Polarisation de l'énergie et du climat au Canada: pétrole et gaz

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa utilise son pouvoir de mobilisation pour réunir des chercheurs universitaires et des décideurs de haut niveau issus de l’industrie, des gouvernements, des communautés autochtones, des communautés locales et d’organisations environnementales pour déterminer comment renforcer la confiance du public dans la prise de décision en matière d'énergie.

Maquette du rapport.

Le sondage

Ce sondage (PDF, 11.2 Mo) offre de nouvelles perspectives sur la polarisation en faisant la distinction entre l’opinion polarisée et l’opinion fragmentée. L'opinion polarisée fait référence à des opinions groupées aux extrémités d'un spectre. Les gens ne sont pas simplement d'accord ou en désaccord, ils le sont fermement. L’opinion fragmentée, quant à elle, fait référence à des divergences d’opinion qui ne se trouvent pas nécessairement aux deux extrémités du spectre. Cette distinction est cruciale pour les décideurs qui cherchent à tracer une voie pour l’avenir énergétique et climatique du Canada. Les gouvernements ont du mal à traiter les opinions polarisées car elles sont moins malléables et moins ouvertes à des compromis. Les opinions fragmentées, en contraste, sont plus ouvertes au changement.

The analysis

Nos résultats (PDF, 1.9 Mo) révèlent que l'opinion sur ces questions énergétiques et climatiques est polarisée en matière partisane bien plus que tout autre facteur, tandis que les opinions sont moins susceptibles d'être polarisées selon l’idéologie, le groupe d'âge, le sexe ou la région. Cela suggère que les signaux et la rhétorique des partis politiques et d'autres acteurs peuvent exacerber l'étendue des différences idéologiques entre les canadiens et les canadiennes.

Dans l'ensemble, les canadiens et les canadiennes semblent optimistes quant à la capacité du Canada à concilier des politiques climatiques ambitieuses, un secteur pétrolier et gazier en croissance et respectueux de l'environnement et un marché d'exportation solide qui peut déplacer à l’étranger des formes d'énergie plus polluantes. Les canadiens et les canadiennes veulent également une vision à long terme de l’avenir énergétique et climatique du pays de la part du gouvernement fédéral et ils croient que les provinces devraient avoir la souplesse nécessaire pour élaborer leurs propres stratégies climatiques.

La couverture médiatique