Depuis plus de 50 ans, Abby Hoffman est un grand nom dans le sport canadien et les politiques en matière de santé.
Durant ses 15 ans de carrière comme coureuse de demi-fond sur la scène internationale, elle a participé quatre fois aux Jeux olympiques, se rendant en finale du 800 mètres en 1968 et 1972. Elle a gagné des médailles aux Jeux du Commonwealth, aux Jeux panaméricains et aux Jeux mondiaux étudiants, sans compter les championnats nationaux qu’elle a remportés au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
En plus de ses exploits en compétition, Mme Hoffman a contribué durablement au milieu sportif canadien. Elle a acquis une solide réputation en défendant l’égalité des chances pour les femmes dans le sport et en promouvant la responsabilité sociale comme principe central des politiques sportives.
Avant les Jeux olympiques de 1976 à Montréal, Mme Hoffman et quelques collègues ont réclamé au nom des athlètes du Canada une aide financière adéquate et une participation représentative à la gouvernance des organismes sportifs au pays. Ces initiatives ont changé à jamais les systèmes de soutien aux athlètes, en plus de faire de la représentation des athlètes une composante du milieu sportif canadien.
Après avoir cessé de compétitionner, Abby Hoffman a occupé des postes de direction et a été nommée directrice générale de Sport Canada, l’organisme fédéral responsable du développement du sport canadien. Au cours de son mandat, le milieu sportif canadien a pris beaucoup d’ampleur, en plus d’améliorer son soutien financier et technique et de créer plus d’occasions pour les filles et les femmes. Au même moment, bon nombre d’athlètes du pays se sont surpassés dans les compétitions internationales.
Abby Hoffman a également été sous-ministre adjointe à Santé Canada, où elle a travaillé sur un éventail d’enjeux comme la santé des femmes, l’accès aux produits pharmaceutiques, l’interprétation et la mise en œuvre de la Loi canadienne sur la santé, et les politiques canadiennes régissant l’accès à l’aide médicale à mourir.
Elle a été nommée officière de l’Ordre du Canada et a reçu des doctorats honorifiques de l’Université York, de l’Université de Toronto et de l’Université Acadia.