Le secteur de la biofabrication de l’Ontario reçoit un coup de pouce de 45 millions de dollars de la province

Par Université d'Ottawa

Cabinet de la vice-rectrice à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Le ministre Nolan Quinn dans un laboratoire du PCP2 à l'Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa
L’investissement de 45 millions de dollars du gouvernement de l’Ontario dans l’infrastructure de biofabrication, par l’entremise de la Coopérative canadienne de biofabrication – qui fait partie du Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2) – stimule le secteur des sciences de la vie en Ontario.

Dirigé conjointement par l’Université d’Ottawa et l’Université McMaster, en partenariat avec L’Hôpital d’Ottawa, le PCP2 est l’un des cinq centres de recherche financés par le gouvernement fédéral et destinés à renforcer la capacité nationale de biofabrication et de préparation à la pandémie.  

Le financement, annoncé le 24 avril à L’Hôpital d’Ottawa par Nolan Quinn, ministre des Collèges et Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité de l’Ontario, renforcera la capacité de la province à développer et à fabriquer des vaccins, des thérapies géniques, des thérapies cellulaires et d’autres types de produits biothérapeutiques susceptibles de sauver des vies.  

« La recherche en biofabrication menée en Ontario génère des solutions essentielles et salvatrices aux enjeux de santé qui touchent non seulement notre province, mais aussi notre pays », a affirmé le ministre. « Notre gouvernement est fier d’investir dans la Coopérative canadienne de biofabrication afin de continuer à protéger l’Ontario contre les menaces sanitaires émergentes et de consolider la position de notre province comme chef de file mondial dans le secteur de la recherche en sciences de la vie. »

En 2024, le gouvernement fédéral a accordé plus de 115 millions de dollars au PCP2 pour la recherche et l’infrastructure afin d’améliorer la capacité du Canada à développer et à fabriquer des produits biothérapeutiques. Ce financement supplémentaire de la province, qui renforcera les activités de biofabrication en cours et stimulera de nouvelles perspectives, apportera du soutien à la nouvelle infrastructure.

Le financement vient en appui aux produits biothérapeutiques fabriqués en Ontario

« La biofabrication n’est pas seulement essentielle pour le développement de vaccins, mais aussi pour la mise au point de nouvelles thérapies innovantes contre le cancer et d’autres maladies dévastatrices », a expliqué le Dr John Bell, codirecteur scientifique du PCP2, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa, professeur à l’Université d’Ottawa et cofondateur d’Esphera SynBio, une jeune entreprise de biotechnologie de l’Ontario. « Ce financement va nous aider à mettre au point des solutions vitales en réponse à des problèmes de santé publique émergents et actuels, tout en fournissant une infrastructure essentielle à l’industrie biothérapeutique en pleine croissance. »

« Ce soutien de la province reflète l’engagement de l’Ontario à développer un secteur des sciences de la vie de classe mondiale, ajoute Matthew Miller, l’autre codirecteur scientifique du PCP2 et directeur exécutif du Global Nexus de l’Université McMaster. Ce nouveau financement nous permettra de mettre au point une série de produits thérapeutiques, de vaccins et de technologies fabriqués en Ontario qui protégeront mieux les personnes vivant au Canada et à l’étranger contre les risques de maladies infectieuses. »

L’investissement provincial comprend :

  • 27 millions de dollars pour L’Hôpital d’Ottawa afin d’agrandir son Centre de fabrication de produits biothérapeutiques  
  • 18 millions de dollars pour l’Université McMaster afin d’agrandir son laboratoire de vecteurs Fitzhenry

Ces établissements collaboreront en matière de construction et d’équipement, ce qui leur permettra d’aligner leurs processus de fabrication. Conjointement avec d’autres unités partout au pays, elles créeront un réseau national d’installations de biofabrication qui travailleront ensemble pour produire de nouvelles thérapies innovantes. Le financement permettra également de mener des recherches sur les sites des membres du PCP2 à l’Université d’Ottawa, à l’Université de l’Alberta, à l’Université Dalhousie et à l’Université de la Saskatchewan, ainsi qu’avec plusieurs partenaires de l’industrie.

Des investissements pour stimuler la commercialisation et l’entrepreneuriat

« L’Université d’Ottawa se réjouit de cet investissement vital dans le PCP2, qui ouvrira des possibilités inégalées de relier les installations de fabrication biomédicale du Canada et d’accélérer le passage de l’innovation au marché », a déclaré Julie St-Pierre, vice-rectrice intérimaire à la recherche et à l’innovation à l’Université d’Ottawa. « Grâce à son expertise de pointe et à sa situation stratégique dans la capitale nationale, l’Université d’Ottawa est particulièrement bien outillée pour contribuer à cette initiative et avoir un impact significatif au Canada comme ailleurs dans le monde. »

« Cet investissement provincial dans le PCP2 permettra à l’Université McMaster et à ses partenaires à Ottawa de renforcer la capacité de biofabrication de l’Ontario et de mieux alimenter le réseau d’innovation en santé du Canada », a affirmé Andy Knights, vice-recteur intérimaire à la recherche à l’Université McMaster. « Nos chercheuses et chercheurs travaillent déjà ensemble pour transformer leurs idées audacieuses en entreprises commerciales percutantes qui catalysent à la fois la croissance économique et de meilleurs résultats en matière de santé pour les Canadiennes et Canadiens. »

Les nouveaux équipements et nouvelles installations ne renforceront pas seulement la capacité de biofabrication en Ontario, mais stimuleront également la commercialisation et l’entrepreneuriat dans la province, favoriseront de nouveaux partenariats entre les universités et l’industrie et accéléreront la vitesse à laquelle la recherche dans le domaine de la santé passe aux essais cliniques, pour commencer.  

Dès à présent, des entreprises comme AeroImmune Biotech, Virica et Esphera SynBio tirent parti de l’infrastructure du PCP2, et le nouveau financement devrait attirer davantage de partenaires à court et à long terme.  

« Les chercheuses et chercheurs de l’Ontario ont créé des dizaines d’entreprises innovantes dans le domaine des sciences de la vie, mais nous ne disposons pas d’une capacité de biofabrication locale suffisante pour les soutenir », a souligné le Dr Duncan Stewart, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa, professeur à l’Université d’Ottawa et responsable du projet d’infrastructure combinée du PCP2. « L’investissement du gouvernement de l’Ontario contribuera à répondre à ce besoin essentiel, afin que nos entreprises puissent passer à l’étape suivante et proposer leurs produits innovants aux résidentes et résidents de l’Ontario et au monde entier. »  

La nouvelle infrastructure servira également de lieu de formation de pointe où la prochaine génération de scientifiques du Canada apprendra auprès des meilleurs spécialistes en biofabrication. Au total, près de 350 membres de la communauté de recherche, d’étudiantes et étudiants et de techniciennes et techniciens bénéficieront d’une expérience pratique grâce aux installations améliorées.  

Le PCP2 a vu le jour en 2023 grâce au Fonds de recherche biomédicale du Canada (FRBC) et au Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques (FIRSB).  

Pour en savoir plus sur le Pôle canadien de préparation à la pandémie.