Contrairement à la croyance populaire, les jeunes qui répondent à ses questionnaires ne sont pas ignares en histoire. Ils peuvent livrer un récit de base sur leurs origines, en commençant par la Nouvelle-France, et ceux qui s'identifient fortement à la communauté franco-ontarienne peuvent même évoquer des événements historiques précis comme étant au coeur de leur identité.
« Les jeunes qui s'identifient beaucoup à leurs origines relatent l'histoire d'une façon qui s'apparente au récit de base que fait la communauté franco-ontarienne », affirme Raphaël.
Selon lui, il est important de savoir quelles histoires les gens racontent et comment le tout contribue à façonner leur identité, car les récits cohérents rallient les gens et forgent les communautés. En permettant de comprendre ce que savent les étudiants, ce qu'ils ne savent pas et comment ils apprennent le mieux, ses recherches pourront aussi aider à changer la manière dont on enseigne l'histoire franco-ontarienne.