Sir Paul Nurse
Paul Nurse
DUniv. 2017




Paul Nurse est un généticien et biologiste cellulaire anglais dont les travaux portent sur le contrôle du cycle des cellules eucaryotes et sur la détermination de la forme et de la taille des cellules. Ses recherches en génétique ont mené à l’identification d’un gène qui contrôle le déroulement du cycle cellulaire et, en collaboration avec ses collègues Leland Hartwell et Tim Hunt, à la découverte de deux protéines qui contrôlent la division cellulaire, pour laquelle ils ont reçu en 2001 le summum de la reconnaissance pour l’excellence scientifique, le prix Nobel en physiologie ou médecine.

Cependant, la carrière de Paul Nurse ne se limite pas au laboratoire. Au cours des 30 dernières années, il a assumé des rôles de direction importants. Après avoir occupé le poste de directeur de la recherche, puis celui de directeur général, du Imperial Cancer Research Fund à Londres, il a été nommé président directeur général de Cancer Research UK. À la fin de son mandat de président de la Société royale en 2015, on l’a nommé à la tête du Francis Crick Institute à London, ce qui témoigne de son engagement continu à assurer un leadership en sciences. Il a été fait chevalier en 1999, a reçu la Légion d'honneur en 2003, et a siégé pendant 15 ans au Council for Science and Technology qui conseille le premier ministre et le cabinet de Grande-Bretagne sur les questions de sciences et d’innovation. Il fait désormais partie du EU High Level Group Scientific Advice Mechanism.

Il importe de souligner son dévouement personnel à la cause de l’enseignement des sciences, notamment à titre de président de l’Université Rockefeller  et, aujourd’hui, à titre de chancelier de l’Université de Bristol. Il est reconnu pour sa défense inlassable du processus scientifique et du rôle vital qu’il joue pour guider les politiques publiques qui visent l’amélioration sociale. Ardent défenseur de la prise de décision fondée sur des données probantes, il estime qu’il incombe aux leaders scientifiques de dénoncer les responsables publics qui cherchent à s’appuyer sur la fausse science. Pour toutes ces réalisations hors du commun, l’Université d’Ottawa a le privilège de lui conférer un doctorat honorifique.