Trois chaires de recherche du Canada pour soutenir des recherches de pointe à l’Université d’Ottawa

Recherche
Recherche et innovation
Faculté de médecine
Chaires de recherche du canada

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Titulaires des chaires de recherche du Canada
De gauche à droite, professeure Ana María Peredo, professeur Hawre Jalal et professeure Mireille Ouimet.
Deux nouvelles chaires de recherche du Canada (CRC) viendront appuyer des travaux de recherche d’envergure à l’Université d’Ottawa, notamment en économie de la santé, et en entrepreneuriat social et inclusif. Une troisième CRC a par ailleurs été renouvelée, celle-ci pour soutenir les progrès en recherche sur le métabolisme cardiovasculaire et la biologie cellulaire accomplis au sein de l’Université.

« Ces trois CRC témoignent de la qualité exceptionnelle des travaux menés par nos chercheuses et notre chercheur, et de la remarquable pertinence des sujets abordés », a souligné Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. « Grâce au soutien du Programme des CRC, nos équipes de recherche examineront avec rigueur certains des enjeux sociaux, sanitaires, environnementaux et économiques les plus pressants de l’heure, et leurs résultats auront des retombées concrètes sur nos populations. »

Nouvelle chaire de recherche du Canada de niveau 1 

Ana Maria Peredo (École de gestion Telfer) : chaire de recherche du Canada en entrepreneuriat social et inclusif

Les recherches de la professeure Peredo portent sur la manière dont les communautés peuvent mobiliser les ressources qu’elles possèdent pour résoudre des problèmes urgents, notamment la pauvreté, les inégalités, l’exclusion, les défis environnementaux et les situations d’après-guerre. Cette chaire de recherche du Canada permettra à la professeure Peredo d'explorer la dynamique des « entreprises communautaires » pour relever ces grands défis, y compris les initiatives menées par les communautés autochtones pour améliorer leur bien-être tout en se remettant de la colonisation.

Ce travail s’inscrit dans sa volonté d’aborder les changements dont nous avons besoin dans nos modes d’organisation, pour faire face à l’ensemble des crises auxquelles l’humanité est confrontée, des inégalités et du changement climatique à la justice sociale et environnementale.

Nouvelle chaire de recherche du Canada de niveau 2

Hawre Jalal (Faculté de médecine) : chaire de recherche du Canada en économie de la santé

Le professeur Jalal consacre sa recherche aux contextes prioritaires en santé publique. Ses travaux portent sur un large éventail de maladies, notamment la COVID-19, la toxicomanie et le cancer. En évaluant les interventions et les politiques de santé, ce chercheur espère changer la façon dont les politiques publiques sont façonnées pour donner de meilleurs résultats sanitaires, économiques et sociaux. Hawre Jalal adopte une approche centrée sur les défis spécifiques auxquels sont confrontées les personnes les plus touchées, par exemple, par la toxicomanie. Ainsi, il estime que les populations vulnérables, telles que les personnes en situations d’itinérance, les personnes incarcérées et d’autres groupes marginalisés, devraient être au cœur des politiques publiques liées à la toxicomanie.

Ce professeur a fondé des groupes de collaboration clés pour promouvoir la science ouverte, en rassemblant les membres de la communauté scientifique et en favorisant la transparence, la reproductibilité, et une plus large adoption des évaluations économiques de la santé.

Chaire de recherche du Canada de niveau 2 renouvelée

Mireille Ouimet (Faculté de médecine, Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa) : chaire de recherche du Canada en métabolisme cardiovasculaire et biologie cellulaire

Les recherches de la professeure Ouimet tentent de remédier à l’une des menaces cardiaques les plus courantes et les plus tenaces : l’athérosclérose. Cette maladie, qui consiste en l’accumulation de plaques dans la paroi vasculaire, réduit l’élasticité des artères et les rétrécit. Bien qu’un remède existe pour cesser cette action, il est très difficile de renverser son effet sur l’organisme. 

Le renouvellement de cette CRC permettra à la chercheuse d’explorer les mécanismes de la lipophagie, un processus cellulaire fondamental pouvant réguler l’immunométabolisme. Parvenir à le contrôler nous rapprochera davantage de solutions plus efficaces que jamais contre l’athérosclérose.