Le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et uOttawa signent un partenariat pour lutter contre les violences sexuelles commises en période de conflit

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La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten, le recteur et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont, et le vice-recteur, International et Francophonie de l'Université d'Ottawa, Sanni Yaya
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten, le recteur et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont, et le vice-recteur, International et Francophonie de l'Université d'Ottawa, Sanni Yaya, ont matérialisé leur engagement dans un partenariat visant à prévenir et à répondre aux violences sexuelles commises en période de conflits, en signant un cadre de coopération.

Ce cadre aboutira à la création d'un Collaboratoire Genre, paix et sécurité (GPS) qui appuiera le bureau de la Représentante spéciale dans ses efforts pour prévenir les violences sexuelles en situation de conflits et y répondre grâce à une recherche solide, transformatrice et cruciale visant à mettre fin à ces violences. Ce nouveau partenariat est d’autant plus opportun que le monde connaît actuellement un recul des acquis de longue date en matière de droits des femmes. Malgré l’accord normatif établi en 2000 et les preuves que l’égalité des sexes ouvre la voie vers une paix durable et la prévention des conflits, nous évoluons dans la direction opposée.

C’est la première fois en 175 ans d’existence que l’Université d’Ottawa signe un accord avec les Nations Unies, ce qui rend ce partenariat historique pour l’Université. Par ce partenariat, l’Université d’Ottawa et le Bureau de la Représentante spéciale visent à travailler ensemble pour renforcer les efforts de prévention et de réponse à la violence sexuelle liée aux conflits par le transfert de connaissances et de capacités, en mettant l’accent sur les lacunes spécifiques du programme sur les femmes, la paix et la sécurité, tout en soutenant le Plan national d’action du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité.

« Le programme sur les femmes, la paix et la sécurité n’est pas seulement une réponse aux erreurs historiques et à la marginalisation, c’est aussi l’occasion de faire les choses différemment. Je suis convaincu que ce partenariat avec l’Université d’Ottawa, par l’intermédiaire du Collaboratoire genre, paix et sécurité, constituera une plateforme importante pour échanger des idées et des solutions novatrices ainsi que pour combler les lacunes en matière de connaissances afin d’empêcher que la violence sexuelle ne soit utilisée comme tactique de guerre, de terrorisme et de répression politique », a déclaré la représentante spéciale, Mme Patten.

 

Jacques Frémont
UNIVERSITÉ D'OTTAWA

« Ce nouveau partenariat est un pas important dans la bonne direction. La violence sexuelle constitue une menace grave pour la dignité des femmes et peut être absolument évitée »

Jacques Frémont

— Recteur et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa

Abondant dans le même sens, le recteur Frémont a fait remarquer que : « L’Université d’Ottawa s’est engagée à lutter contre la violence sexuelle dans les conflits et, en tant qu’institution axée sur la recherche, nous tenons à jouer notre rôle dans le renforcement des capacités en créant un Collaboratoire genre, paix et sécurité - un espace ouvert d’innovation pour favoriser les partenariats entre les chercheurs, les praticiens, les décideurs politiques, les militants communautaires et les partenaires autochtones qui peuvent générer des solutions aux défis dans le cadre du programme sur les femmes, la paix et la sécurité ».

« Ce nouveau partenariat est un pas important dans la bonne direction. La violence sexuelle constitue une menace grave pour la dignité des femmes et peut être absolument évitée. Je ne doute aucunement que le nouveau Collaboratoire Genre, paix et sécurité inspirera des recherches novatrices et transformatrices qui contribueront à mieux éclairer les politiques et les pratiques. La communauté universitaire et de recherche a une contribution importante à apporter pour s’attaquer aux causes profondes de la violence sexuelle liée aux conflits et la prévenir. En établissant des bases solides et en collaborant ensemble, nous pouvons mieux servir les communautés du monde entier et consolider les efforts pour la prévention et la résolution des conflits et la consolidation de la paix », a déclaré le vice-recteur Sanni Yaya lors de la cérémonie de signature.

La collaboration stratégique entre le Système des Nations Unies et les institutions de recherche telles que l’Université d’Ottawa peut contribuer à garantir que les résultats de recherche soient efficacement intégrés dans les politiques et les programmes, grâce à un échange régulier d’informations, à une collaboration technique et à une résolution conjointe des problèmes, en utilisant des technologies modernes et innovantes. 

Les deux parties se réjouissent à l’idée de renforcer les efforts de prévention et de réponse face aux violences sexuelles commises en période de conflit, un crime trop souvent négligé et sous-évalué. 

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Mme Géraldine Boezio, Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles

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