Joshua Ramisch

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Joshua Ramisch est professeur titulaire de l'École de développement international et mondialisation, où il enseigne des cours en sécurité alimentaire, l'Afrique subsaharienne, la durabilité, et les méthodes de recherche. Il est titulaire d'un doctorat en études du développement international de l'Université d'East Anglia (Norwich) et un B.Sc. en études du développement international (Programme coopérative) de l'Université de Toronto. Avant de se joindre à l'Université d'Ottawa en 2006, il était scientifique senior des sciences sociales de l'institut TSBF (Biologie et fertilité des sols tropicaux), basé à Nairobi. Il travail depuis plus de 20 ans au Kenya, et a également d'expérience dans l'Afrique de l'Est, de l'Ouest, dans l'Amérique centrale, la Colombie et l'Indonésie. Ses travaux de recherche et l'enseignement sont informés par l'écologie humaine, qui combine la géographie, l'anthropologie et les approches participatives pour une analyse critique à l'intersection des sciences sociales et environnementales. Il a publié de nombreux articles sur la gestion de la fertilité des sols, la transition agraire, les connaissances écologiques indigènes, et comment améliorer les projets participatifs de développement rural. Ses recherches récemment complété ont abordé les perceptions des Kenyans rurales des changements climatiques, le rôle des téléphones cellulaires dans l'élaboration de l'exode rural et le développement rural, et l'écologie politique de l'évolution de la gestion des terres dans l'ouest du Kenya à partir des années 1880 jusqu'à nos jours.

Ses intérêts de recherche et d'enseignement portent sur la manière dont les personnes marginalisées et défavorisées vivent et réagissent aux changements sociaux et environnementaux. Il a plus de 20 ans d'expérience auprès de petits exploitants agricoles et de communautés rurales principalement en Afrique subsaharienne, en particulier au Kenya.

Il recherche généralement des étudiants ayant de solides connaissances en sciences sociales, un intérêt (ou une expérience antérieure) dans les pays du Sud plus général et souhaite appliquer une analyse rigoureuse (qualitative, participative ou quantitative) pour remettre en question les idées actuelles sur le «développement» dans le Sud global.

1. Impacts et réponses des approches néolibérales / fondées sur le marché du développement rural en Afrique (par exemple, la croissance des supermarchés, le commerce «équitable» ou d'autres systèmes de certification, le «paiement pour services écosystémiques»).
2. Expériences locales concernant les changements environnementaux dans les pays du Sud et leurs réponses. (Par exemple, variabilité climatique, transitions forestières ou agraires, biodiversité en mutation).
3. L'écologie politique des défis de la gestion des ressources naturelles. (Par exemple, aller au-delà de la compréhension conventionnelle des «moteurs» du changement d'affectation des terres ou des récits standard de la «dégradation»).
4. La "vie sociale" des biens matériels. (Par exemple, des plantes ou des animaux domestiqués, des technologies de l'information / de la communication; des "chaînes de valeur" pour les minéraux ou les aliments).
5. La construction discursive de «rareté» ou «insécurité» dans la politique de développement international au sens où ces termes ont trait à la nourriture, aux ressources naturelles ou aux moyens de subsistance «en crise».