Les Canadiens évaluent le niveau d'accord sur les questions énergétiques et climatiques

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa utilise son pouvoir de mobilisation pour réunir des chercheurs universitaires et des décideurs de haut niveau issus de l’industrie, des gouvernements, des communautés autochtones, des communautés locales et d’organisations environnementales pour déterminer comment renforcer la confiance du public dans la prise de décision en matière d'énergie.

Maquette du rapport.

Le sondage

Des nouveaux résultats du sondage d'Énergie positive et Nanos Research (PDF, 1.7 Mo) évaluent si les Canadiens pensent qu'il existe un accord public sur une gamme de questions climatiques et énergétiques, y compris l'atteinte des objectifs internationaux d'émissions du Canada, les taxes sur le carbone, l'avenir de la production de pétrole et de gaz naturel et les pipelines.

Le sondage évalue les perspectives sur le niveau d'accord actuel sur ces questions et le niveau d'accord par rapport à il y a cinq ans. Les résultats sont ventilés par âge, région, idéologie et affiliation partisane.

Le sondage était un sondage hybride téléphonique et en ligne à double base de sondage RDD (lignes terrestres et cellulaires) et un sondage aléatoire en ligne mené auprès de 1 026 Canadiens, âgés de 18 ans ou plus, entre le 31 octobre et le 3 novembre 2021 dans le cadre d'un sondage omnibus Nanos. La marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage plus ou moins, 19 fois sur 20.

L'analyse

On a demandé aux Canadiens sur une échelle de 0 à 10, où 0 est un accord très faible et 10 est un accord très élevé, quel accord ils pensent qu'il y a à la fois sur l'action climatique et l'avenir de la production pétrolière et gazière au Canada. Une majorité pense qu'il y a un accord faible ou médiocre sur les deux sujets (scores moyens de 4,7 et 4,2 sur 10, respectivement).

On a ensuite demandé aux Canadiens pourquoi ils avaient ces opinions. Pour l'action climatique, les réponses les plus courantes étaient le déni/le scepticisme climatique (15 %), le conflit politique/la polarisation (14 %) et la présence d'autres priorités (14 %). Pour le pétrole et le gaz, les réponses les plus courantes étaient la polarisation (25 %), l'importance économique du pétrole et du gaz (9 %) et la dépendance globale à l'égard du pétrole (8 %). On a également demandé aux Canadiens ce qu'ils pensaient pouvoir faire pour parvenir à un consensus. Une gamme de réponses a été donnée, la plus courante étant l'éducation du public/des dirigeants/des médias (15 %).

Enfin, les répondants devaient évaluer le niveau d'adhésion du public sur quatre sujets par rapport à il y a cinq ans, en utilisant la même échelle de 0 à 10 : réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux cibles internationales du Canada (score moyen 5,8 sur 10); taxes sur les carburants à base de carbone (4,7 sur 10) ; l'avenir de la production pétrolière et gazière au Canada (4,3 sur 10); et la construction d'oléoducs et de gazoducs (3,9 sur 10). Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que de nombreux Canadiens perçoivent l'opinion publique sur de nombreuses questions climatiques et énergétiques comme étant divisée.

La couverture médiatique

On energy and climate, politics is the problem - Maclean's (ce contenu est uniquement disponible en anglais)