Mykal Ibrahim et Alexanne Larocque.
En ce début de trimestre d’automne, si vous achevez vos études de premier cycle, vous pourriez vous questionner à savoir si la maîtrise à l’Université d’Ottawa est la meilleure option pour vous.

Pour vous aider à prendre une décision, Mykal Ibrahim, qui entame sa deuxième année à la maîtrise en affaires publiques et internationales à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, et Alexanne Larocque, qui termine sa deuxième année à la maîtrise en sciences de l’activité physique, présenteront leurs réflexions en tant que panélistes étudiants à la Foire d’information sur les études supérieures et professionnelles du 15 septembre.

Selon Mykal et Alexanne, la maîtrise est une expérience profondément enrichissante. Elle leur a permis d’approfondir leurs intérêts de recherche, d’élargir leur réseau, de perfectionner leurs compétences et de se spécialiser davantage en se concentrant sur des avenues professionnelles précises.

Mykal Ibrahim
études supérieures

« Avec l’utilisation accrue de l’IA, la spécialisation peut vous aider à vous démarquer. Les connaissances approfondies sont importantes. »

Mykal Ibrahim

— Deuxième année à la maîtrise en affaires publiques et internationales

« À mesure que vous améliorez vos compétences et en acquérez de nouvelles, vous vous préparez à mieux réussir dans des rôles beaucoup moins automatisés, tels que ceux qui requièrent une pensée critique, de la créativité, des capacités de recherche et une expertise dans un domaine précis, affirme Mykal. Grâce au programme d’études supérieures et à son corps professoral, vous aurez aussi accès à des employeurs et à des établissements en quête de personnes récemment diplômées à embaucher. La maîtrise peut donner un coup de pouce à votre carrière dans ce marché de l’emploi difficile, que ce soit grâce aux occasions de réseautage ou aux offres de stages. »

Alexanne Larocque
études supérieures

« En poursuivant leurs études à la maîtrise ou encore au doctorat, les étudiantes et les étudiants ont l’occasion de tisser des liens, d’étoffer leur CV et d’explorer différents sujets. »

Alexanne Larocque

— Deuxième année à la maîtrise en sciences de l’activité physique

« Peu importe la place que prend l’IA sur le marché du travail, nous avons encore besoin d’une main-d’œuvre spécialisée, explique Alexanne. L’IA semble remplacer beaucoup d’emplois de premier échelon, ce qui peut être démoralisant pour la communauté finissante qui entame sa carrière. Je crois que le fait de faire des études supérieures peut aider les étudiantes et étudiants à se démarquer dans un processus d’embauche et les rendre plus aptes à occuper des emplois qui reposent encore sur la performance humaine. »

Mykal travaille au ministère des Finances Canada en politique financière internationale. Il affirme que les connaissances qu’il acquiert dans le cadre de son programme de maîtrise complètent son emploi actuel, en plus de concorder avec son ambition de travailler dans les affaires internationales.

« Mes champs d’intérêt sont la résolution de conflits, la diplomatie humanitaire, la politique étrangère canadienne et la criminalité financière mondiale, déclare Mykal. Pour ma maîtrise, j’ai choisi de rédiger un mémoire. J’examinerai, d’un point de vue canadien et international, comment les lacunes des cadres juridiques favorisent la traite des personnes par le blanchiment d’argent. Même si ce n’est pas essentiel, c’est un atout important d’avoir un diplôme d’études supérieures pour travailler dans le domaine des affaires internationales. »

Alexanne, quant à elle, se plonge dans les interactions entre les cellules adipeuses, le manque d’oxygène et les corps cétoniques, comme dans le régime cétogène. Sous la supervision de Pascal Imbeault, professeur en sciences de l’activité physique, elle cherche à savoir si l’ajout de cétones aux cellules adipeuses peut aider à réduire l’inflammation. Alexanne explique que ce n’est qu’à la fin de son dernier trimestre aux études de premier cycle qu’elle a choisi de poursuivre ses études à la maîtrise, et elle ne l’a jamais regretté.

« J’avais fait une demande d’admission au nouveau programme Pharm.D. de l’Université d’Ottawa, et ma candidature avait été retenue, mais, à cette époque, je travaillais sur un projet de recherche dans le cadre de mes études de premier cycle et je suis me suis découvert une passion pour la recherche, dit Alexanne. J’ai réalisé que la maîtrise correspondait plus à mes intérêts, même si je ne savais pas trop où elle me mènerait, je savais que j’allais aimer travailler en laboratoire et étudier dans un domaine aussi intéressant. Même si l’on ne sait pas trop où ça va nous mener sur le plan professionnel, les connaissances acquises, les outils développés et les relations nouées sont absolument inestimables. »

Lorsqu’on étudie au premier cycle, comment savoir si la maîtrise nous convient?

« Vous devez déterminer ce qui vous pousse à le faire, explique Alexanne. Est-ce pour décrocher un emploi plus facilement, découvrir vos champs d’intérêt ou encore éviter d’avoir à trouver un emploi? Je ne crois pas qu’il y ait de mauvaise raison de faire une maîtrise, pourvu que vous la fassiez pour vous. Vous aurez alors la motivation d’aller jusqu’au bout. Il faut aussi discuter avec plusieurs superviseures et superviseurs, découvrir leurs champs d’intérêt de recherche, parler avec leurs étudiantes et étudiants de cycle supérieur, visiter leur laboratoire et se demander si c’est quelque chose qu’on se voit faire pendant deux ans. »

« Ne vous souciez pas du stress lié à la difficulté des lectures et des travaux ni au nombre d’articles à rédiger durant cette courte période, souligne Mykal. Considérez cela comme une occasion d'apprendre, qui vous permet soit d'approfondir votre compréhension d'un sujet, soit d'en découvrir un nouveau. Même dans ces moments-là, cela peut être une expérience enrichissante et motivante. »

Les étudiantes et étudiants de premier cycle en fin de parcours peuvent en apprendre davantage sur les études supérieures auprès de professeures et professeurs éminents, et de vice-doyennes et vice-doyens de l’Université d’Ottawa, ainsi que de Mykal et Alexanne lors de la Foire d’information sur les études supérieures et professionnelles du 15 septembre.

Inscrivez-vous à la Foire d’information sur les études supérieures et professionnelles.

Horaire et panélistes

Panel 1 (15 h 30 à 16 h 30)
•    Christine Dallaire – vice-doyenne aux études, Faculté des sciences de la santé
•    Deryn Fogg – vice-doyenne aux études supérieures, Faculté des sciences
•    Nadine Wiper-Bergeron – vice-doyenne aux études supérieures et postdoctorales, Faculté de médecine
•    Andrew Sowinski – vice-doyen aux programmes, Faculté de génie
Alexanne Larocque – étudiante à la maîtrise en sciences de l’activité physique, Faculté des sciences de la santé


Panel 2 (16 h 30 à 17 h 30)
•    Brian Ray – vice-doyen à la recherche, Faculté des arts
•    El Hadji Yaya Koné – vice-doyen aux études de 2e et 3e cycles, Faculté d’éducation
•    Sylvie Frigon – vice-doyenne aux études supérieures, Faculté des sciences sociales
Mykal Ibrahim – étudiant à la maîtrise en affaires publiques et internationales, Faculté des sciences sociales