canada d’avoir financé l’achat des plantes pour ce projet par l’entremise du programme de subventions Libérez votre nature.