Une majorité de canadien(ne)s croient en l'importance du pétrole et du gaz naturel pour l'économie actuelle et future du Canada et attribuent une faible note aux gouvernements pour leurs performances en matière d'énergie et de climat

Un sondage d'opinion publique réalisé par Énergie positive et Nanos Research a permis d'évaluer l'opinion des canadien(ne)s sur le pétrole et le gaz naturel.

2024-03 Positive Energy January Report

Le sondage

La recherche a interrogé les canadien(nee)s sur leur opinion sur le pétrole et le gaz naturel, plus particulièrement sur leur importance pour l'économie actuelle et future du Canada, ainsi que sur l'expansion des exportations de pétrole et de gaz naturel pour un approvisionnement énergétique mondial plus sécuritaire et pour aider à lutter contre le changement climatique dans le monde entier. Des questions ont également été adressées sur la performance du gouvernement dans la mise en place de réglementations claires pour les investisseurs qui construisent des infrastructures énergétiques pour atteindre les objectifs climatiques et dans la prise de décision sur l'énergie et le changement climatique.

Résultats clés

  1. L'importance du pétrole et du gaz naturel pour l'économie actuelle et future du Canada demeure stable : Environ trois canadien(e)s sur quatre considèrent que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie actuelle du Canada (note de 7-10 sur 10) (74 %), ce qui représente une légère baisse par rapport à la vague précédente en août 2023 (78 % en août 2023) et correspond aux résultats de l'année dernière en janvier 2023 (74 % en janvier 2023). Lorsqu'on leur a demandé de justifier leur opinion sur l'importance du pétrole et du gaz naturel pour l'économie actuelle du Canada, un(e) canadien(ne) sur quatre (25 %) a répondu en premier lieu qu'il « contribue/est lié à l'économie canadienne/provinciale, aux exportations, aux emplois », suivi par le fait qu'il est « nécessaire à notre mode de vie et au climat froid (véhicules et transport, chauffage, etc.) » (10 %). L'importance du pétrole et du gaz naturel pour l'économie future du Canada a légèrement diminué, plus de la moitié des canadien(ne)s (53 %) la jugeant importante (note de 7 à 10), contre environ trois sur cinq lors des deux vagues précédentes (57 % en janvier 2023 et en août 2023).
  2. L'expansion des exportations de pétrole et de gaz naturel est perçue comme un moyen d'accroître la sécurité énergétique mondiale : La plupart des canadien(ne)s sont d'accord ou plutôt d'accord avec le fait que le Canada devrait augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel pour aider le monde à avoir des approvisionnements énergétiques plus sécuritaires (31 % sont d'accord ; 21 % sont plutôt d'accord comparé à 34 % sont d'accord ; 24 % sont plutôt d'accord en août 2023). Il est à noter que les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'être d'accord ou plutôt d'accord (62 % hommes ; 44 % femmes ;) avec le fait que le Canada devrait augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel pour aider le monde à avoir des approvisionnements énergétiques plus sécuritaires.
  3. Les exportations de pétrole et de gaz naturel du Canada sont considérées comme une contribution possible à la lutte contre le changement climatique : La plupart des canadien(ne)s sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire que les exportations du secteur pétrolier et gazier canadien peuvent contribuer à la lutte contre les changements climatiques (34 % sont d'accord ; 27 % plutôt d'accord comparativement à 36 % sont d'accord ; 28 % plutôt d'accord en août 2023) en remplaçant les sources d'énergie qui sont plus dommageables pour le climat. Fait à noter, les résidents des Prairies sont plus susceptibles (67 %) que ceux du Québec (49 %) d'être d'accord ou plutôt d'accord pour dire que les exportations du secteur pétrolier et gazier du Canada peuvent contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux en remplaçant les sources d'énergie d'autres pays qui sont plus nuisibles pour le climat.
  4. La performance des gouvernements en matière d'environnement politique et réglementaire pour les investissements énergétiques : Conformément à la vague précédente, les canadien(ne)s sont cinq fois plus susceptibles de qualifier de très mauvais/mauvais (45 % en janvier 2024 et 44 % en janvier 2023) que de très bon/bien (9 % en janvier 2024 et 8 % en janvier 2023) le travail accompli par les gouvernements pour fournir un environnement politique et réglementaire clair, prévisible et concurrentiel aux investisseurs qui construisent des infrastructures énergétiques pour aider le Canada à atteindre ses objectifs en matière de changement climatique. Lorsqu'on leur a demandé la raison de leur évaluation de la performance des gouvernements, la plupart ont répondu « je n'en sais pas assez à ce sujet/pas assez de transparence pour que le public soit au courant » (12 %), suivi par « beaucoup d'arrêts et de retours sur les actions ou les promesses/confusion sur les priorités » (8 %) et « le gouvernement continue de créer des lourdeurs réglementaires/approbation trop lente/sur de l'imposition » (8 %).
  5. Le travail des gouvernements fédéraux et provinciaux en termes de coopération : Comme lors de la vague précédente, près de six canadien(ne)s sur dix affirment que les gouvernements fédéraux et provinciaux font un travail de coopération très mauvais/mauvais dans la prise de décisions sur l'énergie (23 % très mauvais, 34 % mauvais) et dans la prise de décisions sur les changements climatiques (23 % très mauvais, 35 % mauvais). Dans les deux cas, les résidents des Prairies sont plus susceptibles de qualifier le travail accompli de très mauvais/mauvais (79 % très mauvais/mauvais pour la prise de décision sur l'énergie ; 75 % très mauvais/mauvais pour la coopération dans la prise de décision sur les changements climatiques) que les résidents du Québec (37 % très mauvais/mauvais pour la prise de décision sur l'énergie ; 41 % très mauvais/mauvais pour la coopération dans la prise de décision sur les changements climatiques).