Construire un consensus : qu'est-ce qui fonctionne ? Étude de cas : La Commission de l'écofiscalité du Canada

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa utilise son pouvoir de mobilisation pour réunir des chercheurs universitaires et des décideurs de haut niveau issus de l’industrie, des gouvernements, des communautés autochtones, des communautés locales et d’organisations environnementales pour déterminer comment renforcer la confiance du public dans la prise de décision en matière d'énergie.

Maquette du rapport.

L'étude

Cette étude du programme Énergie positive de l'Université d'Ottawa (PDF, 5.1 Mo) (ce contenu est uniquement disponible en anglais) examine le travail de la Commission de l'écofiscalité du Canada, une organisation visant à dépolitiser le débat sur la tarification du carbone au Canada en utilisant un outil spécifique : insuffler au débat des recherches et des preuves non partisanes et rigoureuses sur le plan académique.

L'étude de cas, rédigée par la Directrice de recherche d'Énergie positive Dre Marisa Beck, la Professeure et Présidente d'Énergie positive Monica Gattinger et les assistants de recherche d'Énergie positive Aimee Richard et Julien Tohme, suggère que la Commission de l'écofiscalité du Canada a réussi à influencer et à façonner les politiques de tarification du carbone au Canada. Cependant, la partisanerie et la politique ont limité le succès de la Commission dans la construction d'un consensus entre les partis. Il y a peu de preuves que la Commission a eu un impact immédiat et significatif sur le niveau de polarisation autour de la tarification du carbone au Canada.

Néanmoins, il est peut-être trop tôt pour identifier et évaluer le plein impact de la Commission de l'écofiscalité du Canada sur l'élaboration des politiques et le débat politique sur la tarification du carbone. Bien que l'organisation ait cessé ses activités en 2019, ses recherches restent dans le domaine public et les changements de politique que la Commission a contribué à mettre en place pourraient avoir des effets durables. Il ne fait aucun doute que l'organisation a laissé une marque durable sur le paysage politique canadien.

Cette étude de cas est l'une des cinq qui visent à identifier « Qu'est-ce qui fonctionne ? » lorsqu'il s'agit de parvenir à un consensus dans un contexte de polarisation sur l'énergie et les changements climatiques. Chaque cas examine une organisation, un programme ou une initiative mis en place pour lutter contre la polarisation (le Plan de leadership climatique de l'Alberta et Le Groupe de travail sur la transition équitable) ou favoriser la recherche de consensus (la Commission de l'écofiscalité du Canada et la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie [à venir]).

L'étude en bref